Jipihorn's Blog

décembre 17, 2014

Devialet a encore frappé.

Filed under: Coup de gueule, Foutage de gueule — jipihorn @ 3:26

Mise à jour : quelques corrections sont ajoutées aux chiffres à la suite du très bon commpentaire de zlorg qui a mis en avant les erreurs que j’ai pu commettre. Malheureusement, ça n’en change absolument en rien les conclusions (je dirais même que c’est encore pire)

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Décidément, on les arrête plus.
Ça aurait pu rester un exercice de style industriel difficile et susciter l’admiration.
Malheureusement, plus encore que leur série d’amplificateurs, le marketing excelle dans ce qui se fait de pire.

Prétentieux, arrogant, mensonger, ambiguë à souhait, Quentin Sannier représente ce que je peux détester le plus dans ce type de personnage. Chaque apparition vidéo exacerbe son coté tête à claque où je souhaiterais, un jour, qu’il soit confronté à des interlocuteurs compétents (et non pas ces « journalistes nouvelles technologies » grotesques qui boivent toutes les stupidités les plus crasses).

Je suis sur que l’ingénieur réel de Devialet doit s’enfermer de honte après chaque saillie de la division marketing. Quand on met plus en avant le fait qu’on a levé des fonds avec Arnault ou Niel que les produits eux mêmes, ça en dit long sur l’état d’esprit de la COM.

On m’a raconté la ‘qualité’ de leur salle d’écoute non traitée où l’on fait illusion avec le volume. Un comble quand on a pourtant une électronique originale. A croire que, finalement, ça n’a aucune importance. Ça me foutrais les boules moi, si j’étais Pierre-Emmanuel Calmel et ses acolytes, de voir que l’on se pavane plus sur les 23 millions levés, plus que sur le produit lui même (à part égrener des stupidités du niveau d’un vendeur de voitures d’occasion).

Maintenant, quand on s’affirme produire la meilleure enceinte sans fil du marché, y a pas de quoi se vanter. Tout ce qui se fait jusque la est mauvais (quand on s’appelle Bose, à quoi s’attendre ?), où est l’exploit ?

Tout, tout ce qui est affirmé est ridicule : 20-25Khz 20KHz à +-0.5dB, 3Kw, 105 dB, 1.2 tonnes de pression (note : pour fermer la coquille et non de pression interne) , le tout avec deux puces de 1cm². Faut arrêter de prendre les gens pour des crétins. A moins que le marketing y croit, ce qui ne serait pas étonnant en fait. C’est grotesque.

Et puis, 2 brevets par mois, 60 73 jusque ici. Enfin, selon ce qui est dit, c’est pour cette enceinte ou pour tous les appareils. Par contre, quand on va vérifier à l’INPI, y en a 10 depuis 5 ans. Ils sont où les autres ?

Je ne parle pas du SAM, qu’ils n’ont pas breveté parce que ça existe déjà et qui est foireux par le principe même. Du haut parleur à bobine longue multiple attaqué avec plusieurs amplis pour alimenter que la section qui est dans l’entrefer. Astucieux, mais j’ai une idée toute bête : ça s’appelle le HP à bobine courte. Moins compliqué et plus fiable.

Ou alors leurs amplis « hybrides » numériques/analogiques. Foutaise totale, c’est du pur analogique. Et du mixte classe A et D, je dois avoir au moins 5 versions depuis les années 80. Ça n’a absolument rien de nouveau et les mesures réelles ne montrent pas de capacités extraordinaires. Ils sont obnubilés par les watts, la puissance. C’est une constante chez eux. Demandez une démo, ils font foutre la chaine à fond.

Ou des affirmations recyclées d’un produit à l’autre. Les amplis étaient 10000 fois meilleurs que les autres. Maintenant ce sont les enceintes.

Vraiment, ça devrait être un cas d’école de réelle originalité technique (et fabriqué en France) vérolée à cœur par du marketing de la pire espèce. J’aurais honte de travailler dans une boîte comme ça. Remarquez, c’est déjà mon quotidien, on a (presque) les mêmes à la maison.

A se demander si les client n’ont pas ce qu’ils méritent. Mais il n’empêche que, pour moi, Devialet, c’est Calmel et ses équipes (et, dans une moindre mesure Nardin; je n’aime pas certains aspects esthétiques mais c’est purement subjectif).  C’est certainement pas Sannié et sa clique. Malheureusement, c’est surtout ce dernier qui vient se pavaner dans les médias.

En fait non. Quand il ose dire « Pour créer le Phantom, il a fallu remettre en question les règles de l’acoustique », il ne vaut pas mieux que les autres. Dommage, la gangrène les a tous atteints.

Jipi.

134 commentaires »

  1. La HIFI c’est d’abord par le marketing… Devialet l’a compris

    Commentaire par pat — décembre 17, 2014 @ 4:28

  2. Naimportecoa !!!

    Je me souviens,quand j’étais vendeur hdg, Devialet, le fabricant d’électroniques française qui avait réussit à mettre la classe AD (grâce, entre autre, à l’adjonction de classe H) au niveau des plus fines classes A du marché, grâce aussi à la réalisation intelligente et soignée du D premier…
    Mais quand je vois ça, j’ai envie de vomir, des bêtises gouroutisantes justifiant le prix exorbitant le la paire de bourrins en plastoque (les mêmes que dans une micro chaîne LG à 150€).
    Ils ont, quand même, fait l’effort de les retourner, accordons leur ce mérite tout de même… Un brevet exclusif !

    Franchement, pour le même prix, 30 m de câble ofc et une paire de Magellan duetto branchées sur la sortie B de mon ampli, m’offrirait bien plus de musique avec un meilleur rendu (mon appart n’est pas très grand)

    Je suis déçu de voir un des fleuron de la hifi française dériver à ce point, mais les mélomanes sérieux ne se feront pas avoir, d’autres solutions existent et d’autres arrivent, Dali, Naim, B&W (déja présent), … Devialet ne vendra pas beaucoup de ces écœurantes pâtisseries (pour paraphraser un célèbre corse).

    C’est dommage, le niveau général en audio sans fil est très bas, et il tends à le rester, tant mieux pour ceux qui ont des projets sérieux, tant pis pour les clients.

    Commentaire par CMGT — décembre 17, 2014 @ 4:36

    • Bonjour, c dommage de critiquer de tel merveille je parle la du phatom, les gens qui parle sur ce site n ont rien compris au concept,restez donc avec vos bout de fil vos petit haut parleurs LG.Franchement c pas sérieux du tout vos discours.

      Commentaire par Benoit — janvier 29, 2016 @ 3:16

  3. Bonjour JiPi

    Je ne connaissais pas, j’ai découvert Devialet ce matin en parcourant Google news, et j’ai fait passer l’article et un lien Devialet à un copain.

    Cocorico, en France on sait faire des amplis avec des performances qui déchirent.

    Et voilà que tu les as habillés pour cet hiver et le prochain :))

    Je ne suis pas assez riche pour me faire avoir.

    Passe de bonnes fêtes

    Commentaire par jacqueline73 — décembre 17, 2014 @ 5:55

  4. Et oui , de la con toujours con ,on fait croire tout et n’ importe quoi a gens et il le croix …….

    Commentaire par fado — décembre 17, 2014 @ 6:44

  5. franc direct et clair
    Bravo

    Commentaire par Pascal Jimmy Ramsamy — décembre 17, 2014 @ 8:49

  6. Bonjour à tous,

    OK sur certains délires marketing, par contre je ne vois pas pourquoi ce qui est annoncé en termes de chiffres serait ridicule. Ca n’a rien de tellement incroyable, et si c’est vrai la performance est à saluer. Jipi, as-tu vu des mesures ? As-tu écouté les bestioles ? Pourquoi affirmes-tu, de manière très péremptoire je trouve, que c’est délirant ?

    Pourquoi le SAM serait-il foireux ? D’ailleurs, en quoi consiste-t-il ?

    HP à bobine courte ? Moins compliqué, certes, plus fiable certainement pas. Bourré d’offset dynamique (et donc générateur de disto et de vieillissement prématuré pour le HP) sauf en underhung, mais avec les débattements annoncés on retomberait bien gentiment à 70dB à 1W (remarque, ça justifierait pleinement les 3000 W, sauf que la bobine ne les tiendrait pas ;-))

    Je pense qu’il faudrait que tu tombes toi aussi sur autre chose que des lecteurs nouvelles technologie grotesques qui boivent toutes les stupidités les plus crasses. J’ai regardé environ la moitié de la vidéo #50, et le contenu est globalement très correct et plutôt pédagogique (mais trop long à mon goût) : félicitations. Mais si on cherche la petite bête, on peut aussi facilement t’épingler. La virulence de ton intervention m’aurait fait penser à plus de rigueur de ta part.
    Exemple choisi sur la vidéo #50 :

    « C’est simplement la notion de … on va prendre l’intensité sonore qu’on reçoit, qui est une … on va dire une notion de puissance qu’on va mettre dans une enceinte acoustique par rapport à une intensité sonore qu’on va percevoir ». C’est quoi ce charabia à propos des dB ??? C’est une intensité ou une puissance ? On la reçoit ou on la perçoit ? Et si je voulais user de rhétorique visant à décrédibiliser cet extrait choisi, ce serait simple, même si en tant que lecteur averti je « vois » bien ce que tu as voulu dire. Par exemple :

    « Mais qu’est-ce que c’est que ce blogueur qui se prend pour un prof de physique ? Les dB en acoustique sont le plus souvent calculés à partir d’une pression, aucun besoin de faire appel à une quelconque puissance dans une enceinte (laquelle ? Electrique ? Acoustique ? Et entre les deux, on est linéaire ?) ou une intensité (pour laquelle nous aurons quand même égalité entre NIVEAU de pression acoustique et NIVEAU d’intensité acoustique dans le cas particulier des ondes planes). Quant à leur justification, elle se trouve plus dans la représentation graphique aisée de phénomènes à grande dynamique que dans notre système auditif, pour lequel les dB, même pondérés A ou une quelconque autre lettre de l’alphabet, n’ont jamais montré une corrélation convaincante avec la sonie. »

    Et encore, là, j’ai justifié, j’aurais pu me contenter de « c’est grotesque » ou de « faut arrêter de prendre les gens pour des cons ».

    Merci de ne pas tomber dans les travers que tu dénigres toi-même, cela entame la (supposée du peu que j’ai vu de la vidéo #50) bonne qualité de ton blog !

    Commentaire par phuphus — décembre 17, 2014 @ 9:52

    • Mise à jour : quelques corrections sur certains points :
      ———————————–

      Si il faut que je me justifie avec de telles données absurdes…

      Très bien (en vrac, je vais pas y passer des heures non plus) :

      20-25Khz 20KHZ +-0.5db : déjà c’est la salle qui fera la courbe en dessous de 200Hz. Je défie quiconque d’obtenir ça, surtout qu’ils décrivent leur enceinte comme omnidirectionnelle.
      105dB à 20 Hz : il suffit de calculer le débattement qu’il faut à deux HP de 15 cm pour faire ça.
      En plus, avec « 0 bruit et 0 distorsion ». C’est pas moi qui le dit.
      3Kw : c’est du PMPO ? 3Kw de quoi ? De consommation ? En crête ? On n’en sait rien.
      105 dB ? 105dB de quoi ? A quelle puissance ? A quelle distance ? Dans quelles conditions ? Aucun sens. Je doute que ce soit en champ libre…
      Je parle pas du coté « sphère pulsante » alors que ce sont des pistons.
      Omnidirectionnel avec un HP devant. On y croit à mort.
      Stéréo avec un HP devant. On y croit à mort
      La pression de 1.2 tonnes. Ca en jette ! Au fait, la pression atmosphérique, c’est en gros 1kg/cm². Si je fais le vide dans un cube de 33cm de coté, y a 6 tonnes de pression au total sur ses faces. Alors, bon, dans ce sens ça fait déjà moins impressionnant comme expérience, pourtant, on est dans des valeurs 5 fois plus grandes. On a vite fait d’avoir des chiffres considérables de pression en acoustique. En fait les 1.2 tonnes, c’est la pression pour fermer les coquilles. C’est une affirmation que j’ai lue et qui était incorrecte. Mais bon, cette donnée, pour le peu n’a VRAIMENT aucun intérêt. D’ailleurs, je ne comprends pas vraiment pourquoi faut-il de la pression pour fermer cet appareil. Serait-il alors indémontable ?
      Et la, je n’ai que les données publiées. Aucune n’a de sens.

      Le HP à bobine courte fragile ? Mes HP sont à bobine courte. Ils ont une course de +/- 37mmm avant de sortir de l’entrefer. La bobine fait 6 pouces et le HP supporte 3.2kW en continu à 20Hz. Désolé, je peux trouver des HP à bobine longue fragile aussi. Leur système à bobines multiples est complexe et fait pour faire « original ». Faut lire le brevet (ce que j’ai fait) et je défie d’obtenir un déplacement linéaire garanti. Faut pas oublier qu’il faut 3 amplis avec. Plus le soft de pilotage.

      Le SAM n’est qu’une forme d’asservissement par le courant circulant dans la bobine sans capteur de vitesse. Ce sont des procédés qui existent sous un lot de variantes et c’est imbrevetable. C’est parce qu’il faut des données à mesurer sur les enceintes (courbe d’impédance et de déplacement) qu’il le font par modèle. Malheureusement, encore une fois, c’est la salle qui fait le son dans cette zone et ce système marche très mal avec des bass-reflex parce que l’émission vient essentiellement de l’évent dans certaines zones et cela échappe complètement au système malgré des corrélations possibles avec la courbe d’impédance
      . Comme l’a fait remarquer Zlorg, le SAM utilise un autre principe qui a mis récemment dans leur white paper. Il n’y avait aucune informations à l’époque de la part de Devialet et c’est un fonctionnement que j’ai déduit des affirmations parcellaires. EN fait, c’est beaucoup plus simple : c’est un asservissement sur un modèle purement numérique. Quid de la qualité du modèle, mystère, mais il ne doit pas être spécialement complexe, sinon, on aurait déjà le brevet qui traine. Néanmoins, ça ne change absolument rien à la logique fondamentalement incorrecte du principe. Encore une fois, ce qui est dit, c’est que l’enceinte sort l’onde telle qu’elle est enregistrée. Ils font comment avec des bass-reflex, des passifs ou des multi HP de graves ? Ça n’a aucun sens; tout ce qui pourrait être (à peine) garanti est que le déplacement d’un HP unique soit proche de l’onde enregistrée. Comme d’habitude, c’est le chapelet d’acronymes prétentieux, d’affirmations péremptoires sans aucun sens. Pourtant, je vais pas chercher du concept avancé ici.

      Maintenant, j’ai toujours admis les imperfections de ce que je fais parce que je n’ai pas le temps pour pouvoir faire mieux (ou alors je ne fais rien). C’est assumé, je n’ai rien à vendre et je n’ai pas la prétention de Devialet sur ce point. Quand on s’appelle Devialet et qu’on ment effrontément avec des chiffres totalement fantaisistes parce que le marketing en fait des caisses pour épater la galerie, je considère que je ne suis pas dans ce contexte.
      Ils ont une équipe de COM, ils ont des moyens considérables (ils s’en vantent à mort), ce sont des pros. Alors faire la comparaison biaisée entre ce que je fais avec tous les défauts que je concède et l’arrogance de Devialet, désolé, mais c’est un peu facile. Si j’étais un professionnel qui fait de la pub comparative, OK, pourquoi pas. Mais je me permets légitimement de regarder de plus près quand on est celui qui a « révolutionné la hifi depuis plus de 40 ans ». Et même si mes contenus sont merdiques, je n’atteint (enfin j’espère) pas ce niveau de stupidités. Si c’est le cas, j’arrête tout de suite. Faudrait comparer ce qui est comparable.

      Oui, sur ce sujet j’ai lu cette presse pseudo technique. Pourquoi ? Parce que c’est la seule qui en parle. Et même sur France Info, j’y ai eu droit en boucle ce matin.

      Manifestement, mon fond de pensée n’a pas été compris : leurs appareils sont des excellents produits d’ingénierie industrielle totalement corrompus par un marketing qui manipule des chiffres qu’il ne comprend pas et il les répète ad-nauseam dans toutes ces vidéos. Et c’est ça que me sort par les yeux.

      Si je comprends bien, si je dis que la terre a 6000 ans est une grosse connerie, faudrait que je développe ? Parce qu’on est à ce niveau.

      Finalement, je le fais quand même; j’y crois pas.

      J.

      Commentaire par jipihorn — décembre 17, 2014 @ 10:38

      • Bravo quand la qualité du son ce résume à des chiffres à des analyses bidon voilà ce que ça donne,vous n ‘avez rien compris au concept devialet dommage pour vous. RESTEZ dans le monde de la préhistoire audio c’est votre truc c bien.

        Commentaire par Benoit — février 24, 2016 @ 2:55

  7. 105 db à 1 m et il faudrait 3 Kw ?
    c’est quoi ce rendement pourri

    la com permettra sûrement de piéger des gogos

    je préfère conserver mes Philips 22rh541
    pour ceux qui ne connaissement pas ce sont des enceintes amplifiées de 40w avec boomer asservi
    Philips utilisait un piezo monté dans le cache-noyau du boomer pour mesurer l’accélération réelle du boomer

    capables de produire 105db à 1m avec leurs 40w ?

    un gros défaut , ce n’est pas sans fil mais çà fonctionne encore après 40 ans

    Commentaire par michel29 — décembre 17, 2014 @ 9:58

  8. « Le Phantom sera vendu à partir de 1.690 euros, un modèle plus puissant (3.000 W) étant facturé 1.990 euros. Plusieurs Phantom peuvent fonctionner ensemble, en configuration stéréo, multicanal (pour le home cinéma notamment) ou multiroom, permettant de sonoriser toutes les pièces d’une maison ou d’un bâtiment. »

    ah ouais… quand même. J’imagine tout de suite le home cinéma 7.1…

    Commentaire par panda — décembre 17, 2014 @ 10:07

  9. Bonsoir,

    merci pour tes explications Jipi.

    Toi et moi savons pertinemment que 20Hz à 105 dB est inatteignable avec deux HPs aussi petits. Mais toi et moi savons aussi pertinemment que ce n’est pas ce que veut dire la spec en question. Sur ce point de vue, la spec suivante est par exemple plus honnête (cliquer sur « technical data » et « measurement » à droite) :
    http://www.neumann-kh-line.com/neumann-kh/home_en.nsf/root/prof-monitoring_discontinued-monitors_studio-products_O300#

    mais encore une fois, nous savons bien que la Hi-Fi ne procède pas du tout de la même manière. Donc je trouve que le ton et le contenu de ton billet sont très largement disproportionnés à côté de l’imprécision de la spec technique du bousin, qui ne fait rien de mieux ou pire que les idioties de n’importe quel constructeur d’enceinte dans ce domaine (ce n’est pas une raison pour faire comme les copains, je n’ai pas écrit cela). Ecrire par exemple que tu attendais mieux compte tenu des prétentions de la boîte, comme je l’ai fait à propos du début de ta vidéo #50, aurait été juste. Le torrent d’insultes est de trop.

    Les +/- 0.5dB en dessous de 100Hz, tu sais aussi très bien à quoi t’en tenir : c’est du champ libre. Le reste, c’est affaire de mise en oeuvre. Et si tu crois vraiment qu’une mesure de courbe dans une salle (avec des graves très chahutés) est représentative de ce que l’on perçoit, c’est mal connaître le système auditif.

    Pour les HPs à bobine courte fragiles, tu joues encore sur les mots. La bobine de ton HP est à elle seule plus grande que la membrane des HP du machin de Devialet (au fait, quelle longueur de bobinage pour ta 6″ ? Ref du HP stp ? J’en connais pas des masses qui ont des bobines pareilles). Quant à ton incrédulité face à la capacité d’une société à faire un déplacement linéaire avec le brevet proposé, elle n’est preuve de rien. C’est ton opinion, et tu as le droit de l’avoir, le ton péremptoire et le dénigrement qui en découlent sont une autre affaire.

    Pour le SAM, pourquoi ne peut-on pas commander en boucle ouverte un système à plusieurs ddl ? C’est la courbe d’impédance qui te gêne ? Vois un peu plus loin… Encore une fois, ta non compréhension du système ne prouve en rien son incapacité. Un BR, malgré tous ses défauts, peut très bien s’assimiler à un système linéaire sur une plage de niveaux honnête, et de ce point de vue être corrigé en amont sans asservissement au même titre qu’un clos (même topo pour un passif). On n’a pas attendu SAM pour le faire. Quant au multi HP, si c’est multi amplifié, pas de souci, si les HPs sont en série ou en parallèle, pas plus de souci. Je m’étonne que tu ne cites pas plutôt les enceintes avec linéarisation de l’impédance (compensation de l’impédance motionnelle, par exemple), où là il n’y a plus aucun lien entre ce que l’on mesure et le HP, à part peut-être la résistance au courant continu. Je pense vraiment que tu n’a pas compris SAM (mais je peux me tromper, je n’ai pas lu le brevet ! C’est juste que les raisons que tu donnes ne sont pas valables dans l’absolu), même si selon toi le concept ne serait « pas avancé ». Un lien vers le brevet, que je puisse voir par moi-même ? Enfin, si le but serait d’avoir un DEPLACEMENT d’un HP proche de « l’onde enregistrée » comme tu sembles le penser pour un système selon toi correct, on obtient un magnifique double dérivateur : je te laisse un tel système, je n’en veux certainement pas chez moi.

    Même question que pour leur nouvelle enceinte : as-tu écouté ce que donnait SAM ? Ce serait au moins un point de départ pour pouvoir donner ton avis (mais juste un point de départ…). Mieux, as-tu fait des mesures en champ libre avec et sans SAM ? Là, on discuterait sur du concret. Encore mieux : des tests psychoacoustiques dans une salle réelle, avec et sans SAM ?

