Jipihorn's Blog

décembre 3, 2012

Potentiomètres.

Filed under: Audiophilie, Electronique, Fondamentaux, Vidéo Blog — jipihorn @ 8:11

Les potentiomètres sont des composants imparfaits qui peuvent poser des problèmes dès qu’ils ont plusieurs canaux (réglage de volume par exemple). Voici une petite étude de quelques références rencontrées et leurs défauts…


Jipi.

8 commentaires »

  1. Le potentiomètre est un composant délicat, difficile à réaliser et à utiliser, surtout lorsque celui-ci doit suivre la loi Log. Cependant, compte tenu du fait qu’ils sont plus faciles à construire, on a plus de chance de trouver des potentiomètres linéaires avec des pistes appariées. Le grand Peter Baxandall a trouvé une solution pour transformer un potar linéaire en potar suivant pratiquement la loi Log: c’est le contrôle de volume actif.
    http://www.groupdiy.com/index.php?topic=46637.0
    Seul inconvénient de ce dispositif, c’est que son impédance d’entrée va varier de la valeur R du potentiomètre (volume au minimum) à R/(1+G) (volume au maximum). Soit avec un Lin de 10K et un gain de 6,31 (16dB), une variation de 10K à 1,37K. Cette variation de charge ne pose aucun problème au bon vieux NE5532… Pour de plus amples renseignements, référez-vous à l’excellent bouquin de Douglas Self « Small signal audio design » (pages 231 à 238). D’ailleurs notre homme vient de commettre un nouveau « préampli 2012 » en collaboration avec Peter Baxandall. Ce préampli est appelé abusivement « préampli audiophile » dans la boutique Elektor… Cette nouvelle réalisation est en fait un relooking extrême de son précédent préamp de 1996. Il est réalisé essentiellement et comme toujours, autour du vilain NE5532/34 avec cette fois-ci l’apparition du LM4562 dans les zones spécifiques du montage. Une philosophie basée sur la basse impédance, des performances qui donnent une bonne claque aux réalisations prétencieuses. Allez donc jeter un oeil sur cette merveille qu’est le correcteur riaa. Mesures à l’appui! Comme toujours avec Self. Un travail de pro, une méthodologie sans faille, un magnifique pied-de-nez aux trop nombreuses supercheries commises par les subjectivistes en blouse blanche. Douglas Self nous explique d’ailleurs l’origine du subjectivisme en audio:
    http://www.douglas-self.com/ampins/pseudo/subjectv.htm
    Pour changer de sujet, il est étonnant de constater le succès grandissant du DCX2496. Un appareil « bon à tout faire », peu cher, mais pas bon marché compte tenu du taux reccord de retour en SAV de cet engin. Sa précision, son bruit et sa fiabilité restent encore à démontrer. Une petite séance de mesures en live s’impose, n’est-ce pas Jipi?
    Puisque nous terminons l’année 2012, profitons-en pour parler non pas de la fin du monde, mais du centenaire de la mort de ce grand personnage oublié que fut Henri Poincaré sans qui un certain Albert Einstein n’aurait pas rencontré le succès médiatique qu’on lui connaît…
    http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2012/01/26/henri-poincare-centenaire-de-sa-mort-iii.html

    1912-2012 : centenaire de la mort de Henri Poincaré, mathématicien français

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — décembre 8, 2012 @ 7:21

  2. Merci beaucoup pour cette vidéo extrêmement pédagogique et très éclairante !

    Je me permets simplement d’apporter une petite précision : les potentiomètres Sfernice P11 existent en version à piste plastique (PA11), identifiée par deux étoiles sur le boîter à côté de la valeur de la résistance totale du potentiomètre. C’est cette version qui est destinée à l’audio. Elle est subtanciellement plus chère que la version à piste cermet (chez Farnell, les PA11 coûtent deux fois plus cher que les P11). On peut espérer un meilleure qualité, mais c’est à vérifier. Nous savons maintenant comment. 😉