    Aucune de tes unités de pression n’est bonne. Encore une fois pourquoi pas, je comprends ce que tu veux dire. Par contre, la comparaison avec ta boîte de 33cm de côté, c’est deux poids deux mesures. Quant à « On a vite fait d’avoir des chiffres considérables de pression en acoustique », 105 dB (que tu as l’air de considérer comme beaucoup pour l’enceinte citée) ça fait 3,6 Pa de pression acoustique (donc 0,000036 bars, ou encore 0.0036% de la pression atmosphérique sur un signal carré (sic) : c’est vrai que c’est énooooooooooooooooooorme ! Voulais-tu plutôt parler de la pression à l’intérieur d’un coffret ?

    Je remarque que tu t’es justifié sur des données que tu n’as pas citées dans ton premier billet : bof comme méthode. Mais pour le coup, elles étaient en effet (un poil) plus critiquables que celles que tu as prises en exemples à l’origine. Sans être omnidirectionnelle stricto sensu, une enceinte qui arrose à +/- 60° dans le haut-medium et l’aigu pourra être considérée comme non directive FAP. Pour la puissance, le jour où la Hi-Fi donnera des puissances AES, on boira le champagne, et la remarque que tu fais s’applique à absolument toute la Hi-Fi : t’as une dent contre Devialet ? Je peux comprendre, mais à ce moment-là prends des arguments qui ne s’appliquent pas aux autres.

    Le marketing m’horripile tout autant que toi, je n’en fais pas un cheval de bataille malhonnête, surtout quand je n’ai pas encore mesuré / écouté le machin. Là, tu ne fais pas mieux que tes « ennemis ». Et je ne fais pas deux poids deux mesures parce que eux sont des pros et que tu es un particulier : en les dénigrant, tu te mets à leur niveau. Il est donc normal que je te renvoie la balle sur les imprécisions de la vidéo #50 (encore une fois, je la trouve bien faite, c’est juste pour te montrer que quand on veut trouver la p’tite bête, on la trouve, et que de ce point de vue je ne te trouve pas fair play avec le marketing Devialet qui n’est pas pire que le reste de la Hi-Fi).

    Quant au créationnisme jeune terre, non, là on est dans un autre monde. Je fais la distinction entre espoir et espérance : c’est du même acabit entre crédulité et foi.

    « Finalement, je le fais quand même; j’y crois pas. »
    Les gars du marketing doivent penser la même chose d’eux-mêmes quand ils regardent plusieurs années en arrière 😉

    Commentaire par phuphus — décembre 18, 2014 @ 12:21

  10. De mon point de vue, Jipi n’as fait que comparer des ordres de grandeur, et quand bien même, la malhonnêteté de Devialet (pro) surpasse l’imprécision de Jipj (amateur).
    Bien que client aux « imprécisions » flatteuses, la plupart des fabricants d’enceintes sérieux, communiquent le rendement de leurs enceintes en Db/w/m et moins la pression acoustique maximale en Db (à 1 m faut il deviner).
    De plus, Devialet fait deux choses discutables :
    -Ils admettent les règles absolues de la perfection sonore, ce qu’aucun autre n’as fait avant (peut être est ce du au fait que les philosophes eux mêmes ne peuvent la concevoir)
    -Ils prétendent, PFFFFFFFF (éclat derire étouffé), atteindre celle ci avec des pistons en plastique blanc, LOOOOOOL!

    Même Bose parait sérieux face à de telles bouffonneries fantasmatiques et désopilantes.

    Vous vous disputez pour des centimes à la tonne tandis que Devialet vous vole des millions au gramme.
    Quand un constructeur se compromet à ce point, nous devrions l’épingler jusqu’à ce que l’équipe marketing soit renvoyée à sa place…
    Au marché entre le vendeur de sacs a main Luigi Vuitoni et le marchand de bibelots en plastique car c’est là la place des bonimenteurs!

    Commentaire par CMGT — décembre 18, 2014 @ 1:24

  11. Rien d’étonnant, le discours marketing ne fait que masquer l’absence de réelle innovation. Pas de quoi se mettre la rate au court-bouillon non plus. D’autant que le modèle économique laisse sceptique. Le capital-risque est un mode de financement qui se comprend dans le cadre du développement de programmes informatiques sur un marché où les besoins sont par définition évolutifs. Et pourtant, même sur ce marché à fort contenu d’innovation, n’importe quel investisseur dans ce secteur confirmera que sur 10 projets financés, 8 partent avec l’eau du bain.
    En revanche, dans le monde de l’audio, la niche de la convergence des media (numérique/analogique, dématérialisation) est un marché « low-end » où personne n’ira dépenser des fortunes. Quant à la partie audio pure, il y a longtemps qu’on ne fait que réinventer la roue. Le scénario est probable, un tour de table de plus, peut-être deux, et les investisseurs jetteront l’éponge.

    Commentaire par Steve — décembre 18, 2014 @ 1:34

  12. Réinventer la roue, n’est pas un mal en soi, Ettore Bugatti, à bien été le premier à monter des jantes alu à déchaussage rapide en compétition.
    La type 35 (car cet elle qui as inauguré ces jantes) en aurait elle été si extensionnelle sans?
    Une jante taille basse de compétition en Magnésium montée de slicks as t elle la même incidence sur le comportement routier de la voiture qu’un tas de tôle embouti monté de pneus bas de gamme?

    Commentaire par CMGT — décembre 18, 2014 @ 1:50

  13. Ahh, depuis que l’homme est homme (femme surtout ), il croit au Père Noël, à Dieu, aux contes de fées, l’imaginaire est une partie intégrante du cerveau humain ! L’enceinte se nomme Phantom. C’est tout de même un signe, non ? Jipi, là, vous cassez du rêve…. C’est cela que les gens achètent à Monsieur Deviallet ! Sinon comment expliquer le succès des sacs Hermès ? C’est au versant féminin de l’acheteur qu’il s’adresse ! Faire du 16 Hz à + ou – 2 db dans une friteuse SEB ! Je l’ai toujours rêvé, Deviallet l’a fait, je le mérite bien !

    Commentaire par METZGER Claude — décembre 18, 2014 @ 11:35

  14. Encore une fois, ça n’est pas le coté technique qui est en cause. Même si je ne suis pas fan de ce genre de produits (l’enceinte), il me semble difficile de faire mieux que ça avec ces contraintes.
    Pourquoi, alors que les chiffres réels suffiraient parfaitement à asseoir leur position, faut-ils qu’ils en rajoutent au point ou ça ne devient plus crédible un instant ?

    L’histoire de Devialet racontée par Calmel et ses déboires est beaucoup plus intéressante (y a une vidéo qui traine la dessus).

    J.

    Commentaire par jipihorn — décembre 18, 2014 @ 12:31

  15. Pour avoir connu ça dans une vie antérieure, avec des investisseurs comme Bernard Arnaud et consorts au capital, les fins de « quarter » doivent être rock and roll et on doit plus parler « deals » et « closing » que bande passante et réponse en fréquence… Ces gens là font rarement du tourisme dans les entreprises dans lesquelles ils investissent.

    Commentaire par Steve — décembre 18, 2014 @ 1:05

  16. La qualité d’une boite ne se juge pas aux fonds qu’elle va lever. Malheureusement, maintenant, c’est devenu le critère qui est mis en avant. Comme si Arnault ou Niel étaient compétents dans le domaine de l’audio.
    Si y a bien une chose qui ne m’impressionne pas, c’est bien ce genre de critère. L’argument d’autorité par excellence.

    J.

    Commentaire par jipihorn — décembre 18, 2014 @ 2:13

  17. Je suppose que le name dropping est surtout là pour assoir une visibilité et une notoriété rapidement. Et au passage récupérer une aura de luxe (Arnaud) et de trublion de la technologie (Niel). Bref un plan com prêt à l’emploi, quelque chose qui parlera au petit investisseur qui est en chacun d’entre nous.

    Le plus intéressant dans ces cas là c’est d’identifier leur relais, qui dans la presse papier ou numérique va reprendre tel que leur communiqué, qui va ajouter une phrase ou deux permettant de prendre un peu de distance, qui va s’enflammer contre (ah la j’ai une petite idée 🙂 )… bref un bon indice du travail fait à la va vite de ceux qui sont censés analyser en plus d’informer.

    Commentaire par panda — décembre 18, 2014 @ 2:34

  18. Bonjour jipi,
    Je suis tout à fait d accord avec toi, les exploits technologique dans le monde audio aujourd’hui relève plus des compétence d individus qui ont soit beaucoup d influence ou sortit de je ne sais qu elle école de commerce !!!
    La recette la voici
    Prenez un montage existant
    Faite assez de modification pour qu on pense que c est votre création même si sa n apporte rien de mieux
    Trouvez un AS du marketing
    Vendez votre produit 20 fois plus cher que ce qu il vous coûte
    Et vous avez entre les mains un montage qui révolutionne le monde audio !!!!
    Bienvenue dans le monde idiophile d aujourd’hui
    Ya de quoi être dégouté !!!!!!!!
    Riviere Quentin

    Commentaire par Habitat solutions — décembre 18, 2014 @ 2:42

  19. 1.690 euros le petit modèle, 1.990 euros le plus grand. 299 euros dans le boitier routeur (indispensable).
    En la regardant s’animer sur le site devialet il faut reconnaitre qu’elle est sympa, il y a un coté ludique.
    Mais voila sympa pour une enceinte sans fil (il y a aussi un usb & un toslink), avec les qualités et les défauts de ce type d’enceinte… et le tarif comment dire… a ce prix on en a face des systèmes audio complet plus que costaud et de marque connu et reconnu pour leur production (et avec autre chose que du plastique et un peu d’alu pour la construction).
    Donc j’ai du mal a cerner la clientèle qu’ils visent. Ils auraient visés la tranche 600-800 euros j’aurais compris (car finalement là que l’on retrouve les docks & enceintes sans fil « luxe ») mais autour des 2k…

    Et sinon jipi as tu prévu des frais d’avocat pour tes 2 posts sur devialet 😉

    Commentaire par panda — décembre 18, 2014 @ 3:04

  20. Est-ce cette vidéo trouvée sur 01-Net dont est il est question :

    http://www.01net.com/editorial/637377/devialet-phantom-jusqua-3000w-de-son-tout-rond-video-du-jour/

    Rapidement

    On a deux « journalistes » (dont l’un au moins officie sur une radio du service public, France-Info) qui pour toute investigation s’en sont essentiellement tenus aux dires du fabricant. Comme il est de mise depuis que la presse spécialisée tire sa ressource principale des annonceurs

    On apprend d’entrée de jeu que la Phantom est l’enceinte wifi la plus chère et la meilleure au monde.
    Ca ne risque guère de durer vu la facilité qu’il y a à procéder à la wifisation de n’importe quel appareil.
    Quant à la meilleure au monde… jugée par quels critères et par qui ? Je me souviens que Häagen Dazs en autant de sa crème glacée insipide à tout palais un peu fin.

    Quelques perles à retenir du discours de sieur Devialet « zéro souffle, zéro distorsion […]technologies exceptionnelles qui produisent une émotion comme on n’en a jamais eu auparavant avec un son ultra-dense, un impact réel du son ».

    Assez marrant ; vers 1’42, les deux membranes (non protégées !) ont l’air de se mouvoir dans le même sens et donc de créer des pressions sonores qui s’annulent.

    Avant la conclusion, un mot sur l’esthétique : la forme du bel appareil se situe entre celles d’un diffuseur de désodorisant et d’un étui à savonnette. En plus gros.

    Pour finir, j’en reviens à nos deux journalistes. Tout au long de leur reportage, on les sent coincés, mal à l’aise à louer le Phantom. Que voulez-vous ? le « métier » de nos jours exige de se soumettre à certaines contraintes…

    Commentaire par forr — décembre 18, 2014 @ 11:57

  21. à vous lire, le marketing Devialet porte ses fruits

    Commentaire par druide — décembre 19, 2014 @ 1:22

  22. Demandez-vous simplement quel est le budget « relations presse » de cette boîte. Le but, c’est de faire résonner le « tambour », rien d’autre. Ce qu’ils fabriquent n’a pas vraiment d’importance.

    Commentaire par Paul — décembre 19, 2014 @ 1:28

  23. bonjour
    Avec de telle caractéristiques pourquoi pas sonorisé des salles de concert.
    Les gens con….
    http://fado-audio.net

    Commentaire par fado-audio — décembre 19, 2014 @ 8:30

  24. « Tout, tout ce qui est affirmé est ridicule : 20-25Khz à +-0.5dB, 3Kw, 105 dB, 1.2 tonnes de pression »

    Peut-on compter sur toi pour faire un mea culpa si les specs ne s’avèrent pas mensongères pour un sou? D’ailleurs tu te trompes dans presque tous tes chiffres, ils parlent de 20-*20KHz* à +-0.5dB, 3KW *crête*, les 105 dB SPL on imagine bien que ce n’est pas avec un sinus à 16Hz ce n’est pas ce qu’ils vendent, et 1.2 tonnes de pression pour *fermer l’enceinte*. La pression interne est équivalente à 174 dB SPL. Ces chiffres je les sors du whitepaper http://images.computeraudiophile.com/graphics/2014/1216/Devialet-PHANTOM-White%20Paper.pdf

    Quant à SAM tu n’as pas compris comment il fonctionne. Il n’y a aucun asservissement (pas de feedback), il s’agit d’une correction temporelle liée à la modélisation de la physique des HP, jamais fais à ce jour à ce que je sache. Plus d’info la http://www.klangpunkt.de/upload/bilder/aktuelles/Devialet/Devialet_-_White_Paper_-_SAM__ADH_Technologies.pdf et un graphe pour comprendre ici: http://en.devialet.com/speakers/kef/kef-ls50

    Le premier feedback (à ma connaissance) d’un utilisateur de forum qui a effectivement écouté le produit aujourd’hui même semble indiqué qu’effectivement c’est bien plus qu’une enceinte active à très bon rendement. Avant de se prononcer sur le son il faut aller l’écouter, et sur les chiffre il faudra la mesurer! http://www.forum-audiophile.fr/amplis/devialet-d-premier-120-200-250-400-800-t11107-2955.html#p659983

    Commentaire par zlorg — décembre 19, 2014 @ 5:24

    • Ok, ok, j’avais dit 20-25KHz à +/- 0.5dB; c’est 20-20Khz. Ce qui en gros ne change strictement rien. Qui dit que les 105 dB ne sont pas tenus à 20Hz (et non 16 Hz) dans leur affirmations avec une bande de 20-20Khz à +/- 0.5dB. Faudrait savoir. La courbe de réponse est-elle affirmée jusqu’à une certaine puissance ? Je ne crois pas. Et c’est bien la le reproche que je fais à leur marketing : des chiffres décorrélés qui entretiennent bien l’ambiguïté. 3Kw crête ? Ben oui, ca reste 3KW affirmés. D’ailleurs, je me demande quelle est la puissance continue disponible. Pourquoi n’est-elle pas donnée ?

      Effectivement, les 1.2 tonnes sont celle de la presse qui fabrique l’appareil (ce qui n’est plus du tout impressionnant dans ce cas de figure – faut-ils qu’ils soient désespérés à ce point pour mettre un tel paramètre sans intérêt en avant ?). J’ai été trompé par des posts qui parlaient de niveau de fusée au décollage et de 1 tonne de pression sur les parois. C’est une erreur de ma part, j’en conviens. La ou je veux en venir au départ, c’est l’utilisation de fausses analogies illustrée justement par ce 174 dB. Est-ce sérieux de comparer une pression interne avec ce que peut émettre une fusée à l’extérieur. Devrais je remarquer que le record de niveau dans une voiture est de plus de 180 dB ? Et donc, 174 dB, oui, probablement (je n’ai pas abordé cette valeur qui est tout à fait plausible). Et alors ? Finalement ma confusion sur 1.2 tonne a caché le truc encore plus idiot des 174 dB de pression interne. J’ai des souvenirs que ce sont des ordres de grandeurs que Velodyne avait dans ses caissons. Franchement quand Calmel dit que son enceinte fait le bruit d’une fusée au décollage, est-il crédible un instant ? Il est descendu dans mon estime considérablement.

      Pour le SAM, je suis déçu. J’avais tiré ma conclusion de la part d’extrapolations sur les maigres données que j’ai pu compiler et les moyens de le faire; leur white paper n’était pas encore dispo à l’époque quand c’est sorti et j’en étais resté la. Leur système de modélisation est encore plus problématique. Quelle est la véracité de leur(s) modèle(s) ? Et puis, si, il y a feedback. Sur leur modèle justement, dans le domaine temporel. C’est une correction d’erreur classique où l’enceinte est substituée par un modèle; la méthode est absolument identique fondamentalement. Mais j’en reviens sur la critique originale sur le principe vicié du système, que ce soit celui que j’avais imaginé ou celui décrit : ils ne peuvent pas garantir que l’enceinte va reproduire le signal par définition. C’est encore une fois un système qui parait astucieux, mais qui ne résout pas le problème : il n’y a aucune méthode possible de correction d’enceinte électriquement parlant, excepté en un point. Or, leur système est réglé d’usine et, malheureusement, la salle finale fait tout le son dans ces zones (<200HZ). Le résultat est simplement une égalisation au plus, même si il s'en défendent. Le seul point positif que je vois est la limitation en débattement, mais encore, si l'enceinte n'est pas celle prévue ou si il y a un bug/corruption interne, il n'y a pas de protection. C'est d'ailleurs à cause de cette affirmation de limitation du débattement que j'en avais déduit qu'ils mesuraient le courant circulant dans le HP.
      Ça me fait penser que je pourrais faire aussi un SAM, qui serait probablement meilleur, plus simple et adaptée à l'enceinte réelle (la, je me demande si ça serait pas brevetable). Mais j'en conviens, j'avais imaginé trop bien. Leur système a plus de problèmes intrinsèques que celui auquel j'avais pensé. Dommage, mais qu'importe, il reste le coté fondamentalement faux. La correction par modélisation existe depuis longtemps. La transformée de Linkwitz en est une très simple du 2eme ordre. Il existe d'autres versions pour le bass-reflex par exemple. Je dois avoir quelques publications de l'AES de correction par modélisation de différentes configurations. C'est fait en analogique, mais ça ne change pas grand chose; il suffit de faire un mapping bilinéaire en Z pour avoir le dual. Il n'est pas du tout exclus qu'il y ait des exemples dans IEEE ou AE sur les publications récentes que je n'ai pas. C'est pas parce que c'est dans le domaine numérique que c'est tout à coup révolutionnaire. Ces techniques ont de grosses limites et sont finalement sans grand intérêt réel par définition. Mais j'avoue, j'avais imaginé trop loin.

      Alors non, ça n'est certainement pas nouveau comme principe. Et c'est très limité car on n'a même pas de modélisation correcte universelle d'un HP. C'est le métier de gens comme Klippel et c'est extrêmement compliqué. Je doute qu'ils aient modélisé les comportements chaotiques des évents à fort niveau, l'absorbant interne dont les caractéristiques varient considérablement d'une manière non linéaire. Je ne parle pas de l'échauffement, de la résistance des câbles, des disparités mécaniques et coté hautement non linéaires de certains paramètres qu'on ne sais même pas mesurer exactement. Leur modèle doit être relativement simple pour être stable.

      Par contre, et c'est la que je remercie chaleureusement Zlorg : repérer mes erreurs, vérifier les sources et corriger. 10/10 pour la méthodologie.

      J'accepterai sans problème de faire mea-culpa si les chiffres de Devialet sont justes. Mais comme ils sont systématiquement incomplets et ambigus (ou des mensonges éhontés), je n'ai absolument aucune inquiétude.

      Merci beaucoup.

      J.

      Commentaire par jipihorn — décembre 19, 2014 @ 10:28

  25. Au passage j’aimerais préciser que je déteste leur communication. Je déteste celle d’Apple également que je trouve proche. Ce n’est pas pour ca qu’ils font de mauvais produits même s’ils veulent nous faire manger une soupe d’hyperboles. Les produits restent exceptionels.

    Commentaire par zlorg — décembre 19, 2014 @ 5:35

  26. On peut effectivement discourir à loisir autour des « mérites » des solutions développées par Devialet et du marketing utilisé pour les vendre. Mais, j’attends avec intérêt le compte-rendu de quelqu’un qui, comme moi n’y connaissant rien, aura été écouter ce qu’ils fabriquent. On fait dire beaucoup de choses aux chiffres, mais le juge de paix de tout ça, ce sont tout de même les esgourdes du consommateur.

    Commentaire par Marc — décembre 19, 2014 @ 5:37

  27. Pour ma première contribution, tout d’abord un grand bravo à Jipihorn pour ce blog iconoclaste, varié et particulièrement pédagogique. Cela étant dit, je trouve que ce dernier coup de gueule est un peu déplacé, vu que le produit vient à peine de sortir et qu’aucun test crédible et indépendant n’a encore confirmé ou réfuté les performances annoncées par le constructeur. Je crois que personne ici ne fait confiance à des sites comme gizmodo, 01net, le figaro et même celui du constructeur etc… pour de l’information technique crédible. Pour info, des pratiques similaires (entre le marketing et la presse) existent à chaque lancement d’une nouvelle voiture. Moi-même étant électronicien dans le secteur de l’automobile, c’est une triste réalité et je vous rejoins sur la déception des équipes techniques sur les agissements maladroits des équipes de communication. Par contre, la moindre des choses serait de laisser à Devialet le bénéfice du doute quant aux performances de leur nouveau produit…

    Commentaire par tamtab — décembre 19, 2014 @ 10:37

    • Je ne mets pas en doute les performances du produit, je parle du délire marketing qui veut trop en faire et qui en est réduit à dire des trucs qui ont aucun sens. Et ces trucs sont ceux que l’on trouve justement sur ces sites dont les « journalistes » ne voient même pas l’énormité.
      Faut commencer à lire et comprendre le fond du sujet.

      J.

      Commentaire par jipihorn — décembre 19, 2014 @ 10:46

  28. Et je rajouterais au passage que bien que plus compétent que la moyenne en électronique, l’auteur de ce site est lui aussi capable d’imprécisions ou même d’erreurs grossières de compréhension sur divers sujets. La vidéo sur le brevet du convertisseur I/V de Devialet par exemple, et surtout sur la partie d’introduction sur le fonctionnement interne du PCM1792…

    Commentaire par tamtab — décembre 19, 2014 @ 10:41

    • Je n’ai pas de soucis avec ça, mais je voudrais dans ce cas les explications alternatives plutôt que de dire « erreurs grossières de compréhension sur divers sujets. La vidéo sur le brevet du convertisseur I/V de Devialet par exemple, et surtout sur la partie d’introduction sur le fonctionnement interne du PCM1792 ». Pourquoi avoir attendu si longtemps ?

      Celle du PCM1792, y a intérêt à avoir du solide, car ce que j’ai fourni (descriptions et données) est directement issu des documents des concepteurs chez Burr Brown présentés à L’AES. Ca n’empêche pas, bien sur, que je me sois trompé.

      Alors, j’attends avec impatience une description, ça sera avec plaisir qu’elle sera publiée. Finalement ce qui compte, c’est la justesse qu’importe d’où elle vienne.

      J.

      Commentaire par jipihorn — décembre 19, 2014 @ 10:57

  29. Zlorg,

    « Quant à SAM tu n’as pas compris comment il fonctionne. Il n’y a aucun asservissement (pas de feedback), il s’agit d’une correction temporelle liée à la modélisation de la physique des HP, jamais fais à ce jour à ce que je sache. Plus d’info la http://www.klangpunkt.de/upload/bilder/aktuelles/Devialet/Devialet_-_White_Paper_-_SAM__ADH_Technologies.pdf et un graphe pour comprendre ici: http://en.devialet.com/speakers/kef/kef-ls50 »

    * Ampli ADH
    Le concept fait immédiatement penser à une correction aval inspirée du current dumping du Quad 405 où l’étage de sortie en classe C aurait été remplacé par un classe D.
    Cette possibilité fait mention d’un chapitre entier dans cet article du JAES de janvier 1980 de Vanderkooy et Lipshitz :
    http://www.aes.org/e-lib/browse.cfm?elib=4007

    * Ampli classe A specifique
    Afin de fournir autant de courant en classe A que possible sans échauffement excessif, il est fait appel à une configuration de polarisation non linéaire. C’est de la classe A glissante, il s’en est utilisée une multitude de variantes. Dont une très simple consiste à une charge d’un suiveur par une source de courant continu variable à la demande.
    C’est une sophistication de la White Cathode Follower (White est le nom de son inventeur) et est du à P.L. Taylor de l’université de Salfor qui l’a utilisé… en classe B : article paru dans Wireless World en juin 1973 et présenté en France par Rémi Lafaurie dans la Revue du Son en novembre 1974.

    * Conversion numérique analogique « Magic Wire »
    Cette conversion courant-tension fait appel à la chute de tension dans une résistance.
    L’entrée de l’étage d’amplification qui suit est donc soumis à une variation de tension où tous les condensateurs parasites viennent fortement influer sur le résultat.
    Un étage d’entrée dit à masse virtuelle qui n’en voit qu’une infime se comporterait de façon plus linéaire. Il reste bien une résistance de charge, mais elle est montée entre la sortie et l’entée inverseuse d’un étage contre-réactionné selon une configuration nommée transrésistance.

    * Damping factor / impédance de sortie
    Son influence est considérée comme négligeable sur un HP dès lors que l’impédance de sortie est inférieure à 0.1 Ohm. On retrouve ici une valeur très élevée comme celle dont se réclame le papier blanc sur les amplis à correction d’erreur. Avec un peu de résistance négative, très facile à obtenir, le concept du damping factor n’a plus aucune signification.

    * SAM
    Un concept identique a été exposé dans cet article d’avril 1991 du JAES par David Birt :
    http://www.aes.org/e-lib/browse.cfm?elib=5989
    Une caractérisation au protocole sévère de l’enceinte doit préalablement être réalisée et un modèle mathématique exact établi.Il s’agir d’une correction a priori. Aucun changement dans le comportement du haut-parleur avec le temps, entre deux exemplaires, ou selon les conditions d’environnement sonore et athmosphérique n’est pris en compte.
    Cette technique serait bienvenu en production industrielle à la chaîne, telle que présentée, ses résultats sont aléatoires

    *
    Que cette marque ait matérialisé toutes ces idées est une excellente chose, voire un exploit.
    Mais il est du droit et du devoir élémentaires des internautes un peu informés de tempérer l’originalité débordante dont elle se vante en rendant à César ce qui appartient à César.

    Commentaire par forr — décembre 20, 2014 @ 12:35

  30. J: Je crois en fait qu’on est tous d’accord.

    Toi, moi et M. Camel disons que ce produit ne devrait pas exister. Car c’est, d’après notre appréhension traditionnelle de ce qui se fait en acoustique, impossible. Pour te citer, à propos des spécifications « Tout, tout ce qui est affirmé est ridicule », « C’est grotesque. ». M. Camel: « Le Phantom est un produit qui ne devrait pas exister », « il a fallu remettre en question les règles de l’acoustique ».

    Notre seul point de désaccord est sur la véracité ou non de ces chiffres. Moi ce que j’en dit, c’est que sans mesures indépendante on ne peut pas se prononcer. Et des mesures, on en aura certainement d’ici quelques semaines. Si effectivement leur aspirateur de 6L atteint les 20Hz à un volume correct et avec une courbe de réponse en fréquence incroyablement plate je pense qu’on sera encore une fois tous d’accord pour dire que c’est incroyable. Et si au contraire les mesures sont à des années lumières des spécifications on sera également d’accord pour les décendre.

    Forr: J’irai plus loin que toi. Je pense que tous les fabricants d’enceintes ont déjà eu l’idée de SAM, quoi de mieux que de pouvoir contrôler la position de la membrane d’un HP pour être fidèle à la musique? A ce que je sache personne n’a dit « on est les premiers à en avoir eu l’idée » mais « on est les premiers à l’avoir fait ». Beaucoup de gens on beaucoup de bonnes idées tous les jours!

    Commentaire par zlorg — décembre 20, 2014 @ 4:12

    • En fait, on n’est pas dans le contexte ou les chiffres annoncés sont à la limite de ce qu’on pourrait avoir. On est dans le cas ou c’est impossible, hors sujet et/ou en omettant sciemment le vrai contexte tout en en sous entendant un autre.

      Exemples du premier cas : 20-20KHz +/-0.5dB. 0 distorsion. J’affirme avec certitude que c’est impossible.
      Exemples du deuxième cas : il faut 1.2 tonnes pour le fermer. 174 dB de pression interne. Ça n’a aucun intérêt.
      Exemples du troisième cas : 3Kw crête. 105 dB de niveau. Il manque quelque chose pour que ça ait un sens, tout en laissant sous entendre sans dire exactement. Ou, plus subtil, les deux modèles ont un rapport 4 de puissance. Leur niveau maximum ont une différence de 6dB. Ça semble logique. Personnellement j’y crois pas parce qu’il y aura forcément au moins de la compression thermique, vu qu’on est au max (ça reste tout de même du HP électrodynamique). Ou alors, ce niveau maxi est à une autre puissance inconnue.

      Il ne faut pas oublier qu’ils ont fait exactement la même chose pour leurs amplis et quand on compare avec des mesures réelles (Stereophile ou Soundstage Network), on voit immédiatement le contraste entre les affirmations et la réalité. Même si ces mesures sont très bonnes, d’autres appareils font mieux.

      Y a un point sur lequel je m’interroge et ou il n’y a aucune informations, c’est le refroidissement. Je ne parle pas des amplis, mais des haut-parleurs. Même si les 3kW sont crête, je peux admettre que 500W continus seraient pas absurde. Mais il faudra les dissiper, essentiellement dans les deux HP de coté. Comme ce sont des charges closes, que c’est au centre de l’appareil et qu’il est isolé, je me demande comment est géré ce problème. D’autant plus que les bobines ne doivent pas être considérables, et les aimants non plus (néodyme probablement, avec les contraintes thermiques qui vont avec). Quand je vois ce qu’il faut pour dissiper en continu quelques centaines de watts sans que cela produise de la compression thermique et de la défaillance à long terme, je m’interroge.
      Avec ce que je vois sur les photos, je pense que ça supporte beaucoup, beaucoup moins que la valeur crête en continu. Et ça expliquerait pourquoi ils ne publient aucun chiffre de puissance.

      Ça ne m’empêche pas de penser qu’il est quasi impossible de faire mieux dans le genre avec ce type de contraintes. Surtout pour une boite qui, finalement, n’a qu’une expérience courte dans la conception d’enceintes.

      Je pense qu’elle joue aussi sur un effet psycho-acoustique courant qu’utilise abondamment Bose et compagnie. C’est l’effet étonnant de ce qu’on peut obtenir d’un petit HP. J’ai vu pas mal de gens qui étaient étonné du son des petites enceintes en croyant qu’il y a des graves et du niveau. On peut faire du bruit avec deux 15 cm, beaucoup de bruit. Plus qu’on ne le pense. Mais Bose compte sur la distorsion harmonique pour faire croire à la présence de basses. Je pense que Devialet n’en est pas la.

      Mais, ça sera pas demain la veille qu’il y aura un vrai banc d’essai à mon avis. Le pire, c’est que Devialet a tous les équipements possibles et imaginables pour faire les mesures et les publier. Pourquoi faut-ils qu’il publient ces tableaux pour débiles mentaux, plutôt qu’une vraie procédure de test ? La, ça leur donnerait une crédibilité totale. En tout cas de ma part.

      J.

      Commentaire par jipihorn — décembre 20, 2014 @ 7:10

  31. « 20-20KHz +/-0.5dB. […] J’affirme avec certitude que c’est impossible. »

    Je ne peux que dire rendez-vous dans quelques semaines/mois. Vu le buzz autour du produit je pense au contraire qu’on va rapidement avoir un vrai banc d’essai. Optimisme ou naïveté je leur donne le bénéfice du doute. Ils ne pourront pas se relever s’ils ont menti sur ces chiffres.

    « 0 distorsion. J’affirme avec certitude que c’est impossible. »

    Alors la on est d’accord. Tout le monde sait que zero n’existe pas, on est clairement sur du marketing qui sent pas bon. Je ne pourrais jamais défendre un tel procédé. On va dire qu’ils peuvent retomber sur leurs pattes en disant que c’est la disto à la sortie de l’ampli arrondi à la 3ème décimale ou avec une autre cascade de ce type.

    « il faut 1.2 tonnes pour le fermer. 174 dB de pression interne. Ça n’a aucun intérêt. »

    D’accord avec toi sur les 1.2 tonnes. Les 174 dB SPL de pression interne par contre ca indique qu’ils ont du relever des défis techniques liés à cette pression en plus de tous les autres.

    « 3Kw crête. 105 dB de niveau. Il manque quelque chose pour que ça ait un sens »

    On est dans la puissance crête de l’ampli d’un côté. Pas super pour nous mais unité courante dans la hifi grand public. Intérêt anecdotique comme les 174 dB SPL de pression interne. N’ayant aucune info sur les HP, électrodynamiques mais de conception visiblement originale, je ne vois pas comment on peut corréler cette valeur avec la pression acoustique à 1m et donc se prononcer sur l’exactitude ou l’inexactitude de ces valeurs.

    « Pourquoi faut-ils qu’il publient ces tableaux pour débiles mentaux, plutôt qu’une vraie procédure de test »

    Je pense que ce n’est pas à eux de nous donner des chiffres. Regarde: ils nous donnent des chiffres concernant la réponse en fréquence et tu ne les crois pas. C’est donc à des acteurs indépendants de le faire.

    Eux ils ont développé un produit et maintenant ils veulent le vendre avec du marketing qui ne s’adresse pas aux technophiles. Comme « tout le monde » malheureusement. Je viens de faire une recherche rapide sur google: « no distortion site:bose.com » et je tombe sur plusieurs communiqués de presse p.ex https://globalpressroom.bose.com/us-en/pressrelease/view/73

    Donc critiquons le marketing, d’accord. Mais attendons d’avoir des données objectives avant d’enterrer le produit.

    Commentaire par zlorg — décembre 20, 2014 @ 8:25

  32. Bonsoir,

    le 20Hz – 20kHz à +/- 0.5dB (en champ libre) est crédible, cela veut juste dire que leurs corrections numériques (SAM inclus) fonctionnent bien. Certaines enceintes de monitoring corrigées numériquement sont capables de tenir leur bande passante à +/- 0.1dB (mais pas au niveau max, bien entendu).

    La force de fermeture donne une idée des contraintes statiques balancées dans toute la structure pour pouvoir justement tenir les 174dB. C’est un montage précontraint, pas sûr que ce soit courant dans les enceintes.

    En effet, les 3 kW c’est forcément une puissance max, donc atteinte sur des crêtes. Sur des musiques actuelles avec entre 6 et 9dB de facteur de crête, ça nous fait 750W en continu en majorant. Disons 300W sur chaque HP de grave, 100W dans le medium et quelques dizaines de W dans le tweeter. Encore une fois, c’est plausible, et je pense que ceci n’a aucun mal à dissiper ces quelques centaines de W :
    http://www.computeraudiophile.com/content/attachments/15928d1418783252-img_0208.jpg/
    Dans le pire des cas, l’ensemble doit avoir une constante de temps thermique de 2 à 3 heures, largement le temps de devenir sourd au niveau max.

    « D’autant plus que les bobines ne doivent pas être considérables, et les aimants non plus (néodyme probablement, avec les contraintes thermiques qui vont avec) »
    Jipihorn, tu es exaspérant. Tu loues ouvertement les qualités de la première intervention de zlorg en mettant en avant la vérification de sources : mais bordel, applique cela à toi-même ! Regarde ici, ça te donnera une idée de la structure bobine + aimant :
    http://www.computeraudiophile.com/content/615-devialet-unleashes-phantom/

    De plus, dans le white paper, il est dit justement à propos du « HBI » (nom marketing donné à tout le « système » de reproduction des BF) : « In order to realize this, we hired key engineers with very different and complementary expertise, coming from various industries … experts in high-efficiency professional loudspeakers, specialized in performance repeatability andreliability for live stadium concerts »

    Ils se sont donnés les moyens, c’est tout, et même si chaque qualité de cette enceinte n’est pas forcément nouvelle, c’est quand même bien la première fois que tout cela se trouve concentré dans seulement 12 litres ! (et pour un prix « contenu » et made in France, même si on est encore trèèèèèèèèèèèès loin du slogan affiché fièrement au 126 rue Réaumur : « Un jour, tout le monde aura un Devialet » … pas à 1700 euros la bestiole, en tous cas).

    Petite question tout de même : c’est quoi, les « contraintes thermiques qui vont avec » pour un aimant NdFeB ? Ce sont justement des aimants qui tiennent très bien la température, surtout en classe thermique SH, et à part les SmCo aucun autre aimant n’a une contribution aussi faible à la compression thermique que les néodymes.

    Enfin bon, j’ai fait le déplacement rue Réaumur pour écouter, et tout ce que je peux conseiller, c’est que si vous êtes à moins de 1h de transport de Paris, c’est d’en faire autant. Je n’ai pas les moyens pour la bête, mais je le regrette fortement, parce que dans cette gamme de prix c’est du jamais entendu pour moi. Un léger manque d’énergie et de vie dans le haut-médium (mais ça, c’est parce que j’ai écouté des Prosodia Zéphyr pas longtemps avant, qui elles sont exceptionnelles sur ce point), mais sinon tout est là : dynamique, précision, scène sonore, profondeur, et surtout le grave. Ici, pas de basses sèches ou rondes, traînantes ou rapides, percutantes ou molles ; non, on a juste un grave naturel et vrai, sur des solos de batterie on a l’impression d’avoir une vraie grosse caisse dans la pièce ! (j’ai été batteur dans ma jeunesse, et pour le moment je n’avais entendu cela sur aucune enceinte, à chaque fois on sent dans le grave que l’enceinte rajoute sa propre « patte » sur les kicks et le timbre n’est jamais exact). Je pense que certains ingés son vont redécouvrir leurs mix 😉

    Remarque : tous calculs faits, vu le diamètre que j’ai vu à priori des HP de grave et leur excursion (+/- 13mm selon le White Paper), on atteint environ 90dB à 20Hz pour une seule enceinte. Et les 105dB sont atteints avant 50Hz. Les annonces marketing ne sont donc pas complètement lunaires par rapport à cela, et pouvoir restituer toute la bande audible en champ libre à 90dB et sans défauts temporels, c’est une sacrée performance vue la taille des engins.

    Commentaire par phuphus — décembre 20, 2014 @ 10:09

    • Désolé, mais même une courbe à +/- 1dB, j’y croirais pas un instant. Je défie quiconque de me fournir un système qui me sortira à +/- 0.1dB. Désolé, la, j’adhère pas du tout.

      Je n’ai pas spécialement mis en doute les caractéristiques thermiques en soi, j’ai été étonné qu’ils n’en fasse pas des tartines. Et ramené à la taille du truc, cette masse métallique n’est pas extraordinaire, surtout dans un volume clos. Je doute fortement du continu à 500W sans compression thermique, ni mécanique. Le point clé du refroidissement c’est la circulation d’air. ici, je ne vois pas où elle a lieu.

      Je suis désolé, mais le Néodyme est le plus mauvais aimant coté point de curie, même pour les plus hauts grades. Et la aussi, localement, les températures peuvent être très élevées. C’est justement sur ce point particulier que les Hp de grave que j’ai on été étudiés pour supporter la puissance garantie par le constructeur (3Kw ici). C’est une bague Neodyme de grade EH de 150 mm de diamètre, interne à la bobine, deux grades au dessus du SH (qui n’est qu’une utilisation jusque 150°C !) au prix d’une densité de flux un peu inférieure compensée par la taille. La gestion thermique est critique avec ces aimants. Ca a posé beaucoup de problèmes quand les premier HP de sono sont sortis et il a fallu étudier des moyens de refroidissement adaptés..

      Je conviens volontiers qu’en pratique, ça ne sera jamais un problème car même ils font des démo toujours trop fort, les gens ne feront pas pareil chez eux. A l’origine, c’est une question de curiosité sur ce critère qui doit être un des facteurs limitants principaux de la puissance en continu réelle disponible.

      Après « embaucher que des génies », c’est un argument d’autorité. C’est peut-être vrai, mais ça n’a aucune valeur à mes yeux (JBL, TAD ou, je suis sur, Bose ont aussi leur top du top dans le genre). Encore une fois, évidement qu’ils ont embauché des bons. Ils n’ont pas le choix si ils veulent sortir quelque chose qui n’est pas dans leur domaine d’expertise au départ. Après, je ne suis pas non plus convaincu du positionnement marketing.

      90 dB à 20 Hz, c’est pas terrible et c’est assez peu audible en fait. La, oui, ça me semble une valeur tout à fait raisonnable. La encore, je n’ai pas de problème avec ça, mais vu que c’est dit 20-20KHZ +/0.5 dB avec 105 dB niveau max, pour moi, implicitement çà veut dire que c’est conservé jusqu’à ce niveau. Et c’est la que l’ambiguïté se trouve. Et ça n’est pas lunaire, c’est du mensonge par omission. Et le « pas de distorsion temporelle », la salle s’en occupera. Y a un moyen très simple de ne pas avoir de distorsion temporelle d’une manière simple : une enceinte close avec une transformée de Linkwitz. En plus, à très basse fréquence, ça n’a aucune importance.

      Et je suis absolument convaincu que c’est une performance technique; il faudrait être stupide pour dire le contraire. Mais, contrairement à ce qu’il s disent, il y a beaucoup d’enceintes meilleures qu’eux et, comme tout le monde, ils seront complètement esclaves de la pièce dans laquelle ces enceintes seront, SAM ou pas. Surtout qu’un système omnidirectionnel est handicapé à ce niveau; je pense que cette voie n’est pas une bonne idée. je rejoins çà ce propos les analyses de Earl Geddes. Ces enceintes ne sonneront pas bien dans une mauvaise salle; ça ils ne pourront pas l’éviter, c’est une règle de base.

      On verra quand il y aura des mesures, ça va prendre pas mal de temps.

      J.

      Commentaire par jipihorn — décembre 21, 2014 @ 12:18

  33. Bonjour,

    à +/- 1dB, tu as ça :
    http://www.genelec.com/products/8260a
    et une fois mis en oeuvre dans une salle, une correction DSP supplémentaire pour avoir +/- 0.1dB au point d’écoute, on peut même faire cela avec un plugin FIR sur son PC.

    Je ne vois aucun problème non plus à dissiper 500W sans convection forcée vue la configuration de la pièce centrale. Un sèche-cheveux ou un pistole thermique font respectivement 2 et 4 fois mieux avec justement un ventilo et en étant beaucoup plus petits. Ici, si les membranes sont métalliques, même en clos on aura une convection forcée et une dissipation par les membranes en plus du radiateur arrière, et si le proto suivant est représentatif alors les membranes sont bien métalliques :
    http://www.computeraudiophile.com/content/attachments/15933d1418783252-img_0213.jpg/

    « Je suis désolé, mais le Néodyme est le plus mauvais aimant coté point de curie, même pour les plus hauts grades »
    J’espère sincèrement que tu ne comptes pas emmener un aimant jusqu’à son point de Curie (de toutes façons, de nombreuses choses lâcheront avant : bobine, colles entre pièces polaires, etc.). La classe thermique des NdFeB concerne la diminution du coercitif avec la température, et c’est bien cela le premier problème, et pas besoin d’aller jusqu’à du EH ou du AH pour faire un bon HP pro. As-tu une référence sérieuse permettant d’étayer tes dires sur les premiers HP au NdFeB ayant posé des problèmes de thermique ? Le ferrite a été salvateur en termes de thermique par rapport à l’AlNiCo, et le NdFeB a permis une réduction des masses et du volume des HPs, mais sans pour autant réintroduire les problèmes de l’AlNiCo.