    Commentaire par Scytales — décembre 11, 2012 @ 11:08

  3. C’est un hors sujet mais qui vaut une réponse. Je ne partage absolument pas l’avis de Francis Libre au sujet du dcx 24/96. J’en possède deux depuis de nombreuses années (dont un transformé par Selectronic). Je puis donc en parler en connaissance de cause. Aucun bruit de fond, performances très satisjfaisantes à la condition de ne pas se perdre dans ses grandes possibilités de filtrages (passe et coupe-bandes), aucun recours au SAV. Ces appareils commandent une installation multi amplifiée en sept canaux dont deux stéréo et un contre-grave. Cordialement Olivier

    Commentaire par obertouille — décembre 21, 2012 @ 7:54

    • J’utilise aussi un DCX sans problème. Mais pour avoir des vrais chiffres, je ferai une session de mesures complètes avec l’Audio Precision.

      Jipi

      Commentaire par jipihorn — décembre 21, 2012 @ 8:37

  4. Ce que je ne comprends pas, c’est cette manie obsessionnelle du tweakage qui consiste à prendre ses désirs pour des réalités. Il y’aurait encore comme un air de fétichisme autour du DCX2496 que cela ne m’étonnerais qu’à moitié. Si cet engin fonctionnait parfaitement pourquoi à ce moment là vouloir l’améliorer? J’ajoute qu’avec le kit selectronic, le prix total du bouzin revient à près de 1000 euro. Ne serait-ce pas plus judicieux d’investir dans du matériel plus sérieux et un peu plus cher? (EV, Dynacord, ect…). Il serait intéressant que Jipi fasse quelques coparaisons entre divers filtres, histoire de mettre les choses au point. Pour finir, je dirais encore que les filtres actifs et autres processeurs ne sont pas la panacée et ne feront certainement pas de vous un filtreur. Demandez à des professionnels ce qu’ils en pensent. Bon courage et longue vie aux audiophiles heureux…

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — décembre 24, 2012 @ 7:38

    • Je trouve le commentaire de Libre un peu sévère et trop général. A-il comme moi utilisé l’appareil pendant plusieurs années et ne se contente-t-il pas d’un avis superficiel qui tient plus du « qu’en a-t-on dit’ que l’expérience vécue. Je dois avouer que je n’attache pas une importance primordiale aux mesures et il est possible que d’autres égaliseurs présentent des avantages dans ce domaine, notamment sur le point du déphasage avec des filtres FIR. Je n’ai pas pu entendre jusqu’à présent l’ELECTROVOICE qui travaille avec de pareils filtres et je ne dis pas que je n’en acquérai pas un s’il me paraît supérieur au DCX BEHRINGER. Je jugerai sur des écoutes et d’après la musicalité de l’appareil avec comme pierre de touche la musicalité du BEHRINGER transformé (pourquoi dénigrer une transformations qui métamorphose un appareil de sono en un élément haute-fidélité tout-à-fait remarquable?). Et ce que j’écoute, ce n’est pas seulement des chansons ou du jazz mais surtout de la musique de chambre, de la musique symphonique, parfois des grands ensembles avec choeur, solistes et orchestre. J’exige de mon installation qu’elle soit susceptible de reproduire le mieux possible toute la musique depuis Pérotin jusqu’à Shostakovich. Mon installation, je l’ai construite dans mon grenier avec comme pivot deux TAD 2 » (membres béryllium). Alors? incompréhensible mon expérience? Cordialement Olivier

      Commentaire par obertouille — décembre 25, 2012 @ 3:58

  5. La musicalité est à l’audio ce que l’homéopathie est à la médecine.

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — janvier 6, 2013 @ 11:27

    • Quelle phrase sibylline, mon cher Libre ! Les mots conceptuels comme réalisme ou musicalité sont comme les auberges espagnoles : on y mange ce qu’on y apporte. Ceux qui privilégient la sensualité des sons préfèreront parler de réalisme, ceux qui cherchent au-delà des sons l’expression d’une inspiration correctement reproduite utiliseront de préférence le terme musicalité. Mais tous chercheront à faire comprendre ce qu’ils ont ressenti. Voilà pourquoi, en haute-fidélité, on ne jouit que de ce qu’on est capable d’y apporter. Cordialement Olivier

      Commentaire par Olivier bertouille — janvier 8, 2013 @ 8:02


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