    « Après « embaucher que des génies », c’est un argument d’autorité. C’est peut-être vrai, mais ça n’a aucune valeur à mes yeux (JBL, TAD ou, je suis sur, Bose ont aussi leur top du top dans le genre) »
    Le White Paper ne parle pas de génies, mais juste de personnes venant d’un domaine où les contraintes thermiques sont fortes et maîtrisées. Pour les références pro, je ne pensais pas à JLB, TAD ou Bose (c’est du pro, ça ???), mais plutôt BMS, B&C, etc.

    « 90 dB à 20 Hz, c’est pas terrible et c’est assez peu audible en fait »
    C’est beaucoup mieux que des enceintes à la conception similaire, mais malgré tout plus grosses. La suivante fait 70dB à 20Hz en niveau max :
    http://www.neumann-kh-line.com/neumann-kh/home_fr.nsf/root/prof-monitoring_discontinued-monitors_studio-products_O300#
    … et c’est parfaitement audible :
    http://en.wikipedia.org/wiki/Equal-loudness_contour

    « La, oui, ça me semble une valeur tout à fait raisonnable. La encore, je n’ai pas de problème avec ça, mais vu que c’est dit 20-20KHZ +/0.5 dB avec 105 dB niveau max, pour moi, implicitement çà veut dire que c’est conservé jusqu’à ce niveau. Et c’est la que l’ambiguïté se trouve. Et ça n’est pas lunaire, c’est du mensonge par omission »
    On commence à d’entendre : la bande passante annoncée n’est bien évidemment pas valable à la fréquence min, et le niveau max ne contient pas toute la bande passante (par contre, avec les calculs que j’ai faits où le 105dB est atteint avant 50Hz, alors on passe à 105dB un programme musical CEI). C’est en effet criticable, mais très très courant dans les specs. Pourquoi épingler Devialet plus qu’un autre ? Parce que c’est la première fois qu’ils font une enceinte ? Les erreurs passées des autres leur donnent l’absolution pour leurs fiches techniques actuelles ?

    « une enceinte close avec une transformée de Linkwitz »
    Le nom est très pompeux pour un EQ un peu chiadé :
    http://www.linkwitzlab.com/filters.htm#9
    Rien de beaucoup mieux que l’adjonction d’un condo ou l’utilisation d’un EQ en amont, et le système reste un double dérivateur à la fin (en termes de timbres, c’est pas top). SAM, c’est tout de même loin de ça si les prétentions de Devialet (aucun « effet de phase ») sont atteintes. Et d’après ce que j’ai entendu chez eux, elles le sont : le timbre d’une grosse caisse est tout simplement exacte, et il n’y a aucun effet de retard ou de traînage, contrairement à n’importe quelle enceinte purement passive (BR ou clos). Au passage, je n’ai jamais entendu d’enceintes PSI, je ne sais pas ce qu’elles font dans ce domaine.

    « Mais, contrairement à ce qu’il s disent, il y a beaucoup d’enceintes meilleures qu’eux »
    Va les écouter, et reviens avec des références. Je suis plus que preneur !

    « ils seront complètement esclaves de la pièce dans laquelle ces enceintes seront, SAM ou pas »
    Qu’est-ce que tu en sais ? Si la puissance DSP embarquée est comparable à leurs autres amplis, la correction de pièce, ça n’est qu’une question de soft. Et encore une fois, il ne faut surtout pas croire qu’une simple courbe en BF est représentative de ce que l’on entend. Dans sa thèse Earl Geddes oublie bien gentiment de parler de l’effet de précédence.

    Commentaire par phuphus — décembre 21, 2014 @ 11:24

    • Les courbes de Genelec sont très impressionantes… en apparence.
      Maintenant, dès que quelqu’un fait des vraies mesures, ici avec des 8240, c’est déjà beaucoup moins idéal. Je ne crois pas aux miracles. tout ce qu’ils peuvent faire c’est avoir effectivement +/1 1dB en un point, en champ libre. En gros, comme jamais ça n’arrivera.

      Encore une fois, je veux voir des mesures indépendantes, pas celles du constructeur, même si j’ai un très grand respect pour Genelec. Le DSP n’est pas la solution miracle q’on pourrait imaginer tout simplement parce qu’on ne peut pas – ON NE PEUT PAS – corriger une enceinte globalement d’une manière électrique. Le mieux qu’on peut faire c’est en un point, mais, systématiquement, Geddes l’a démontré, c’est au détriment d’ailleurs ou ça empirera d’autant. c’est pour cette raison par exemple qu’on ne peut pas avoir des basses correctes avec un caisson dans une salle normale, quelque soit la correction qu’on voudra y apporter. Par contre, avec 3 ou plus, on peut. Et en plusieurs points. Avec un simple DCX (c’est un service que Geddes fournit).

      Une alternative serait de mettre plusieurs enceintes et de les corriger individuellement selon la salle. Mais ça, Devialet ne sait pas faire, manifestement il n’y a aucun moyen d’agir individuellement. C’est la grande faiblesse de leur principe : les réglages sont d’usine et ne s’adaptent à aucune situation. Si je voulais faire un produit concurrent, je ferais un produit qui incorporerait un système de mesure automatique adapté à la salle (j’ai déjà les techniques en réserve). La, Devialet serait complètement largué par principe car il serait extrêmement facile de faire une comparaison in-situ, dans des salles standard. Et la, ils perdent à tous les coups.

      Pour le reste, je reste sur mes positions car les arguments me semblent spéculatifs (pour être honnêtes, les miens le sont aussi probablement) et du jeu rhétorique. Pardon de dire que les arguments sur la transformée de Linkwitz sont assez ridicules et n’ont rien à voir avec le sens de ce que j’avais dit au départ. Ou encore de me faire dire que l’on entend pas 90dB à 20 Hz (j’ai dit que c’est perçu comme de faible niveau, ce qui est la réalité). On peut toujour trouver une enceinte qui n’a pas de niveau à 20 Hz, j’ai même un exemple encore pire : la voix du théatre altec. Mais chez moi, je peux atteindre 112dB à 20Hz avec 1 HP que je peux maintenir en continu. Quand va-t-on comprendre que l’enceinte Devialet est un petit engin ? Efficace certes, mais petit quand même. Ce reste deux HP de 15cm avec un débattement de +/- 1.3cm. Et ils ne feront pas mieux que n’importe quel HP de cette taille qui aura un débattement analogue. On verra quand des vraie mesures apparaitrons (mais qui en fait encore maintenant, à part Stéréophile ?), mais c’est pas demain la veille. Et, à mon avis, ca sera moins glorieux (pure spéculation malhonnête de ma part, je suis chez moi et j’écris ce que je veux)

      Il est probable qu’ils se servent des membranes pour dissiper vu que le reste est confiné sans mouvement d’air. Mais c’est pas un moyen très efficace : la surface est lisse, blanche et peinte. Le reste est isolé par la coque en plastique. Globalement, je reste dubitatif sur le refroidissement.

      Sur les aimants, le point de curie est le point de perte totale. Mais y a pas besoin d’aller jusque la pour avoir des pertes qui peuvent devenir irréversibles. Les meilleurs grades sont à 150-200°, ce qui est peu. C’est facilement atteint localement près de la bobine, surtout à cause de la faible masse des aimants.

      Y a un truc que je me demande : est ce que si j’envoie un signal à 20 Hz sur un canal, seul un HP va bouger. Je dirais que non, pour maintenir l’équilibre vu les forces disponibles. Je me demande comment ils gèrent les différences pour maintenir le stabilité de l’enceinte. C’est une sujet intéressant car c’est sur qu’ils y ont réfléchi. C’est ça que j’admire chez eux, c’est qu’ils pensent à tout. Ils ont l’attitude de la production industrielle ou chaque aspect est traité (protections, sécurité…). Ça c’est rare. TAD fait un peu comme ça aussi. C’est pour ça que je dis qu’il n’ont pas besoin de ce marketing qui, je pense, les dessert (ou tout du moins leur rapporte rien).

      D’une manière indépendant, je suis allé voir ce que fait Bose maintenant. Mon dieu, c’est vraiment risible (jusqu’au moment ou on apprend le prix). Devialet n’a rien à craindre de la concurrence.

      Maintenant, je ne poste plus la dessus, on connait ma position, ça me prend trop de temps pour quelque chose qui n’a pas finalement beaucoup d’importance.

      Mais le débat est intéressant, ça me plait.

      J.

      Commentaire par jipihorn — décembre 21, 2014 @ 12:20

  34. Deux HP de 15cm, c’est grosso modo une surface rayonnante équivalente à celle d’un 25 cm (Sd), 330 cm²

    En réécrivant une formule donnée par Linkwitz,
    pour une surface emissive Sd en cm²,
    pour une élongation crête à crête +/-Xpk en mm,
    pour une fréquence f en Hz
    à une distance de 1 m
    le niveau sonore SPL en dB en champ libre, dit 4 pi, est :

    SPL = 20*log(Sd) + 20*log(Xpk) + 40*log(f) – 38 (4 pi)

    soit ici, pour 20 Hz :

    SPL = 20*log(330) + 20*log(13) + 40*log(20) – 38 = 87 dB

    Vu que la charge arrière des haut-parleurs est un volume clos très réduit, la principale cause de linéarité de leur fonctionnement est celle relative à l’elasiticité de l’air d’ordre 2. C’est pousser très loin le principe de la suspension acoustique, à la limite, le HP pourrait être dépourvu de suspension.

    Je reste un peu sceptique vis à vis de la pertinence des considérations sur la compression thermique. Elle ne se produit que pour des niveaux très élevés et avec une constante de temps relativement lente, liée pour une grande partie à la masse de métal de la bobine mobile. Je pense que d’autres phénomènes gênants sont audibles bien avant qu’elle en devienne un elle-même.
    A rappeler que la puissance absorbée par un HP est peu importante dans la zone de résonance principale du HP, son impédance y étant élevée. Elle l’est là où l’impédance est quasi resistive soit bien au dessus de la résonance (souvent vers 150-200 Hz) soit très en dessous s’il y a un sérieux « boost » dans l’extrême grave. Statistiquement, c’est vers 50 Hz que HP est le plus sollicité en excursion, et les enceintes closes ont la plus souvent une résonance située entre un peu plus de 40 Hz et 80 Hz.

    En 1980, KLH a présenté une enceinte équipée d’un 17 cm dans un volume (BR) de 6 litres capable de reproduire du 40 Hz.
    L’astuce consistait en une égalisation dynamique limitant le signal aux très basses fréquences lorsque les limites physiques du HP étaient approchées :
    http://www.aes.org/e-lib/browse.cfm?elib=3950
    Nul doute que Devialet procède de même, mais en beaucoup plus sophisitiqué, un processeur pouvant prévoir facilement et avec précision débattement et puissance dissipée.

    Enfin, la promo de ce système serait plus convaincante si les vidéos s’accompagnaient d’une bande son un peu enthousiasmante éclipsant le lantiponnage insipide et fallcacieux des présentateurs.
    A titre d’exemple, voici une vidéo amateur d’un système DIY qui est des plus suscptibles de retenir l’attention et d’intéresser quant aux moyens déployés, modestes en regard de la débauche de ceux embarqués par le Phantom :

    Commentaire par forr — décembre 22, 2014 @ 10:47

  35. « 112dB à 20Hz avec 1 HP ». Question de goût, mais ça doit être horriblement lourdingue. Encore faut-il que le local supporte de tels niveaux et dans l’éventualité où celui-ci est adapté, ce n’est certainement pas l’œuvre d’un amateur. Quand à la com de Devialet, elle est absolument vulgaire, mais peut-on attendre autre chose d’un discours markéting destiné aux bobos hyper connectés? En fonction des compatibilités avec le local, tout est question de besoins et de compromis donc de sacrifices dans le secteur grave. Pour une écoute de proximité, on peut profiter d’une plage dynamique suffisante sans tomber dans une frustration déprimante. Et puis bien d’autres problème fondamentaux sont à résoudre dans la conception d’une enceinte acoustique, vous ne croyez pas? Très peu de constructeurs fournissent les courbes et les diagrammes anéchoïques de leurs enceintes et ce n’est évidemment pas le reflet de ce qui existe dans la vraie vie. Mais quand déjà les mesures sont mauvaises en chambre sourde, alors elles ne seront que pires dans la réalité… Jipi a raison: corriger électroniquement une paire d’enceintes installées dans une salle de séjour est une illusion car rien ne remplacera un traitement acoustique sérieux. Sur bon nombre de monitors ou de préamplis, que ce soit en numérique ou en analogique, il existe des correcteurs de tonalité et ils ne sont pas là pour faire de la figuration. Dans l’éventualité où l’enceinte est linéaire sur une plage dynamique donnée, ils sont déjà efficaces et c’est toujours mieux que rien.
    Voici un exemple de com beaucoup plus « discrète » et un peu plus sérieuse:

    En tout cas, les chances de réussite d’une bonne écoute ça sont tout de même plus grandes qu’avec ceci:
    http://forums.melaudia.net/attachment.php?aid=8876
    Pour ceux qui sont de bonne foi, vous l’admettrez quand même…

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — décembre 23, 2014 @ 4:01

    • Quand je dis 112dB avec un seul HP, c’est évidement ce que je peux faire potentiellement (leur BL est plat à +/- 30mm et la suspension est parfaitement linéaire). La pièce support des niveaux considérables malgré sa taille, mais je ne suis pas de ceux qui écoutent très fort. Les bass traps ont un impact considérable sur ce point
      Les Acoupower sont probablement les meilleurs HP de grave toutes marques confondues; faut pas oublier que ce sont des HP de sono et il sont conçus dans cette optique. Malheureusement, ils n’existent plus bien, que j’ai lu qu’une boite coréenne ou philippine (je ne sais plus) avait racheté l’outillage. Techniquement, ils contiennent bien plus d’avancées techniques que les HP de Devialet (je ne parle que des transducteurs). Leur système de refroidissement est unique en son genre.

      J.

      Commentaire par jipihorn — décembre 23, 2014 @ 9:09

  36. Quand je vois l’effet de la simple installation de rideaux devant une baie vitrée, il y a en effet de quoi s’interroger sur l’opportunité de changer le matériel avant d’adapter l’acoustique de la pièce d’écoute.

    Commentaire par Paul — décembre 23, 2014 @ 9:32

  37. Bon, ben joyeux Noël à tout le monde hein, avec ou sans Devialet !! 🙂

    Commentaire par Luc — décembre 25, 2014 @ 6:37

  38. Bonjour,

    avant tout, bonnes fêtes à tous !

    « Maintenant, dès que quelqu’un fait des vraies mesures, ici avec des 8240, c’est déjà beaucoup moins idéal. Je ne crois pas aux miracles. tout ce qu’ils peuvent faire c’est avoir effectivement +/1 1dB en un point, en champ libre. En gros, comme jamais ça n’arrivera. »
    Rhétorique, quand tu nous tiens… Les mesures sont bien entendu données en champ libre, car on caractérise la source. Un rendu en conditions réelles est toujours dépendant de l’environnement, et là c’est une question de mise en oeuvre. Dire qu’une courbe à +/- 1dB n’a aucun sens car on n’aura jamais ça en conditions réelles, c’est mettre de côté toutes les possibilités qu’offre un tel système, et toute l’ingéniosité et la passion dont sont capables certains dès qu’il s’agit de Hi-Fi. J’ai une voiture qui fait 55 cv, je ne critique pas ceux qui veulent absolument posséder des monstres de 300 bourrins : s’ils veulent aller sur circuit le week-end ou faire du 0-50km/h en 3s, ça ne me gêne absolument pas tant qu’ils ne mettent personne en danger.

    « Le DSP n’est pas la solution miracle q’on pourrait imaginer tout simplement parce qu’on ne peut pas – ON NE PEUT PAS – corriger une enceinte globalement d’une manière électrique »
    Ce n’est pas en l’écrivant en majuscules que ça sera plus vrai. Si l’enceinte à la base est construite avec une directivité contrôlée (choix des transducteurs, coupure, forme de l’enceinte), le DSP est la touche finale qui permet de parfaire le système. Il ne m’a pas fallu longtemps pour trouver une enceinte dont les courbes tiennent dans +/- 1.5dB à +/- 15° :
    http://www.soundandvision.com/content/tannoy-dimension-surround-speaker-system-measurements

    Et j’ai déjà eu l’occasion de mesurer des système DIY dont la courbe tenait dans +/- 1.5 dB entre 60Hz et 18kHZ à +/- 45° (des solutions coax, justement). Mieux, les enceintes DIY en question n’étaient pas sphériques comme la Phantom. Donc compte tenu des technologies employées (coax et forme), une courbe tenant dans +/- 1dB sur bien plus qu’un supposé « sweet spot », c’est possible (bien entendu, pour le moment ce sont des suppositions, mais je trouve toujours et encore ton argumentaire invalide dans l’absolu). Est-ce que c’est souhaitable, c’est un autre problème. Encore une fois, ce n’est pas parce tu n’es pas capable de l’envisager compte tenu de ton expérience que ça n’existe pas : tu as une très haute estime de toi-même, je trouve.

    Par ailleurs, avoir une très large plage stable en équilibre spectral dans le plan horizontal avec des enceintes dont ce paramètre a été pris en compte à la conception, c’est possible et ça existe :

    Cliquer pour accéder à Prosodia_Tuto_3_Directivite_croissante_contolee.pdf

    Les Zephyr sont réellement étonnantes de ce point de vue : on croise les axes devant soi comme sur le schéma, et d’un coup la scène sonore « jaillit » et reste extrêmement stable, même en se baladant dans tous les sens devant.

    « Le mieux qu’on peut faire c’est en un point, mais, systématiquement, Geddes l’a démontré, c’est au détriment d’ailleurs ou ça empirera d’autant. »
    Démontré ?? Sur combien d’enceintes ? Dans quelles conditions ? Le lien précédent montre que c’est faux avec des enceintes qui ont été pensées pour faire mieux qu’en un point. Comme je l’ai déjà dit, le reste, c’est une histoire de mise en oeuvre.

    « Une alternative serait de mettre plusieurs enceintes et de les corriger individuellement selon la salle. Mais ça, Devialet ne sait pas faire, manifestement il n’y a aucun moyen d’agir individuellement. »
    Devialet ne sait pas faire ? Sources ? Toujours et encore le même argumentaire : tes propres limites ne sont pas forcément celles des autres, et ce n’est pas parce que tu n’arrives pas à te figurer comment Devialet ferait qu’ils n’en sont pas capables (attention à ne pas me retourner l’argumentaire : je n’affirme pas qu’ils en sont capables ; je leur laisse juste le bénéfice du doute). Vue la taille des enceintes, on pourrait parfaitement faire du WFS jusqu’à 1kHz. Pas si mal en domestique…

    « C’est la grande faiblesse de leur principe : les réglages sont d’usine et ne s’adaptent à aucune situation »
    Source pour étayer tes dires ? Le système SAM est justement un contre-exemple à ce que tu affirmes : chaque ampli est corrigé en fonction de l’enceinte qui lui est adjointe, Devialet sait donc faire des systèmes qui s’adaptent à la situation par mise à jour spécifique.

    « Si je voulais faire un produit concurrent, je ferais un produit qui incorporerait un système de mesure automatique adapté à la salle (j’ai déjà les techniques en réserve) »
    Ah oui, Devialet ne sait pas faire mais jipihorn sait. Fais, et reviens nous voir dans quelques années. Fais gaffe, Trinnov ou DEQX pourraientt te piquer tes idées :
    http://www.trinnov.com/technologies/loudspeaker-room-optimization/?lang=en_us
    http://www.deqx.com/

    « Pardon de dire que les arguments sur la transformée de Linkwitz sont assez ridicules et n’ont rien à voir avec le sens de ce que j’avais dit au départ »
    Tu as dit très exactement que l’EQ de Linkwitz (pompeusement appelé « Transformée de Linkwitz » : le jeu sémantique ne donnera pas au sieur Linkwitz l’aura d’un Laplace ou d’un Fourier) était un moyen simple de ne pas avoir de distorsions temporelles. J’ai répondu en mettant un lien vers le site du concepteur, montrant les courbes de phase et de retard de groupe et montrant clairement qu’il y a distorsion temporelle. Sous-entendre que je n’ai pas compris « le sens » de ton propos car je ne suis pas d’accord avec toi, ça, c’est de la rhétorique.

    « Ou encore de me faire dire que l’on entend pas 90dB à 20 Hz (j’ai dit que c’est perçu comme de faible niveau, ce qui est la réalité) »
    Mon emphase est une réponse directe à ta litote originelle, mais en effet c’est une figure de style de ma part (simple réponse du berger à la bergère). Je suis déjà beaucoup plus d’accord avec « perçu comme de faible niveau ». Maintenant, prendre un spectre réel (combien de situations dans la réalité produisent du 20Hz à 90dB ???) de musique, et voir si avec les capacités de débattement de leurs HPs de grave les Phantom permettent de reproduire ce spectre avec un niveau de 105dB, là, ça veut dire quelque chose. Tu es partant ?

    « Quand va-t-on comprendre que l’enceinte Devialet est un petit engin ? »
    Je crois qu’on l’a tous compris, et que justement ce qui est remarquable c’est le paradoxe apparent entre performances et taille. Si les performances sont vraiment là, c’est que le produit est réussi.

    « Ce reste deux HP de 15cm avec un débattement de +/- 1.3cm »
    Ce que j’ai vu rue Réaumur, et que l’on peut inférer sur les images, c’est que les « ailes latérales » font déjà plus que 15cm de diamètre à elles seules. Avec le bord, on doit arriver à un truc entre 17cm et 20cm, à vue de pif je dirais un Sd de 0,022.

    « Et ils ne feront pas mieux que n’importe quel HP de cette taille qui aura un débattement analogue »
    Rhétorique, rhétorique… Une Ferrari ne fera jamais mieux en termes de qualité de vision dans les rétros qu’une Renault, à rétros similaires. Ben oui, mais on ne résume pas une voiture à ses rétroviseurs.
    On a donc chez Devialet deux HPs d’environ 17 à 20cm en opposition mécanique, qui font +/- 13mm dans une volume de charge de 3l. En effet, d’autres HPs font pareil voire mieux, et à débit acoustique égal on aura le même niveau, Devialet ou pas.
    Néanmoins, tu en connais beaucoup des HPs de cette taille qui sont capables de faire ce débattement dans 3 litres ? (pire : avec une amplification intégrée !) Et si en plus on met le reste avec : l’opposition mécanique, un système de commande en boucle ouvert qui permet une réponse transitoire exacte, et un ampli qui fournit les appels de courant nécessaires à ce résultat, on a encore moins de candidats à mettre en face (mais y’en avait déjà pas…).

    « On verra quand des vraie mesures apparaitrons (mais qui en fait encore maintenant, à part Stéréophile ?), mais c’est pas demain la veille. Et, à mon avis, ca sera moins glorieux (pure spéculation malhonnête de ma part, je suis chez moi et j’écris ce que je veux) »
    On est d’accord sur les mesures. On l’est moins sur l’adjectif « vraies » (c’est quoi, une vraie mesure ? Celle qui va dans le sens de tes à-prioris ? (pique gratuite, je te l’accorde…)). Tu reconnais au moins que c’est une spéculation, c’est tout à ton honneur. Mais non, tu n’es pas chez toi, tu es locataire de WordPress et tu es sur un blog ; si tu ne veux pas de contradiction, fais un site.

    « Il est probable qu’ils se servent des membranes pour dissiper vu que le reste est confiné sans mouvement d’air. Mais c’est pas un moyen très efficace : la surface est lisse, blanche et peinte. Le reste est isolé par la coque en plastique. Globalement, je reste dubitatif sur le refroidissement. »
    Encore une couche : ta propre incapacité à envisager les choses n’est preuve de rien. Une surface lisse, blanche et peinte, et alors ? On parle de convection, pas de rayonnement, donc la couleur n’a rien à voir là-dedans. La peinture fait certainement quelques centièmes, donc même avec une conductivité thermique intrinsèque faible, la résistance thermique restera faible dans tous les cas. Une source crédible parlant du lien entre rugosité et convection, prouvant indubitablement que CETTE membrane sera dans les choux ? Ce n’est pas parce qu’on peut faire mieux que le système présent n’est pas suffisant.

    « Sur les aimants, le point de curie est le point de perte totale. Mais y a pas besoin d’aller jusque la pour avoir des pertes qui peuvent devenir irréversibles. Les meilleurs grades sont à 150-200°, ce qui est peu. C’est facilement atteint localement près de la bobine, surtout à cause de la faible masse des aimants. »
    Une source ou des mesures prouvant que l’on peut facilement atteindre plus de 200°C localement ?

    « Y a un truc que je me demande : est ce que si j’envoie un signal à 20 Hz sur un canal, seul un HP va bouger. Je dirais que non, pour maintenir l’équilibre vu les forces disponibles. Je me demande comment ils gèrent les différences pour maintenir le stabilité de l’enceinte. C’est une sujet intéressant car c’est sur qu’ils y ont réfléchi. C’est ça que j’admire chez eux, c’est qu’ils pensent à tout. Ils ont l’attitude de la production industrielle ou chaque aspect est traité (protections, sécurité…) »
    A en croire tes assertions précédentes, ils sont au contraire incompétents. Mais ça fait du bien de lire ça au milieu de tes « iconoclasteries » habituelles (au passage : aller à l’encontre de l' »ordre établi » n’est pas pour moi preuve de crédibilité ; je m’occupe du contenu, pas du ton ni de l’aura du bonhomme, point barre).

    « C’est pour ça que je dis qu’il n’ont pas besoin de ce marketing qui, je pense, les dessert (ou tout du moins leur rapporte rien). »
    Je suis assez d’accord avec toi.

    « Maintenant, je ne poste plus la dessus, on connait ma position, ça me prend trop de temps pour quelque chose qui n’a pas finalement beaucoup d’importance. »
    Tu n’aurais pas relancé ensuite, je ne serais plus intervenu non plus 😉

    « Les Acoupower sont probablement les meilleurs HP de grave toutes marques confondues; faut pas oublier que ce sont des HP de sono et il sont conçus dans cette optique. Malheureusement, ils n’existent plus bien, que j’ai lu qu’une boite coréenne ou philippine (je ne sais plus) avait racheté l’outillage. Techniquement, ils contiennent bien plus d’avancées techniques que les HP de Devialet (je ne parle que des transducteurs) »
    J’en conclus donc que ;
    1 – Tu as chez toi à la fois des Acoupower et des HPs Devialet
    2 – Tu as fait une étude complète de rétro-ingénierie sur les deux modèles (ça m’intéresse, peux-tu la publier ?), et tu en as bien sûr les compétences (j’en doute ; je ne suis pas à même de juger le contenu de ton blog en électronique, ce n’est pas mon domaine, mais sur l’acoustique et les HPs il y a beaucoup de choses à corriger)
    3 – Tu es capable de juger de ce qu’est une innovation ou non, et de les hiérarchiser

    La comparaison est de toutes façons biaisée : on a d’un côté l’ACP dont l’aimant à lui seul vaut certainement le prix d’un HP Devialet. Mais allons-y, comparons ce qui est comparable :
    – l’ACP a un SD environ 4,5 fois plus important que le Devialet
    – l’ACP a une capacité de débattement 2,5 fois plus importante que le Devialet
    – il faut donc environ 12 HPs devialet pour faire le même débit acoustique qu’un ACP
    – supposons que Devialet fasse un caisson de basse à partir de la Phantom ; on enlève donc 2 transducteurs, du volume et 2 lignes d’amplification. Prix estimé du truc : 1400 euros ??
    – il faut 6 de ces supposés caissons de basse pour faire le même débit qu’un caisson clos basé sur l’ACP => 8 400 euros / 50 kg / 42 litres de volume de charge pour le Devialet

    Peux-tu me dire quels seraient :
    – le prix
    – le poids
    – l’encombrement
    d’un caisson de basse clos basé sur l’ACP et commercialisé (pas du DIY) ? (et encore, je mets de côté le SAM et l’aspect aucune vibration parasite due à l’opposition mécanique). Vu ce que je connais en caissons et amplis pros, je dirais au bas mot 10 000 euros pour 100 kg et au moins 200 litres. l’ACP a un Vas de 106 litres à froid !! Sachant qu’en sono, l’innovation, c’est justement l’encombrement, le poids et le prix, pour ma part mon avis est déjà bien engagé.

    « Leur système de refroidissement est unique en son genre. »
    Tu veux dire, comme l’Helicex de Beyma, l’ACS de 18sound, la série NDL de B&C, le VGC de JBL, etc. ? Un lien vers un document montrant l’extrême spécificité du refroidissement forcé de l’ACP ?

    Encore une fois joyeuses fêtes,

    phuphus

    Commentaire par phuphus — décembre 25, 2014 @ 7:14

  39. Bonjour à tous.
    Jipi, merci pour tes billets sur Devialet dont l’histoire m’intrigue même si, dans le doute, je suis pour le moment plus réservé.
    Tu écrivais « L’histoire de Devialet racontée par Calmel et ses déboires est beaucoup plus intéressante (y a une vidéo qui traine la dessus). » : justement, aurais-tu la source ?
    J’ai eu beau chercher, je n’ai trouvé que ton ami Sannie… Pour la technique, ce n’est pas forcément la meilleure personne à écouter.
    Merci !

    Commentaire par Phil — décembre 27, 2014 @ 5:38

  40. phusphus, votre loghorrée est aussi inutile que pénible.

    Commentaire par phessephesse — décembre 27, 2014 @ 8:13

  41. « Et j’ai déjà eu l’occasion de mesurer des système DIY dont la courbe tenait dans +/- 1.5 dB entre 60Hz et 18kHZ à +/- 45° »

    Pourrait-on voir ces mesures?.
    La directivité et la linéarité de la courbe de réponse, ok, mais il y a aussi la réponse en phase, le temps de propagation de groupe, le traînage, l’amortissement des membranes, les distorsions… Autant de sources de problèmes qui ne passent pas inaperçu à l’écoute.

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — décembre 27, 2014 @ 9:23

  42. Phupuss,

    Pour mémoire, des préconisations de maîtrise et de resserement de la directivité avec la fréquence faisaient déjà l’objet de préoccupations aux débuts de la stéréo, cf Slot « La qualité du son » paru chez Dunod en 1964.

    « Les Zephyr sont réellement étonnantes de ce point de vue : on croise les axes devant soi comme sur le schéma, et d’un coup la scène sonore « jaillit » et reste extrêmement stable, même en se baladant dans tous les sens devant. »

    Ce croisement des axes est à la portée du premier venu et n’a rien de nouveau :

    Jordan

    Cliquer pour accéder à Jordan_WW_Feb_71.pdf

    Cliquer pour accéder à HFN%201979.04%20Jordan%20Hexagonal-screen.pdf

    JBL DD55000

    Cliquer pour accéder à JBL_K2_S9500.pdf

    M’intéressant beaucoup à la reproduction stéréo mêlant sensation d’espace et sources sonores précises, j’ai construit et gardé trois ans la première et ai pu assister à une démo de la seconde.

    Les résultats escomptés ne sont pas au rendez-vous, la JBL annoncée en fanfare comme une révolution en la matière s’est montrée catastrophique de mon point d’ouïe, et sans doute économiquement parlant, car on n’en a rapidement plus entendu parler autrement qu’en tant qu’antiquité. C’est un gros produit-bévue de JBL selon moi.

    *

    Pour le reste, si la prose de Jipihorn est parfois perfectible – ce qu’il reconnaît d’ailleurs – la tienne l’est beaucoup plus.
    On pourrait la reprendre phrase à phrase pour montrer les faiblesses de ton discours et celles des sources sur lesquelles tu l’appuies, à la « science » très commerciale dirais-je, au marketing peu convaincant et au succès commercial limité, je crois.
    On peut d’ailleurs se demander si tu n’aurais pas quelques intérêt dans le secteur, notamment avec ton commentaire sur la scène sonore miraculeuse que délivreraient les Zéphyr, il me fait pour le moins tiquer.

    Arrivée au point où elle en est, cette discussion ne se prolongera qu’en interminables palabres tant que des mesures réalisées en toute indépendance et des avis d’écoute sur les fora frondeurs cerneront un minimum de quoi il en retourne de la petite merveille qu’on nous annonce.

    Cela dit, il faut se rappeler que si certaines boîtes fonctionnent très bien en raison de leur puissance de promotion, il y a eu par le passé quelques produits qui ont connu un succès prolongé par la simple grâce du bouche à oreilles.

    Commentaire par forr — décembre 28, 2014 @ 1:11

  43. @forr : quelle est la JBL « catastrophique » ? La K2 ou l’Everest ? Je ne connais pas la seconde, en revanche j’avais assisté à une démonstration de la première qui m’avait semblée très convaincante.

    Commentaire par Luc — décembre 28, 2014 @ 7:22

  44. Luc,
    « quelle est la JBL « catastrophique » ? La K2 ou l’Everest ? Je ne connais pas la seconde, en revanche j’avais assisté à une démonstration de la première qui m’avait semblée très convaincante. »

    Excuses, j’ai commis une erreur sur le lien.
    Everest semble être devenue une ligne de produits et ne designe plus un modèle particulier.

    Je faisais référence à la JBL Everest DD55000 que l’on voit en photo.
    Le travail sur la maîtrise de la directivité en vue d’une image stéréo spectaculaire, n’a pas absolument pas donné, selon moi, les résultats escomptés.
    En s’approchant d’une enceinte, j’ai effectivement entendu plus fort celle qui est éloignée, mais ça ne donnait pas une scène en stéréo ni même une certaine indépendance de l’emplacement de l’auditeur par rapport aux deux enceintes.
    Malgré le ramdam marketing, ca a tout d’un fiasco tecnique et commercial.

    Sur le même sujet, vers la même époque, avec la même ambition stéréophonique, mais a priori très peu distribuée :
    l’Asouctic Research Magic Loudspeaker MGC-1 :

    Je ne l’ai jamais entendue, mais ai bricolé autour de l’idée suite à un article paru à son propos dans la revue américaine Audio.
    Cette fois, c’est moi qui ait essuyé un fiasco.

    Depuis ma recherche dans les architectures conventionnelles ou presque a été plus fructueuse…
    mais il manque à mon expérience une écoute plus récente des HP à lentilles de JBL que celle que j’ai faite à l’âge des coulottes courtes, une de mes premières émotions envers la reproduction sonore.

    Commentaire par forr — décembre 28, 2014 @ 8:38

  45. Bonsoir,

    forr, merci pour ces précisions et tes liens (je ne connaissais pas les travaux de Jordan).

    « Pour mémoire, des préconisations de maîtrise et de resserement de la directivité avec la fréquence faisaient déjà l’objet de préoccupations aux débuts de la stéréo, cf Slot « La qualité du son » paru chez Dunod en 1964. »
    Merci pour la référence, je regarderai. La question étant de savoir « dans quel but ? ».
    Sur le lien que j’ai mis plus haut, Thévenot est plus précis que Jordan dans ses recommandations, et les justifie mieux : il ne parle pas seulement de la directivité en termes de niveau, mais la met aussi en balance avec les retards et le local (cela reste succinct, l’article dans l’AES doit certainement donner plus de détails, mais je n’y ai pas accès).

    « Ce croisement des axes est à la portée du premier venu et n’a rien de nouveau »
    Et pourtant combien d’amateurs s’étonnent de la stabilité de la scène sonore de certaines enceintes ou configurations, pour quelque chose censé être connu depuis des décennies ? Croiser les axes est en effet à la portée du premier venu, construire des enceintes pour lesquelles cela fonctionne ne se retrouve pas forcément partout. Nous sommes ici plus dans « la prose de monsieur Jourdain », puisque apparemment selon Thévenot pas mal d’enceintes sont à « directivité croissante », et donc si l’on se base sur les liens précédents le croisement des axes fonctionne, sans le savoir (un peu comme le Fb à 0.39 x Fs / Qt qui a été trouvé empiriquement avant d’être formalisé ; je serais curieux de savoir combien retombent empiriquement dessus à l’heure actuelle). Maintenant, il ne suffit pas d’être à directivité croissante pour que cela se passe bien, il faut aussi que ce soit dans certaines limites.

    « Pour le reste, si la prose de Jipihorn est parfois perfectible – ce qu’il reconnaît d’ailleurs – la tienne l’est beaucoup plus. On pourrait la reprendre phrase à phrase pour montrer les faiblesses de ton discours et celles des sources sur lesquelles tu l’appuies »
    Je t’en prie, fais. Le but est de faire avancer la discussion (qui a commencé sur le marketing Devialet, et a embrayé sur la crédibilité de certaines performances supposées des enceintes Phantom) et non pas de palabrer. Le discours de Jipi sur les aspects techniques des Phantom est sans fondements (péremptoire, se basant sur des connaissances fausses, des comparaisons abusives, et sur un objet qu’il n’a à priori pas écouté). C’est gênant dans le sens où le problème de départ était le marketing, et cela a dérivé sur une totale incrédulité face à des performances qui n’ont rien d’impossible (mais encore une fois, je ne dis pas qu’elles sont là, je mets en exergue les trous dans la raquette du discours de Jipi). Mes interventions sont éventuellement perfectibles, et dans ce cas je serais ravi de les voir corrigées et / ou complétées comme tu l’as fait avec les travaux de Jordan, mais fondées.

     » à la « science » très commerciale dirais-je, au marketing peu convaincant et au succès commercial limité, je crois. »
    Je n’ai pas compris cette dernière partie. Que veux-tu mettre en relief par « succès commercial limité » ?

    « On peut d’ailleurs se demander si tu n’aurais pas quelques intérêt dans le secteur, notamment avec ton commentaire sur la scène sonore miraculeuse que délivreraient les Zéphyr, il me fait pour le moins tiquer. »
    Peut-être tout simplement un défaut de culture audio de ma part ; si j’avais écouté des enceintes de cet acabit avant je ne prendrais pas l’exemple des Zephyr comme étendard d’une partie de mon discours ; ce n’est pas le cas. Les as-tu écoutées ?
    Les Zephyr était juste là pour illustrer le travail qui peut être fait sur la directivité hors DSP, et tu t’attaches à un détail (la qualité de la scène sonore via le croisement des axes) qui est à côté du point : la possibilité dans l’absolu d’obtenir une courbe qui tient dans un gabarit restreint (un +/-1 dB a été avancé précédemment) sur une zone d’écoute relativement large (de ton côté, qu’en penses-tu ?), sur la base du « +/- 0,5 dB et omnidirectionnelles » du marketing de Devialet.

    « Arrivée au point où elle en est, cette discussion ne se prolongera qu’en interminables palabres tant que des mesures réalisées en toute indépendance et des avis d’écoute sur les fora frondeurs cerneront un minimum de quoi il en retourne de la petite merveille qu’on nous annonce. »
    Pour ma part, je les ai écoutées, et j’ai donné mon avis. J’attends en effet que d’autres fassent de même pour avoir plusieurs avis et les recouper, et éventuellement retourner les écouter à la lumière de ce que d’autres auront pu entendre ; en clair, ne pas me baser simplement sur mes premières impressions. En attendant, le coup de pub paraît réussi : on en parle.

    J’ai aussi quelques questions / remarques sur une de tes interventions antérieures.
    « Vu que la charge arrière des haut-parleurs est un volume clos très réduit, la principale cause de linéarité de leur fonctionnement est celle relative à l’elasiticité de l’air d’ordre 2 »
    Qu’appelles-tu élasticité d’ordre 2 ? Pourquoi est-elle cause de linéarité justement ?

    Commentaire par phuphus — décembre 29, 2014 @ 12:18

  46. Phuphus

    « cela a dérivé sur une totale incrédulité face à des performances qui n’ont rien d’impossible »

    Rien d’impossible. Tout d’improbable (comme le contenu d’un verre de vin que l’on jette à la mer et que l’on récupère intact en replongeant le récipient : pas impossible mais dépassant toute probabilité).

    Il ne s’agit pas d’avoir écouté ou non un certain matériel, mais bel un bien d’un discours où sont annoncées des performances spectaculaires sans qu’il soit étayé par la moindre preuvre. D’où les protestations vigoureuses émises dans ce blog et ses commentaires.

    Le coup du « tu n’as pas écouté donc tu ne sais pas de quoi tu parles » est récurrent dans la prose des échanges entre internautes. Mais chez Devialet, on a d’abord mis en avant des performances et l’écoute, comme toujours dans dans l’industrie et le commerce de la hifi à gros sous, elle est en manque de superlatif

    Pour le reste, non, je ne vais pas décortiquer chaque mot ou chaque phrase. Ce serait en retour la même chose, et ne serait finalement qu’échanges de balles fastidieux.

    La Zephyr de Prosodia ressemble à d’autres produits en vogue, faisaint penser entre autres à PSI. Aujourd’hui, toutes les enceintes se doivent d’avoir leur DSP comme à la génération précédente, elles devaient obligatoirement avoir été conçues par ordinateur…. Seuelement les DSP ne permettent pas de contourner les lois de l’acoustique et je trouve l’écart sur ce modèle entre les deux HP, en partie dicté par la taille du guide d’onde, un peu grand par rapport à ce que je crois favorable à une image sonore homogène et pas trop dépendante de la hauteur d’écoute.

    >J’ai aussi quelques questions / remarques sur une de tes interventions antérieures.
    >« Vu que la charge arrière des haut-parleurs est un volume clos très réduit,
    >la principale cause de linéarité de leur fonctionnement est celle relative à l’elasiticité de l’air d’ordre 2″
    >Qu’appelles-tu élasticité d’ordre 2 ? Pourquoi est-elle cause de linéarité justement ?

    Merci de la remarque, un mot a sauté et c’est assez confus, je corrige avec l’espoir d’être plus compréhensible :
    « la principale cause de non-linéarité de leur fonctionnement est d’ordre 2 et est relative à l’elasiticité de l’air dans un volume clos. » Olson et Linkwitz donnent le developpement et les valeurs permettant de calculer la composante H2 de la distorsion harmonique qui en résulte.

    Cdt.

    Commentaire par forr — décembre 29, 2014 @ 11:11

  47. Bonsoir,

    « Rien d’impossible. Tout d’improbable »
    Je ne reviendrai pas sur tout ce que j’ai marqué depuis le début des commentaires : les 105dB ne sont bien entendus pas atteints à 20Hz, etc., etc. . Il me semble avoir repris un par un les éléments d’incrédulité et d’avoir mis en face des annonces faites par Devialet les précautions d’usage (je ne cautionne pas, mais rien ici de bien pire que ce que font les autres). Une fois ces précautions d’usage, sommes toutes banales, mises, on voit que les annonces sont crédibles. Je trouve donc le qualificatif « improbable » et l’exemple du verre de vin exagérés. Cet exemple n’engage que toi, son jugement n’engage que moi.

    Comme écrit précédemment, je n’ai pas eu l’occasion d’écouter des enceintes PSI, mais je serais curieux de le faire. Par contre, il me semble bien qu’il n’y pas pas de DSP chez PSI : « juste » une technologie d’ampli permettant de piloter le HP de manière voulue. D’autres arguments de PSI sont moins convaincants (« le BR est indispensable car il amortit la membrane », par exemple).

    Et qu’on ne se trompe pas sur mes remarques quant à l’écoute : je n’en fais pas une condition nécessaire et suffisante au jugement, j’en fais un élément de crédibilité (entre autres) pour pouvoir discuter de l’enceinte sur un début de bases. Pour une enceinte complète, je ne sépare jamais écoute et mesures pour juger complètement de ses qualités, et je pense sincèrement que tout ce qui s’entend se mesure (même si la mesure reste parfois à à inventer, les moyens modernes le permettent largement). J’attendrai donc, comme beaucoup ici, d’avoir des mesures des Phantom pour voir si je peux les corréler à mon jugement.

    L’ajout d’un DSP ne permet pas de « contourner » la physique (désolé pour mon refus d’utiliser l’expression « lois de », je ne suis pas croyant), mais juste de réaliser des choses quasi impensables autrement (filtres FIR par exemple), ou bien de manière beaucoup plus simple. Un DSP à lui seul ne contrôle pas la directivité, par contre la combinaison d’un DSP et d’une enceinte pensée pour le permet : juste une utilisation de ce que permet la nature, aucun « contournement » dans l’histoire. L’exemple type est l’holographie acoustique, mais il y en a d’autres, dont je connais seulement le principe mais que je n’ai jamais écoutés / mesurés et dans lesquels je ne mettrais certainement pas le prix pratiqué, même si j’en avais les moyens (le premier lien est complet, les autres ne présentent que les résumés) :
    http://asmp.eurasipjournals.com/content/2010/1/928439
    http://departements.telecom-bretagne.eu/sc/publications/index.php?idpublication=21
    http://departements.telecom-bretagne.eu/sc/publications/index.php?idpublication=19

    La distance entre le HP de grave et le tweeter de la Zephyr est en effet liée au pavillon, qui lui-même permet le raccord à 1 kHz : ça se mord la queue, mais c’est cohérent. La cible première est les studios, donc maîtrise de la directivité dans un plan horizontal, mais le raccord du tweeter bas lui permet tout de même d’être bonne en directivité verticale.

    Merci pour ta précision sur le terme d’ordre 2 dans la raideur d’un volume d’air ; j’ai supposé qu’il y avait peut-être autre chose qui m’avait échappé (genre opération matricielle), mais ce n’est pas le cas. Le reste, je le connais.

    « Pour le reste, non, je ne vais pas décortiquer chaque mot ou chaque phrase. Ce serait en retour la même chose, et ne serait finalement qu’échanges de balles fastidieux. »
    A nous de trouver le juste milieu entre arguments dogmatiques et supposé débat d’experts. De mon côté, le but est de converger vers un consensus en mettant plusieurs cerveaux autour de la table. Encore faut-il que tout le monde soit dans cet état d’esprit, au temps pour moi si cela ne transparaît pas dans la forme.

    Commentaire par phuphus — décembre 30, 2014 @ 1:41

  48. Faire le Buzz ça sert à quelque chose sur le plan économique, la preuve :

    http://www.capital.fr/a-la-une/videos/xerfi/devialet-le-francais-qui-veut-revolutionner-le-marche-mondial-de-la-hi-fi

    Bientôt tout le monde aura son Devialet et çà coupera court à toute discussion du fait de l’uniformité. Sauf chez certains gaulois réfractaires.

    Commentaire par REGIS — décembre 30, 2014 @ 12:31

  49. A noter le discours pseudo technique de la commentatrice. Comme dit Roland, plus c’est gros et mieux çà passe.

    Commentaire par REGIS — décembre 30, 2014 @ 12:41

  50. Merci Régis pour le lien sur cette présentation style journal télévisé.

    La journaliste au profil quelque peu austère y déchiffre sur un prompteur un texte savamment concocté. Les auteurs ne se sont visiblement pas rendu compte de l’humour involontaire qu’ils pratiquent. L’ « Impédance du son », il fallait la faire !
    On retrouve tous les arguments Devialet où le nom des investisseurs qui s’intéressent à la marque est beaucoup plus impressionnant que les « techniques révolutionnaires d’amplification ».

    Dans le genre comique de mauvais goût, on retrouve une autre vidéo sur le site de l’INPI où la mission de cet organisme apparaît un peu dévoyée :
    http://innovation.inpi.fr/devialet/

    Pour s’en tenir à la technique, voici des brevets que j’ai trouvés sur le fameux concept d’ « amplification révolutionnaire »

    Texte en français
    http://patentscope.wipo.int/search/en/detail.jsf?docId=EP75587654&recNum=9&office=&queryString=FP%3A%28devialet%29&prevFilter=&sortOption=Pub+Date+Desc&maxRec=16

    Brevet américain, n° 7545212 téléchargeable à http://www.pat2pdf.org/
    Il présente des réferences de brevets antérieurs. Quel hasard ! la première citée est celle qui m’a sauté à l’esprit dès que j’ai eu connaissance des revendications de « révolutionnaire » avancées par Divialet.
    C’est le brevet US 3970953 de Walker et Albinson sous la bannière desquels s’est élaboré un amplificateur qui lui mérite les plus hautes distinctions, à savoir le Quad 405. Cet amplifcateur sorti en 1975 ne visait pas aux performances les plus élevées mais simplement à ce qu’elles soient satisfaisantes, et a été conçu dans un esprit de production industrielle efficace pour qu’il n’ait besoin d’aucun réglage en usine. D’après Wikipedia : 160000 exemplaires vendus sans compter les successeurs.

    Le procédé général, chez Devialet comme chez Quad, consiste à mettre en parallèle deux étages amplificateurs dont le premier, très linéaire, est secondé par un autre qui se substitue en partie à lui dès que le courant débité devient important. Grâce à un dispositif diaboliquement astucieux d’équilibre d’un pont qui fait appel à une contre-réaction négative ou positive selon le principe dit de correction d’erreur, la linéarité et l’impédance de sortie de l’ensemble sont quasi indépendantes de l’apport en courant du second amplificateur.

    Un rapide survol du brevet Devialet indique un configuration analogique assez compliquée pour ce qui concerne le contrôle des additions de courant des amplificateurs. Il est incontestable que Devialet benéficie aujourd’hui de composants beaucoup plus performants que ceux dont Quad disposait il y a quarante ans et lui autorise une plus grande complexité. De là à atteindre les performances alléguées, le doute reste permis car on ne les atteint pas en analogique pure, laquelle par essence, restera toujours plus performante.

    L’amplificateur classe A dont dépendent les performances a en sortie comprend chez Devialet un étage de sortie composé d’émetteurs suiveurs montés en cascodes, selon une configuration promue par Nelson Pass en… 1977 (brevet US 4107619 cité dans les références). Le courant de repos est contrôlé par un comparateur avec hytéresis, je n’avais encore rencontré une telle configuration.

    Les performances de l’ampli Devialet ont tout pour être bonnes, soit, mais sont-elles exceptionnelles ? On attend un passage sur un banc d’essais sérieux, avec par exemple un Audio Precision (tous les spectateurs du blog de Jiphorn savent où il y en a un… rêvons un peu, Jipi va-t-il recevoir
    un « 120 » pour tests après que M. Sannier ait pris connaissance de ce blog et commentaires ? en voilà une suggestion apte à dissiper le brouillard médiatique autour de l’objet aux parois aussi miroitantes que ses promesses).
    En quoi ses performances pourraient-elles être meilleures que celles des amplis purement analogiques les plus pointus d’hier (Halcro, à correction d’erreur amont) et d’aujourd’hui (ceux en étude par Giovanni Stochino ?)
    ou même les récents classe D conçus par Bruno Putzeys (Hypex) dont les chiffres annoncés ont de quoi impressionner.

    Pour les compétitions de chiffres, les perfs, ça compte, mais pour l’écoute ?
    Qui peut faire la distinction et indiquer une préférence de FACON REPETEE lors de TESTS TRES RIGOUREUX entre deux amplificateurs à très faible bruit, bonne stabilité et basse distorsion (disons en dessous de 0.01% de THD à tous niveaux et toutes fréquences).
    Personne n’ose jamais relevé le défi de tels tests

    En conséquence, j’ai du mal à comprendre que Devialet axe tant sa com’ sur la structure de son ampli et puisse prétendre qu’il va tout changer…
    Alors qu’il est sûr que c’est le son délivré par ses produits SAM et PHANTOM, qui lui, saura vraiment se distinguer. Aux mesures et à l’écoute.

    Commentaire par forr — décembre 30, 2014 @ 6:08

  51. Je suis un peu sceptique, d’autant que, à de très rares exceptions, aucun test ABX ne permet de faire la différence entre deux électroniques. J’irai tout de même « écouter » pour me faire mon idée.

    Commentaire par Luc — décembre 30, 2014 @ 10:07

  52. Bonsoir,

    « Personne n’ose jamais relevé le défi de tels tests »
    De tels tests existent, c’est plutôt que leurs résultats ne sont jamais retenus / médiatisés / diffusés. C’est un biais humain connu : on ne combat pas l’obscurantisme par une vérité, et beaucoup sont persuadés que leur propre expérience prime sur les résultats acquis par des méthodes robustes, les résultats de ces tests sont donc de toutes façons voués aux oubliettes sauf auprès d’un public extrêmement restreint. Il y a exactement le même problème avec les pseudo-médecines, ou encore avec le réchauffement climatique.

    http://tom-morrow-land.com/tests/ampchall/
    http://www.head-fi.org/t/486598/testing-audiophile-claims-and-myths

    Si je me souviens bien, Richard Clark a commencé avec des amplis pour voiture, et a ensuite accepté tous types d’amplis.

    Ensuite, on verra toujours les mêmes arguments : « les conditions de test ne permettent pas de », « certains ont les oreilles moins affûtées que d’autres », « le test est biaisé et ne permet pas de mettre en relief ce qui est évident pour les oreilles de certains », etc. .

    Commentaire par phuphus — décembre 30, 2014 @ 10:17

  53. Bonjour, ce monsieur Richard Clark n’a rien inventé avec ces tests,cette démonstration a été faite dans les années 1977 -78 ,quelque chose comme ça, par la société Cabasse. Une publicité Cabasse , commençais par « votre amplificateur est peut être excellent. Savez- vous que les tests démontrent l’incapacité de l’oreille humaine à déceler une différence entre plusieurs bon amplificateurs de prix variant entre 2500 et 35000francs ».Mieux, la société Quad avait fait venir des personnes dans une grande salle, où au milieux, était disposé un grand rideau tout à fait opaque visuellement, mais parfaitement transparent auditivement. Les personnes ce sont installées, on leur a donnés une feuille de papier pour noter leurs impressions d’écoute.C’était une écoute de piano.Certains ont mis des remarques plus ou moins tranchées. Certains auraient mieux fait de s’abstenir, en ouvrant les rideaux, c’était un véritable piano derrière. Alors quand j’entends des personnes qui perçoivent facilement la différence entre des câbles, des dac , ou bien des alimentations etc… ça me fait rire. Un bon placement de vos hp est bien plus important, et évidemment le traitement de votre salle d’écoute si vous le pouvez. Bonne fêtes de fin d’années à vous tous.

    Commentaire par Thierry Combaz — décembre 31, 2014 @ 6:56

  54. PSI revient sous la forme de deux commentaires de phuphus :

    1°) « Par contre, il me semble bien qu’il n’y pas de DSP chez PSI : « juste » une technologie d’ampli permettant de piloter le HP de manière voulue. »

    La raison de ce choix est expliquée par A. Roux dans la vidéo qui suit à la 33ième minute.

    2°) « D’autres arguments de PSI sont moins convaincants (« le BR est indispensable car il amortit la membrane », par exemple). »

    Encore une fois, une mise au point on ne peut plus claire est faite suite à une question posée dans le public sur le BR à 49mns 40s dans la vidéo.

    Il est évident qu’on ne joue pas dans la même cour que Devialet…
    La conclusion de tout ça est qu’on ne règle pas une enceinte pro comme une enceinte hifi ou une enceinte de sono. Tout ce que peut faire l’amateur, c’est une synthèse des trois types d’enceintes dans la mesure où ses moyens matériels disponibles et son champs de connaissances sont suffisamment étendus. Mais Est-ce que le jeu en vaut vraiment la chandelle? Sinon reste à considérer le côté folklorique de la chose suivant l’état d’esprit de chacun… De toute façon, rien ne remplace un traitement acoustique fait aux petits oignons, même avec des enceintes tout à fait classiques…

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — janvier 1, 2015 @ 4:43

  55. Phuphus

    (Chez PSI Audio] « juste » une technologie d’ampli permettant de piloter le HP de manière voulue. »

    Ce n’est pas vraiment une technologie particulière d’ampli qui pilote le HP mais une boucle de réaction établie à partir du courant parcourant le HP qui lui est ajoutée

    Celle que Alain Roux de PSI Aduio montre à 11:20
    dans la vidéo https://www.youtube.com/watch?v=WaJ259LAY2c
    est un pont de Voigt dont la sortie reflète la vitesse de la membrane.

    La principale difficulté de cette technologie tient à la valeur de l’inductance de la bobine mobile qui varie sensiblement tant avec la fréquence qu’avec l’excursion.

    Commentaire par forr — janvier 1, 2015 @ 5:57

  56. … Continuons sur le terrain « philosophique » avec des propos très incongrus relevés sur audiophile.fr:

    « Regardons le marché de la hifi et de l’audiophilie (DIY ou pas), vu par les constructeurs et les distributeurs qui souhaitent y répondre:
    Il s’agit en grande partie, pour eux, « d’adresser » un marché du rêve, du fantasme, de la manie du changement, de la quête de perfection jamais atteinte, de la symbolique (notamment sociale), du perfectionnisme, de la comparaison entre copains, des confrontations audiophiles, de l’astuce (genre pointes, bouts de bois etc etc), du bricolage, du DIY partiel, du côté objet(plaisir de la possession), du luxe (beauté de l’objet, image artistique, image de haut de gamme, image sociale), de l’opinion esthétique des épouses, de la musique en famille, de la « réputation » de marque…

    Quelle est la place de la qualité de reproduction dans ce marché?? Elle existe mais n’est prioritaire que pour une PARTIE, (peut-être minoritaire) de la cible.

    Les enceintes amplifiées pro, faites pour les pros de studio, répondent aux soucis d’investissement de cette clientèle particulière. Si elles répondent bien à l’objectif de qualité de reproduction, elles ne répondent à presque AUCUN des autres aspects, listés précédemment, du marché hifi grand public et audiophile.
    En particulier, elles simplifient tellement l’installation, qu’un pan très important du fantasme audiophile est fichu en l’air par suppression des « variantes » possibles, génératrices de rêves et de confrontations.

    Les constructeurs cherchent à tirer profit de l’analyse des cibles qu’ils cherchent à atteindre, POINT BARRE… »

    A bon entendeur…

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — janvier 1, 2015 @ 8:22

  57. « Les constructeurs cherchent à tirer profit de l’analyse des cibles qu’ils cherchent à atteindre, POINT BARRE »

    N’est ce pas ce que l’on appelle du marketing ciblé et qui vise à peu près toute la production humaine laquelle est destinée à trouver un client, sinon à quoi bon…………..

    Commentaire par REGIS — janvier 2, 2015 @ 5:01

  58. Bonsoir,

    FRANCIS LIBRE a écrit : « PSI revient sous la forme de deux commentaires de phuphus :
    1°) « Par contre, il me semble bien qu’il n’y pas de DSP chez PSI : « juste » une technologie d’ampli permettant de piloter le HP de manière voulue. »
    La raison de ce choix est expliquée par A. Roux dans la vidéo qui suit à la 33ième minute. »
    Ce que tu pointes ici est dans l’enceinte, et non dans l’ampli (et c’est de l’ampli dont il était question dans mon intervention).
    http://www.psiaudio.com/technology/aoi
    http://www.psiaudio.com/technology/cpr

    Mais je pense avoir bien compris ce que tu « veux » dire : filtres passe-tout analogiques au lieu de DSP. Néanmoins, les choses ne sont pas claires dans les documents PSI sur qui fait quoi entre AOI et CPR, c’est peut-être ce qui t’a amené à pointer le passage sur le CPR dans la vidéo alors que je parlais d’ampli, avec en arrière-pensée le respect de la temporalité en BF. Ce que je comprends :
    – L’AOI est un asservissement sur signal de vitesse de la membrane, utilisé pour avoir une réponse impulsionnelle correcte (donc pas de retard en BF, l’exemple du signal carré est explicitement cité pour l’AOI, et lissage de la courbe aux pics)
    – Le CPR est un ajustement de la phase aux raccordements des transducteurs et aux modes propres de la membrane

    « Encore une fois, une mise au point on ne peut plus claire est faite suite à une question posée dans le public sur le BR à 49mns 40s dans la vidéo. »
    L’explication est on ne peut plus floue, puisque A. Roux confond anti-résonance et amortissement. Le fait de bloquer la membrane à Fb en configuration BR n’est pas un amortissement. FRANCIS, peut-tu me montrer que l’évent BR aboutit à une force sur la membrane proportionnelle à sa vitesse (et avec le signe qui va bien) dans toute la zone où l’impédance motionnelle n’est pas négligeable devant l’impédance bobine bloquée ? Autre manière de le dire, un terme qui vient contribuer à Qts en plus de Qes et Qms. Ici, A. Roux ne parle que d’une compliance et d’une masse (Helmholtz) ; où est le terme résistif synonyme d’amortissement ?

    De plus, A. Roux affirme : « Il n’y a aucun inconvénient, y’a que des avantages au système reflex ». Donc exit le retard de groupe (et l’avance de phase !!), la transmission des medium par l’évent, les turbulences (ces défauts peuvent bien entendu être gérés, mais je n’appelle pas cette gestion « n’avoir aucun inconvénient »). Je persiste donc sur « d’autres arguments de PSI sont moins convaincants ».

    Forr a écrit : « Ce n’est pas vraiment une technologie particulière d’ampli qui pilote le HP mais une boucle de réaction établie à partir du courant parcourant le HP qui lui est ajoutée »
    … utilisée justement pour « piloter le HP de manière voulue » si j’en crois la deuxième page du document suivant :

    Cliquer pour accéder à psi_audio_descr_aoi.pdf

    « La principale difficulté de cette technologie tient à la valeur de l’inductance de la bobine mobile qui varie sensiblement tant avec la fréquence qu’avec l’excursion. »
    Pas de problème avec l’inductance aux fréquences concernées, qui même si elle peut varier du simple au double lors de fortes excursions sans bague de court-circuit ou chapeau cuivre, n’aura que peu d’influence sur Zb, qui est la valeur importante pour le pont de Voigt (si j’ai bien compris le principe). Par contre, les (éventuelles) variations de BL me semblent plus problématiques.

    Commentaire par phuphus — janvier 3, 2015 @ 12:31

  59. « « Il n’y a aucun inconvénient, y’a que des avantages au système reflex ». Donc exit le retard de groupe (et l’avance de phase !!), »

    Ce n’est pas aussi simple que cela: regardez la vidéo entre 16mns45 et 21mns10.

    « Le fait de bloquer la membrane à Fb en configuration BR n’est pas un amortissement. »

    Ah bon, mais alors qu’est ce que ça peut bien être? Un br mal réglé devient par contre un système résonant (effet boomy, très classique quand on bricole ses enceintes).

    Dans l’absolu, la plupart des gens qui écoute leur musique préférée, n’ont pas nécessairement besoin d’un AOI et d’un CPR. On peut parfaitement se contenter d’une écoute moins précise dans le monde de la hifi grand public, cela sous entend qu’il y aura moins de paramètres objectifs (c’est à dire testés scientifiquement) respectés dans la production des enceintes. Question de choix, là encore. Mais ce qui est en revanche condamnable, c’est la dérive friquée, pseudo scientifique et néo audiophile qui sévit dans le secteur audio. Elle retourne le cerveau de ceux qui se laissent piéger par des discours pompeux et envoûtants, leur empêchant l’acquisition de connaissances fondamentales avant d’entreprendre l’achat ou la réalisation d’un système. L’aspect subjectif l’emportant très facilement sur la raison, les services markéting audiophiles ne manque pas d’exploiter ce filon en redoublant d’imagination suivant le type de clientèle subjectiviste. C’est un peu comme si on comparait la médecine scientifique (appelée à tort « médecine occidentale ») à la médecine dite « alternative ».

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — janvier 3, 2015 @ 2:03

  60. Soyons claire, je ne conteste pas ce que la firme Devialet fait, ce sont certainement des personnes ayant des compétences. Par contre je me pose des questions sur leurs façons de faire leurs pubs, et les mesures faites de leurs produits. Ils annoncent effectivement des performances de leurs hp qui me paraisse tout à fait surfaite par rapport en autre à leur taille, tout comme d’ailleurs pas mal de constructeurs de haut-parleurs!.Il faut quand même savoir qu’il existe très peu de constructeurs possédant des labos vraiment performants en acoustique. Pour faire des mesures de haut-parleurs réellement efficaces sur toute la bande passante, il faut non seulement des appareils de mesures performants, mais des salles de mesures de grandes dimensions, autrement dit, des grandes chambres anéchoïques, entre autres. Hors les fabricants en possédant une, sont rares, et même très rares. Certains fabricants,ne possèdent tout au mieux qu’une simple pièce semi- anéchoïque pour leurs mesures. En faisant des recherches, les plus grandes que j’ai repérer,mais je ne les connais pas toutes évidemment, sont chez Elipson 1000m3, Cabasse 2000m3, celle de Siemens 2000m3, mais elle sert au mesures industrielles essentiellement. Même un fabricant aussi connues que Focal n’en possède une, que de 350m3, à mon grand étonnement, a peu près la même chose chez B&W. Probablement que certains fabricants japonais comme Yamaha, Pioneer doivent en posséder aussi, mais je ne connais pas la dimension. Chez les américains, j’y ai trouvé celle de klipsch,mais curieusement pas très grande non plus.
    Alors je me pose des questions sur les mesures faites chez Devialet pour leurs haut-parleurs. Si les mesures n’ont pas été faites dans une chambre anéchoïque de dimension suffisante, elles sont surfaites dans les très basses fréquences, car la pièce vas rentrer en conflit avec la mesure faite .A mon avis,c’est aussi le cas de nombreux fabricants de haut-parleurs.C’est pour ça que j’ai toujours été très suspicieux sur les bandes passantes annoncées par certains fabricants. C’est tellement plus vendeur. J’ai retrouvé comme exemple dans une revue de 1990, un constructeur de hp qui annonçait une bande passante de 52hz à 25000hz à +-3db dont les dimentions sont H 18,5cm x 11,5cm x 11,5cm, volume de charge utile 1litre, avec 90db/1w/1m et cent watts/8ohms. Ce constructeur a disparu, on peut se poser la question pourquoi. Ce poser la question, c’est y répondre.

    Commentaire par Thierry Combaz — janvier 3, 2015 @ 8:03

  61. Ben chez Devialet il n’ont pas forcément besoin du grande chambre anéchoïc, vu qu’il se sont orienté vers la sonorisation de cuisine et de salle de bain.:-)

    Commentaire par Metafilaire — janvier 4, 2015 @ 12:21

  62. Pour info, l’ampli Devialet 240 aurait fait l’objet d’un banc d’essais avec mesures objectives dans un numéro paru en 2010 de la revue Prestige Audio Vidéo.
    En connaître les détails serait plein d’enseignements sur un élément de ce qui a maintenant presque un parfum d’ « affaire ».

    *

    Concernant les chambres anéchoïques, les moyens modernes de mesures permettent en grande partie de s’en dispenser pour la mise au point des haut-parleurs et enceintes.

    Commentaire par forr — janvier 4, 2015 @ 4:42

  63. Bonsoir,

    FRANCIS LIBRE a écrit : « Ce n’est pas aussi simple que cela: regardez la vidéo entre 16mns45 et 21mns10 »
    Merci de me dire en quoi ce passage nuance ou infirme mon propos. Il le confirme, il n’y a qu’à comparer la courbe de limite d’audibilité du déphasage présentée (sans préjuger de sa validité) et la courbe de déphasage en BF d’une enceinte PSI.
    Et malheureusement, on a encore une fois une explication on ne peut plus floue. A. Roux dit explicitement qu’il y a dans l’oreille une cellule ciliée par bande de Bark (!!!), que ces mêmes bandes de Bark ont été mises en évidence par H. Fleischer (Eberhard Zwicker doit se retourner dans sa tombe), on ne sait pas du tout dans quelles conditions la courbe d’audibilité de la phase présentée a été obtenue (Fleischer a principalement travaillé sur des mélanges de 3 sinus, mais est aussi allé plus loin : PSI a choisi de retenir quoi dans tout cela ? Et à ma connaissance, Fleischer a travaillé sur des sons stationnaires !! On est très loin de la musique), etc. Additionné à tout le reste (confusion entre anti-résonance et amortissement, confusion entre asservissement et amortissement, apologie du BR, et y’en a plein d’autres mais ce serait trop long de les lister ici…), franchement; le marketing Devialet a encore du boulot pour toucher les bas-fonds de l’argumentation pseudo-technique que l’on peut voir chez leurs supposés concurrents.

    « Ah bon, mais alors qu’est ce que ça peut bien être? »
    On peut classer cela dans les anti-résonances. A une fréquence donnée (ici Fb), la somme des forces exercées sur la membrane (force de Laplace au sein de la bobine, forces de rappel des suspensions et force de pression exercée par le volume d’air interne à l’enceinte ; je mets de côté l’impédance de rayonnement, ça ne change pas grand chose au résultat) devient nulle. C’est un résultat classique pour un système à 2 ddl, voir par exemple chapitre 5.5.4 ici (avec un calcul fait avec quasiment aucun amortissement : ça a le mérite de bien montrer que l’amortissement n’y est pour rien dans l’affaire) :
    http://www.brown.edu/Departments/Engineering/Courses/En4/Notes/vibrations_mdof/vibrations_mdof.htm
    Ou encore :
    http://en.wikipedia.org/wiki/Antiresonance

    Dans un enceinte BR, qui est donc un système à 2 degrés de liberté, la masse 1 est la masse mobile du HP Mms, la raideur 1 est la somme des raideurs des suspensions (bord et spider), la masse 2 est la masse d’air du résonateur de Helmholtz (donc masse d’air dans l’évent + correction de col) et la raideur 2 est la raideur du volume d’air interne à l’enceinte (« suspension acoustique »).

    Quelques calculs ici :
    http://www.brouchier.com/Haut-Parleurs_et_Enceintes_Acoustiques_-_Theorie_et_pratique_HTML#x1-7500010.2
    Avec la conclusion en milieu de paragraphe : « On constate que pour ν2 = C, c’est à dire lorsque la fréquence est égale à la fréquence de résonance de l’évent la valeur maximale de x1 est nulle : à la résonance de l’évent il y a antirésonance de la membrane »

    FRANCIS LIBRE a écrit : « Dans l’absolu, la plupart des gens qui écoute leur musique préférée, n’ont pas nécessairement besoin d’un AOI et d’un CPR. On peut parfaitement se contenter d’une écoute moins précise dans le monde de la hifi grand public »
    Entièrement d’accord.

    « Mais ce qui est en revanche condamnable, c’est la dérive friquée, pseudo scientifique et néo audiophile qui sévit dans le secteur audio. Elle retourne le cerveau de ceux qui se laissent piéger par des discours pompeux et envoûtants, leur empêchant l’acquisition de connaissances fondamentales »
    Toujours d’accord. Et malheureusement, la vidéo en lien de PSI Audio et ce que j’ai pu voir sur le site de JMR (beaucoup de superlatifs, peu de technique, et dans le peu de technique pas mal de choses imprécises ou fausses) ne remontent pas le niveau. Dommage.

    Commentaire par phuphus — janvier 4, 2015 @ 10:44

  64. Ouh là là que d’acrimonie… En étant proche de Paris, il suffit d’aller écouter: c’est assez impressionnant sur un phantom, mieux évidemment sur 2 en stéréo. Les 2 HP sur les côtés bougent et vibrent sur des musiques « boum boum » mais pas le corps l’appareil (testé en posant la main dessus). Le son rempli la pièce (qui n’est pas un auditorium). beaucoup moins de directivité qu’avec 2 enceintes classiques. Pas de souffle quelque soit le niveau sonore.

    Vous allez ensuite dans la pièce à côté et vous vous apercevez que le devialet 120 avec les 2 enceintes Atohm GT1.0 sonne mieux: pas choquant puisque c’est le double du prix de 2 phantom.

    Il y a surement mieux… moins cher ? plus cher ? Tout se discute… beaucoup de monde ici adore cela.

    Je trouve dommage de critiquer l’aspect marketing: si vous faites un produit innovant, il faut bien le faire savoir puis ensuite le vendre en dégageant suffisamment de bénéfices pour amortir les frais de R&D (ou rembourser les investisseurs dans le cas de Devialet). Ensuite, si celui qui l’a acheté est content du résultat une fois installé chez lui et peut en prime étonner ses visiteurs… pourquoi pas?

    Il n’y a pas que des empilement de boites remplies d’électroniques avec des câbles qui courent partout dans le salon pour rejoindre des enceintes gigantesques qui puissent satisfaire quelqu’un qui aime la musique.. et son conjoint.

    Commentaire par FredM — janvier 4, 2015 @ 11:56

  65. Je ne pense pas la même chose , les chambres anéchoïques sont toujours d’une grandes utilités aujourd’hui. Preuve en est, que l’on en construit encore. Beaucoup de constructeurs n’ont pas investi au moment où il fallait le faire, et certains ont préférés investir plus tôt dans les pubs, le marketing par exemple . Et que maintenant c’est évidemment hors de prix à construire, surtout pour les plus grandes . C’est employé régulièrement dans le milieu de l’automobile, l’aviation, pour faire des mesures acoustiques etc….Et puis pour continuer sur notre sujet, les haut-parleurs Devialet, à ma connaissance on n’a jamais réussi à reproduire des extrêmes graves avec de tout petit haut-parleurs et un petit volume de charge. Les basses fréquences sont toujours liées a un certain volume. Ceci explique pourquoi les instruments liés au graves (orgue,grosse caisse, etc… sont de grande taille et ça, c’est incontournable.Certains petits haut-parleurs ont beaucoup de qualités, entre autre souvent une belle image, une facilité de placement ce qui n’est pas à négliger et même à mon avis c’est très important, mais pas de reproduire les graves les plus profonds. On ne peut pas augmenter le débattements des hp indéfiniment, donc on doit jouer sur d’autres paramètres, et un de ces paramètres c’est le volume de charge.

    Commentaire par Thierry Combaz — janvier 5, 2015 @ 12:37

  66. >>Forr :
    >> [à propos des chambres anéchoïques]
    >>les moyens modernes de mesures permettent en grande partie
    >>de s’en dispenser pour la mise au point des haut-parleurs et enceintes. »

    >Thierry Combaz :
    >Je ne pense pas la même chose , les chambres anéchoïques sont toujours
    >d’une grandes utilités aujourd’hui. Preuve en est, que l’on en construit encore.
    >Beaucoup de constructeurs n’ont pas investi au moment où il fallait le faire,
    >et certains ont préférés investir plus tôt dans les pubs, le marketing par exemple .
    >Et que maintenant c’est évidemment hors de prix à construire, surtout pour les plus grandes .
    >C’est employé régulièrement dans le milieu de l’automobile, l’aviation,
    >pour faire des mesures acoustiques etc…. »

    Les chambres anéchoïques sont des outils d’acoustique à multiples usages, remplaçables pour certaines études, sur ses HP par exemple, et non pour d’autres. En cas de besoin (à préciser), il est plus profitable pour un constructeur d’enceinte d’en louer une plutôt que d’en batîr une.

    >on n’a jamais réussi à reproduire des extrêmes graves
    >avec de tout petit haut-parleurs et un petit volume de charge.
    >Les basses fréquences sont toujours liées a un certain volume. »

    Ca dépend du niveau sonore demandé autrement dit du volume d’air à déplacer.
    Un casque reproduit sans problème les extrême-graves.

    *

    >>Forr :
    >>[à propos du pont de Voigt]
    >> La principale difficulté de cette technologie tient à la valeur
    >>de l’inductance de la bobine mobile qui varie sensiblement
    >>tant avec la fréquence qu’avec l’excursion. »

    >Phuphus
    >Pas de problème avec l’inductance aux fréquences concernées,
    >qui même si elle peut varier du simple au double lors de fortes excursions
    >sans bague de court-circuit ou chapeau cuivre, n’aura que peu d’influence sur Zb,
    >qui est la valeur importante pour le pont de Voigt (si j’ai bien compris le principe).
    >Par contre, les (éventuelles) variations de BL me semblent plus problématiques.

    Le problème de l’inductance semble être la grosse difficulté rencontrée par ceux qui se sont essayé aux asservissements par pont ou au pilotage par résistance négative des HP. Sa compensation, nécessaire à la stabilité, limité l’efficacité de tels procédés, les chiffres donnés ne dépassent pas 10 à 12 de dB de réduction de distorsion à certaines fréquences.
    Par ailleurs, la valeur de cette inductance peut être telle que le pic que présente la courbe d »impédance d’un HP ne correspond pas exactement à la résonance mécanique de son équipage mobile.

    Commentaire par forr — janvier 5, 2015 @ 1:59

  67. Salut, ce que tu dis est vrai sur le casque, et c’est également vrai que l’ont peut obtenir des graves dans des petites salles par exemple,mais je pense quand même que les meilleurs enceintes sont en générale de bonnes dimensions.

    Commentaire par Thierry Combaz — janvier 5, 2015 @ 2:49

  68. FRANCIS LIBRE a écrit : « Mais ce qui est en revanche condamnable, c’est la dérive friquée, pseudo scientifique et néo audiophile qui sévit dans le secteur audio. Elle retourne le cerveau de ceux qui se laissent piéger par des discours pompeux et envoûtants, leur empêchant l’acquisition de connaissances fondamentales .»

    C’est vrai jusqu’à un certain point. Tout « acheteur » est tout de même à la base un individu doué de raison et doté par dame nature d’un outil génial puisque plus il s’en sert plus il s’affute, le sens critique… Personne n’a jamais poussé la porte d’un auditorium un pétard sur la tempe. Et même si on dispose d’un niveau de connaissances en électronique proche du néant (mon cas), on a toujours des oreilles pour se faire une idée. Maintenant, que le marketing de certains fabricants frôle la publicité mensongère ou les contre-vérités techniques, soit, mais l’expérience a montré que, quelque soit le domaine, on ne pouvait pas abuser impunément de la crédulité du consommateur. Ca marche au début, mais ça ne dure jamais longtemps. L’avenir dira si le discours marketing de Devialet dessert une innovation technologique réelle ou si ce n’est que la fumée indispensable pour vendre de l’air.

    Commentaire par Luc — janvier 5, 2015 @ 7:24

  69. Bonsoir,

    >>>Forr :
    >>> [à propos des chambres anéchoïques]
    >>>les moyens modernes de mesures permettent en grande partie
    >>>de s’en dispenser pour la mise au point des haut-parleurs et enceintes. »

    >>Thierry Combaz :
    >>Je ne pense pas la même chose , les chambres anéchoïques sont toujours
    >>d’une grandes utilités aujourd’hui. Preuve en est, que l’on en construit encore.
    >>Beaucoup de constructeurs n’ont pas investi au moment où il fallait le faire,
    >>et certains ont préférés investir plus tôt dans les pubs, le marketing par exemple .
    >>Et que maintenant c’est évidemment hors de prix à construire, surtout pour les plus grandes .
    >>C’est employé régulièrement dans le milieu de l’automobile, l’aviation,
    >>pour faire des mesures acoustiques etc…. »

    >Forr :
    >Les chambres anéchoïques sont des outils d’acoustique à multiples usages, remplaçables pour certaines études, sur ses HP par exemple, et non pour d’autres. En cas de >besoin (à préciser), il est plus profitable pour un constructeur d’enceinte d’en louer une plutôt que d’en batîr un

    Pour Thierry : un bon article pour « mettre le doigt dedans » concernant les moyens de mesure hors salle anéchoïque :
    1988 – Ron Kessel – « Predicting Farfield Pressures from Nearfield Loudspeaker Measurements », 85th AES Convention

    Je n’en ai pas trouvé de version en libre accès sur le net. A défaut, tu pourras consulter celui-ci, qui est plutôt simpliste mais qui montre que c’est possible avec des moyens limités :

    Cliquer pour accéder à Keele%20(1974-04%20AES%20Published)%20-%20Nearfield%20Paper.pdf

    Et si tu veux plus rentrer dans les détails, tu peux aller voir là :

    Cliquer pour accéder à loudspeaker-acoustical-field-calculations-2000.pdf

    Certaines sociétés proposent même des petits caissons de mesure à quelques milliers d’euros, où la transition entre la compression du volume interne et la propagation type champ libre se fait sans accidents, et qui donc permettent des mesures d’excellente qualité.

    Pour le sujet qui nous intéresse, à savoir le grave, il faut juste connaître le Sd et le débattement : tu achètes un pointeur laser à quelques dizaines d’euros, tu colles un petit miroir léger sur ta membrane, tu pointes avec le laser sur le miroir avec un angle par rapport à l’axe du HP, et tu mesures avec juste un double décimètre la longueur de la trace laser sur le mur opposé (On peut se passer du laser, mais c’est moins évident à expliquer avec juste du texte…). Avec le même double décimètre, tu mesures Sd (la bonne vieille règle du « milieu de la suspension »). Pour moins de 100 euros, tu as une mesure à +/- 2dB du niveau de grave, réalisable dans une chambre d’étudiant. Tu peux voir plus haut sur la présente page des calculs de niveau de pression à 1m en champ libre à partir de Sd et du débattement faits par Jipi, Forr et moi-même : ces calculs sont éprouvés.
    Ensuite, un simple salon de particulier permet de faire une mesure à 50cm type anéchoïque par fenêtrage de la réponse impulsionnelle, avec une bonne validité dès 200 Hz. Un logiciel tel que ARTA (gratuit) te le permet, avec derrière une carte son à quelques dizaines d’euros et un micro électret à 10 euros, que tu pourras calibrer soit dans ton jardin avec le HP de grave désormais connu, ou bien dans une enceinte close sans absorbant (histoire d’être sûr d’avoir une compression adiabatique) avec le même HP.
    Tu peux même « tarer » ton HP à 9,81 m/s^2 d’accélération avec quelques grains de sable ou une petite bille…

    Avec un peu de savoir faire, on fait énormément de choses « sur un coin de table ».

    Commentaire par phuphus — janvier 5, 2015 @ 8:17

  70. Bonsoir,

    Forr a écrit : « Le problème de l’inductance semble être la grosse difficulté rencontrée par ceux qui se sont essayé aux asservissements par pont ou au pilotage par résistance négative des HP. Sa compensation, nécessaire à la stabilité, limité l’efficacité de tels procédés, les chiffres donnés ne dépassent pas 10 à 12 de dB de réduction de distorsion à certaines fréquences. »
    Soit on ne parle pas de la même chose, soit je n’ai pas encore saisi toutes les possibilités du pont de Voigt.
    Je parle d’un respect de l’accélération demandée (puisque l’accélération doit être l’image de la tension électrique qui sort de la source), pas forcément d’une réduction de la disto. Dans le cas particulier de la réduction de disto, je veux bien croire que de petites variation de Zb vont déséquilibrer le pont et ne pas amener les effets escomptés, mais je pense sincèrement que le respect du signal temporel en BF est pour le moment un gain plus souhaitable que 10dB de disto. Pour faire plus que simplement croire, aurais-tu un lien vers un documents traitant de l’étude d’un pont de Voigt :
    – pour compenser les déphasages d’un système passif
    – pour réduire la disto ?

    Juste pour être sûr : quand tu dis que la compensation des variations d’inductance est nécessaire à la stabilité, on parle bien de stabilité au sens de la commande des procédés ?

    Commentaire par phuphus — janvier 5, 2015 @ 8:24

  71. Bonsoir,

    FredM a écrit : « Vous allez ensuite dans la pièce à côté et vous vous apercevez que le devialet 120 avec les 2 enceintes Atohm GT1.0 sonne mieux: pas choquant puisque c’est le double du prix de 2 phantom. »
    Pour ma part, j’ai tout de même préféré les Phantom 😉

    Commentaire par phuphus — janvier 5, 2015 @ 8:25

  72. Re,

    Forr a écrit : « Par ailleurs, la valeur de cette inductance peut être telle que le pic que présente la courbe d »impédance d’un HP ne correspond pas exactement à la résonance mécanique de son équipage mobile. »
    Je viens de faire le calcul avec les paramètres du Beyma 15P1000Fe. Les résultats sont les suivants pour un modèle d’impédance simple (celui qu’on trouve sur le site de F. Brouchier, par exemple) :
    – Pic_Fs(Le=0) = 45.0 Hz
    – Pic_Fs(Le=0.002) = 45.0 Hz (valeur nominale de l’inductance à 1kHz selon les données constructeur)
    – Pic_Fs(Le=0.020) = 44.9 Hz (inductance 10 fois plus grande)
    – Pic_Fs(Le=0.200) = 44.4 Hz (inductance 100 fois plus grande)

    Soit 0.3% de variation entre une inductance nulle et une inductance 100x plus élevée que l’inductance nominale. Si je multiplie Rms par 2 et que je divise BL par 2 pour augmenter la sensibilité du pic à l’inductance (étalement), j’obtiens 43.0 Hz pour une inductance 100x plus élevée : une variation de température de +/- 1° a plus d’effet que cela.
    Dans ces conditions, même un modèle de régression aux moindres carrés sur la courbe d’impédance n’est pas nécessaire pour obtenir un résultat satisfaisant sur Fs.

    As-tu un exemple d’un HP existant dont la position du pic d’impédance possède une sensibilité significative aux variations d’inductance ?

    Commentaire par phuphus — janvier 5, 2015 @ 10:40

  73. >>Forr :
    >>Le problème de l’inductance semble être la grosse difficulté rencontrée
    >>par ceux qui se sont essayé aux asservissements par pont ou au pilotage
    >>par résistance négative des HP. Sa compensation, nécessaire à la stabilité,
    >>limité l’efficacité de tels procédés, les chiffres donnés ne dépassent pas 10 à 12
    >>de dB de réduction de distorsion à certaines fréquences. »

    >Phuphus :
    >Soit on ne parle pas de la même chose, soit je n’ai pas encore saisi toutes les possibilités du pont de Voigt.
    >Je parle d’un respect de l’accélération demandée (puisque l’accélération doit être l’image de la tension
    >électrique qui sort de la source), pas forcément d’une réduction de la disto.

    Pour le respect de l’accélération demandée, dans une rétro-action exploitant un signal reflétant la vitesse de la bobine mobile, soit on différencie ce signal qui reflète alors l’accélération, soit on intègre le signal d’entrée (c’est un « bass boost ») et on exploite directement l’asservissement de vitesse qui, utilisée seule, amènerait à une diminution apparente du Qe du HP.
    .
    Avec un pont, la qualité du signal de vitesse est altérée à la fois par la non-linéarité du Bl et par l’influence de la composante inductive de la bobine mobile.
    Bertrand Saguez ( http://www.audax.fr/forum/read.php?4,35969,35973#msg-35973 ) sur le forum Audax a fait part que cette dernière était un facteur intervenant dans la stabilité qui limitait le gain de boucle applicable.
    Certains participants du forum HCFR sont arrivés à des constatations similaires, trouvant qu’on ne pouvait guère s’écarter de 10 à12 dB de gain de boucle.

    >Dans le cas particulier de la réduction de disto, je veux bien croire que de petites variation
    >de Zb vont déséquilibrer le pont et ne pas amener les effets escomptés,
    >mais je pense sincèrement que le respect du signal temporel en BF
    > est pour le moment un gain plus souhaitable que 10dB de disto.

    C’est la fonction de transfert globale du système qui détermine le respect temporel du signal, non l’asservissement en soi, qui lui vise au respect de la consigne qu’est le signal d’entrée; lequel signal peut être, et même, est manipulé en amont en tenant compte des réponses de la boucle d’asservissement et du haut-parleur pour une réponse voulue en sortie.

    >Pour faire plus que simplement croire, aurais-tu un lien vers un
    >documents traitant de l’étude d’un pont de Voigt :
    >– pour compenser les déphasages d’un système passif
    >– pour réduire la disto ?

    Une équation relative aux effets de l’asservissement sur la réponse des haut-parleurs est donnée dans le livre de Pierre Loyez.
    En fait, dans le domaine fréquentiel/temporel (deux aspects d’un phénomène unique), un asservissement ne fait que transformer la réponse d’un HP en une autre réponse.
    Après le contrôle de la réponse, la réduction de distorsion est le second effet de la contre-réaction.
    Dans les applications publiées, on constate que cette réduction n’est curieusement pas très régulière.

    Une recherche sur le net avec « pont de Voigt » est assez fructueuse.
    Des nombreuses discussions ont eu lieu sur divers fora, celles sur Audax, HCFR ainsi que l’internantional DiyAudio sont parmi les plus fournies.
    Un intervenant se pose comme incontournable sur les deux premiers, abusant de maths et de simulations mais esquivant les questions « délicates » (linéarité du Bl, instabilité fondamentale des HP) et ne fournissant aucun appui factuel, c’est à dire des mesures, à son discours. Comme Devialet.

    *

    Au sujet du pic d’impédance d’un HP ne correspondant pas tout à fait à sa fréquence de résonance, ça m’est revenu il y a quelque temps, je ne sais plus où je l’ai lu, c’était il y a longtemps. Il me semble que l’auteur ne considérait pas le phénomène comme complètement négligeable.
    Je me posais donc la question d’une procédure pour en faire une vérification expérimentale, plus probante qu’une simulation.

    Commentaire par forr — janvier 6, 2015 @ 1:55

  74. Bonsoir,

    « Pour le respect de l’accélération demandée, dans une rétro-action exploitant un signal reflétant la vitesse de la bobine mobile, soit on différencie ce signal qui reflète alors l’accélération, soit on intègre le signal d’entrée (c’est un « bass boost ») et on exploite directement l’asservissement de vitesse qui, utilisée seule, amènerait à une diminution apparente du Qe du HP. »
    J’ai clairement une préférence à priori pour l’intégration du signal d’entrée.

    « Avec un pont, la qualité du signal de vitesse est altérée à la fois par la non-linéarité du Bl et par l’influence de la composante inductive de la bobine mobile. »
    Tu écrivais en #63 que « La principale difficulté de cette technologie tient à la valeur de l’inductance de la bobine mobile qui varie sensiblement tant avec la fréquence qu’avec l’excursion ». Est-ce la variation d’inductance ou bien l’inductance tout court qui pose problème ? Si c’est le deuxième cas, quid de la possibilité de faire un pont de Voigt avec un circuit LR ou LR-2 ?

    « C’est la fonction de transfert globale du système qui détermine le respect temporel du signal, non l’asservissement en soi, qui lui vise au respect de la consigne qu’est le signal d’entrée »
    C’est la même chose.

    Merci pour la référence du livre de Pierre Loyez, j’attendrai de pouvoir le feuilleter pour savoir si ça vaut le coup de l’acheter. De même pour la recherche internet sur le pont de Voigt (j’ai rapidement parcouru le site du sieur « incontournable », ça n’a pas l’air mal au niveau du HP, mais le chapitre psychoacoustique est léger).

    « Au sujet du pic d’impédance d’un HP ne correspondant pas tout à fait à sa fréquence de résonance, ça m’est revenu il y a quelque temps, je ne sais plus où je l’ai lu, c’était il y a longtemps. Il me semble que l’auteur ne considérait pas le phénomène comme complètement négligeable.
    Je me posais donc la question d’une procédure pour en faire une vérification expérimentale, plus probante qu’une simulation. »
    En exagérant à peine, ce serait comme vérifier par la mesure le point de chute d’une boule de pétanque dont on connait le vecteur vitesse et la position initiaux : de manière pratique, seules les erreurs de mesure entachent le résultat.
    Si dans la référence que tu as lue l’auteur a pris un protocole simpliste, genre bobine en série avec le HP et tension constante aux bornes de l’ensemble HP + bobine, c’est normal qu’il ait trouvé une variation forte du pic d’impédance. Mais ça n’a rien à voir avec le « relevé » de la courbe d’impédance par la bobine, c’est directement lié à la variation d’amplitude de débattement du HP dans ce cas précis. En reprenant le même principe, mais en s’assurant que la tension aux bornes du HP est toujours la même (quelle que soit la fréquence…), on doit déjà avoir un truc pas trop dégueulasse. Bien entendu, la courbe d’impédance sera prise aux bornes de l’ensemble.

    Commentaire par phuphus — janvier 13, 2015 @ 10:46

  75. Phuphus,

    >>Forr
    >> « Pour le respect de l’accélération demandée, dans une rétro-action exploitant un signal reflétant la vitesse
    >> de la bobine mobile, soit on différencie ce signal qui reflète alors l’accélération, soit on intègre le signal
    >> d’entrée (c’est un« bass boost ») et on exploite directement l’asservissement de vitesse qui,
    >> utilisée seule, amènerait à une diminution >>apparente du Qe du HP. »
    >
    >J’ai clairement une préférence à priori pour l’intégration du signal d’entrée.

    Je tiens cette possibilité d’intégrer le signal de Jeff Macaulay pour un asservissement avec un capteur de vitesse basé sur une seconde bobine mobile.

    Cliquer pour accéder à roaring%20sub.pdf

    >>« Avec un pont, la qualité du signal de vitesse est altérée à la fois par la non-linéarité du Bl
    >> et par l’influence de la >>composante inductive de la bobine mobile. »
    > Tu écrivais en #63 que « La principale difficulté de cette technologie tient à la valeur de l’inductance
    > de la bobine mobile qui varie sensiblement tant avec la fréquence qu’avec l’excursion ».
    >Est-ce la variation d’inductance ou bien l’inductance tout court qui pose problème ?
    > Si c’est le deuxième cas, quid de la possibilité de faire un pont de Voigt avec un circuit LR ou LR-2 ?

    C’est le premier cas.
    Ce qui n’empêche pas qu’il faut quand même faire quelque chose comme tu l’envisages au deuxième cas, mais on obtient l’équivalent de L en ajoutant une capacité dans l’autre branche.

    >Merci pour la référence du livre de Pierre Loyez, j’attendrai de pouvoir le feuilleter
    >pour savoir si ça vaut le coup de l’acheter.

    Je ne trouve pas, sauf en occase. Il est un peu démodé et le net fournit désormais nombre d’informations plus pertinentes. Vaut mieux acquérir la dernière version du Dickason pour laquelle Elektor, hélas, ne manifeste pas d’enthousiasme pour une traduction, préférant écouler ses traités d’ésotérisme.

    >>De même pour la recherche internet sur le pont de Voigt
    >>(j’ai rapidement parcouru le site du sieur « incontournable »,
    >>ça n’a pas l’air mal au niveau du HP,
    >>mais le chapitre psychoacoustique est léger).

    Les physiciens des particules et les astro-physiciens, aux maths et concepts mille fois plus complexes, savent exposer leurs travaux avec une clarté autrement plus lumineuse.

    >Si dans la référence que tu as lue l’auteur a pris un protocole simpliste,
    >genre bobine en série avec le HP et tension constante aux bornes de l’ensemble HP + bobine,
    >c’est normal qu’il ait trouvé une variation forte du pic d’impédance.

    Ce qui me paraît simpliste, c’est de penser que les courbes d’impédance dépendent du mode d’attaque.

    Pour essayer de mettre en évidence la différence entre la fréquence du pic d’impédance et celle de la résonance mécanique, j’ai pensé à la méthode d’excitation mécano-acoustique de Merhaut :
    http://www.aes.org/e-lib/browse.cfm?elib=3804

    Commentaire par forr — janvier 14, 2015 @ 2:13

  76. http://fr.devialet.com/qui-ne-parle-pas-encore-de-phantom/

    En tête des personnes qui se portent caution de la qualité du produit,
    Jacques Attali soi-même, politicien, « thinker » et surtout aussi spécialiste
    en photocopies que Devialet l’est en réplique de brevets.

    Commentaire par forr — mars 14, 2015 @ 1:20

    • Ha ouais, quand même…
      Mais bon, comme c’est un chef d’orchestre reconnu, faut pas s’étonner… Enfin, je devrais dire (à l’instar d’un des commentaire) « l’orchestre de Provence dirige Jacques Attali »

      C’est étonnant la propension des gens, qui n’existent que parce que des puissants les ont créés, à être compétent en tout. Pour finalement l’être en pas grand chose.

      J.

      Commentaire par jipihorn — mars 16, 2015 @ 3:14

  77. Je m’étonnais du nom de cette marque. En voici l’origine :

    https://fr.devialet.com/qui-sommes-nous/

    L’appellation Devialet fait référence à Vialet, ingénieur et compagnon de Diderot, qui participa à l’écriture de certains articles de l’Encyclopédie Française.

    La philosophie des Lumières est en effet au coeur des inspirations profondes de la Marque: le progrès technologique qui rend l’Homme encore meilleur.

    Avec l’émotion, composant essentiel de l’expérience d’écoute Devialet. »

    Question suivante : que sont-ils ?

    Avec la prétention, composantE essentielLE du marketing Devialet.

    Commentaire par forr — mars 29, 2015 @ 6:32

  78. ALors pour une fois le top du top et c est français c est vraiment du marketing à la sauce free j ai eu l occasion d écouter un ampli devialet il fait de la musique la ou d autres amplis chantent et font vibrer bon je compare à mon ampli etalon a 4000€ même moin chère que devialet je passerais un jour à un accuphase peut être lui c est un classe À mais pas une soupe de légumes D plus A avec une énorme puissance qui ne sert a rien

    Commentaire par Ruffenach — avril 3, 2015 @ 7:28

  79. Bonjour, Ruffenach ,je pense que tu te trompes en croyant que la puissance n’est pas importante sur un ampli. Sauf,si tu n’écoutes qu’a très faible volume, alors ok. Mais si tu veux écouter à un volume plus élevé, alors il te faut de la puissance, et beaucoup plus que tu ne le crois, pour éviter certaines distorsions sur les crêtes. C’est une erreur que beaucoup de gens font. Certains haut-parleurs même avec un bon rendement fonctionnent beaucoup mieux avec des amplificateurs puissant.Certains haut-parleurs qu’ont pourrait croire agressif, retrouvent une douceur avec un amplificateur assez puissant. Salut

    Commentaire par Thierry Combaz — avril 4, 2015 @ 11:05

    • >ll te faut de la puissance,
      >et beaucoup plus que tu ne le crois,
      >pour éviter certaines distorsions sur les crêtes.

      Ce qu’on apprécie sur ce blog, ce sont les données factuelles.
      Pas les discours de boutiquier où leur absence est ébouissante.

      Commentaire par forr — avril 5, 2015 @ 12:49

  80. Forr, je ne fais que donner mon avis sur le dernier poste et la dernière phrase et je pense, que ce je dis n’est pas faux. Mais tu peux me donner ton point de vue, je suis ouverts à tous

    Commentaire par Thierry Combaz — avril 5, 2015 @ 8:49

  81. Thierry Combaz,

    >Forr, je ne fais que donner mon avis sur le dernier poste
    >et la dernière phrase et je pense, que ce je dis n’est pas faux.

    Je ne vois dans « ton avis » que des affirmations non justifiées :

    >Sauf,si tu n’écoutes qu’a très faible volume, alors ok. Mais si tu veux écouter à un volume plus >élevé, alors il te faut de la puissance, et beaucoup plus que tu ne le crois, pour éviter certaines >distorsions sur les crêtes. C’est une erreur que beaucoup de gens font. Certains haut-parleurs >même avec un bon rendement fonctionnent beaucoup mieux avec des amplificateurs >puissant.Certains haut-parleurs qu’ont pourrait croire agressif, retrouvent une douceur avec un >amplificateur assez puissant.

    Mon avis, c’est que quand on donne un avis sur des quantités, « beaucoup » tient du remarquablement imprécis.
    Pour le dimensionnement des appareils en fonction des besoins, on dispose aujourd’hui de simulateurs, d’instruments et de données pour aider à les évaluer.
    A propos de ces dernières, juste un exemple qui en dit déjà long
    http://www.diyaudio.com/forums/multi-way/204857-test-how-much-voltage-power-do-your-speakers-need.html –> view poll results

    En quoi un amplificateur peu puissant mais fonctionnant en deça de sa saturation donnerait-il un son plus agressif qu’un ampli plus puissant ? Comment se traduit objectivement ce son agressif ? Quel est le phénomène en jeu ? Si ça ne se détecte qu’à l’oreille, il faudra confirmer par des tests en aveugle…

    Commentaire par forr — avril 5, 2015 @ 11:16

  82. Salut, je suis comme toi amateur de musique, et de sa reproduction, je pratique également la batterie depuis au moins 35ans et j’ai enregistrer pas mal de fois avec mon groupe à l’époque ainsi que pour d’autres formations, et aussi avec des musiciens classiques. Donc si j’aime écouter par exemple entre autre Dave weckl, qui pour moi est un remarquable batteur, qui fait en plus des enregistrements de très haut-niveau, j’aime aussi la musique classique,et c’est précisément sur de la musique classique que c’est arrivé, et plus particulièrement sur Carmina Burana de Carl Orff que tu dois sans doute connaitre. Ce genre de musique ne dois pas être écouter à faible volume, mais sans excès évidement. Et comme tu dois le savoir,la musique acoustique, et surtout ce genre d’oeuvre est beaucoup plus difficile à reproduire que le jazz rock, même de Dave Weckl car infiniment plus dynamique,et ça, c’est un fait, et c’est incontournable. Mon installation hifi a été mesurer à l’analyseur de spectre et est corrigé par un équalizer paramétrique, donc pour le mieux.Le fait d’avoir essayé un amplificateur beaucoup puissant, a fait que ces duretés n’avaient pas tout à fait disparues, mais c’étaient beaucoup plus disons écoutable. je te conseil de faire l’expérience toi même. L’amplificateur ne doit clipper, ou en être très proche et avec des oeuvres comme celle là, ça viens très vite. Je ne connais pas tout le site de jipi,mais il doit y avoir certainement des trucs là dessus. salut

    Commentaire par Thierry Combaz — avril 6, 2015 @ 1:20

  83. >Ce genre de musique ne dois pas être écouter à faible volume,
    >mais sans excès évidement. Et comme tu dois le savoir,la musique
    >acoustique, et surtout ce genre d’oeuvre est beaucoup plus difficile
    >à reproduire que le jazz rock, même de Dave Weckl car infiniment
    >plus dynamique,et ça, c’est un fait, et c’est incontournable.

    Plus dynamique certes, infiniment non.
    Et avec un niveau moyen plus faible. C’est le seul moyen d’obtenir une plus grande dynamique d’un système dont le niveau dBfs et la tension correspondante en sortie des convertisseurs N/A sont limités. Partant de cette dernière, si l’on fait un peu attention au gain de tension de ce qui suit, il n’y a aucune raison que les amplis saturent (sauf charges d’impédance trop faible).

    >Mon installation hifi a été mesurer à l’analyseur de spectre
    >et est corrigé par un équalizer paramétrique, donc pour le mieux.

    Dit comme ça, ca m’évoque la plus mauvaise « école » en la matière, celle d’un internaute aussi prolifique qu’incompétent et tapageur.

    >Le fait d’avoir essayé un amplificateur beaucoup puissant,
    >a fait que ces duretés n’avaient pas tout à fait disparues,
    >mais c’étaient beaucoup plus disons écoutable.

    Si les duretés s’atténuent avec le deuxième ampli, la cause probable en est que le premier ampli n’était pas assez puissant par rapport à ce qu’on lui demandait. Si avec ce deuxième ampli, quelques duretés persistent, il faudrait en identifier l’origine et être sûr qu’il en est responsable.

    Commentaire par forr — avril 6, 2015 @ 12:57

  84. Forr quand je dis pour le mieux, c’est évidemment par rapport à mon locale d’écoute. Un bon compromis disons le comme ça. Et il vaut mieux avoir de la puissance en réserve, que pas assez, enfin c’est mon avis.

    Commentaire par Thierry Combaz — avril 6, 2015 @ 1:21

  85. A Monsieur Thierry Combaz Alors d abord quand ont donne un avis ont ne dit pas ( c est un discourt de boutiquier ) le savoir vivre ne fait apparemment pas partis de votre éducation . sur ceux j écoute a volume normal pour une surface de 5×5
    La puissance élevée ne veux pas dire Qualité , un Ampli bien conçu avec 2×50 watts ne fonctionnera pas moins bien q un Ampli 2×120 W Mon Ampli est un Etalon avec sortie Haut courant .habitant a la frontière Allemande j ai testé un devialet
    cela fonctionne très bien mais sans plus ,comparé a un Accuphase ou a un Etalon il est hors sujet .Cela est mon avis mais pour autant je ne critique pas l avis des autres personnes sur ce blog. Quand a votre théorie sur la puissance l important c est que vous y croyez. Bonne journée a vous

    Commentaire par Ruffenach — avril 6, 2015 @ 2:49

  86. Un cas assez typique :

    Soit une sortie analogique d’un appareil numérique au standard 0 dBfs = 2 Vrms.
    Elle alimente, via un potentiomètre log de volume, un amplificateur de puissance de gain en tension 28 fois et de puissance nominale 100 W sur 8 Ohm (soit un peu plus de 28 Vrms).
    Pour un réglage du bouton rotatif du potentiomètre à un peu plus de « midi », l’atténuation est de 5 fois (14 dB).
    Pour le 0 dBfs en sortie de l’appareil numérique on a : (2 / 5) * 28 = 11.2 Vrms appliqués aux haut-parleurs.
    Des amplis standard de 25 W (14 Vrms) et 50 W (20 Vrms) sont capables de l’excursion que cela représente sans saturation.

    Selon l’étude de Pano sur DiyAudio, http://www.diyaudio.com/forums/multi-way/poll-87-a.html
    86 % des auditeurs se satisferont d’un ampli de 25 W / 8 Ohm.

    Préconiser le surdimensionnement des amplificateurs relève d’une démarche irréfléchie si ce n’est sous un aspect commercial.

    *

    L’introduction d’un égaliseur dans une chaîne présente un risque de saturation interne si on lui demande d’augmenter fortement une zone de fréquence.
    Il vaut mieux avoir à l’esprit quelques chiffres nets concernant le système de reproduction dans lequel on l’insère pour éviter de faire cogner le signal aux limites d’excursion de ce dispositif à bévues plus qu’à miracles.

    Commentaire par forr — avril 6, 2015 @ 2:52

  87. A ruffenach, Avant de me tomber dessus,regarde bien qui a fait cette remarque.salut

    Commentaire par Thierry Combaz — avril 6, 2015 @ 7:28

  88. Forr, je vois que suis pris pour quelqu’un qui dit sois disant des contres vérités. Alors, j’ai trouvé sur ce site ici, exactement le sujet dont on parlent. Tu tapes  » encore un expert », j’ai rien à rajouter. Secundo, avec mon equalizer , je ne travaille quand négatif,et très peux de correction, et je ne booste jamais. Et le résultat est là.

    Commentaire par Thierry Combaz — avril 6, 2015 @ 7:53

  89. Et j’ai encore une dernière chose à rajouter, moi je reste courtois, et ça n’est pas le cas de tout le monde ici. et je ne pète pas plus haut que mon cul.

    Commentaire par Thierry Combaz — avril 6, 2015 @ 8:18

  90. Thierry Combaz,

    Bon point pour l’égaliseur. En faisant attention, on peut toutefois aussi travailler en positif.

    *

    « encore un expert » –> autant donner le lien :

    Cliquer pour accéder à Cordellinterview.pdf

    Cordell m’est familier depuis 1985 par son amplificateur à HEC décrit dans une note d’application de Siliconix publiée à l’époque ainsi que par sa fustigation de la TIM.

    Les chiffres qu’il avance dans ce texte de 2005 ont été publiés dans AudioXpress (que je lisais) ils ne me paraissent refléter la réalité courante et ne rejoignent pas les nombreuses données que j’ai recueillies, tant par de nombreuses lectures que par des mesures personnelles sur diverses installations avec force crête-mètres.

    Je ne m’étendrais pas sur cette fâcheuse habitude d’exprimer des W à la place des V…

    100 W (28.3 V) appliqués sur une enceinte de sensibilité 91 dB (SPL pour 2.83 V à 1 m)
    donne un niveau de 111 dB SPL (en stéréo, à 3 mètres en local domestique, c’est à peu près pareil).
    Avec un rapport crête à moyen de 20 dB (pour un bon enregistrement classique), ça situe le niveau d’écoute moyen à 91 dB, supérieur à celui que l’on cite souvent comme étant la norme de contrôle en studio, à savoir 85 dB…

    A la fin de l’interview, Cordell indique : « Ideally if you are really serious about high-end audio, your amplifier should never, ever clip. »
    J’ai montré dans mon post précédent qu’en ne dépassant une position préalablement définie du contrôle de volume, cela ne se produisait pas, quelle que soit la puissance de l’ampli.
    Si l’ampli sature et que cela s’entend (ce qui n’est pas toujours le cas), les alternatives sont soit réduire le volume soit changer d’ampli pour un plus puissant.

    *
    >je vois que suis pris pour quelqu’un qui dit
    >sois disant des contres vérités.

    Des contre-vérités, c’est ce que l’on peut craindre d’affirmations non objectivement corroborées.

    >Et j’ai encore une dernière chose à rajouter, moi je reste courtois,
    >et ça n’est pas le cas de tout le monde ici.
    >et je ne pète pas plus haut que mon cul.

    Demander que des dires s’appuient sur des chiffres et des exemples concrets, serait-ce de la discourtoisie ? Si c’est la cas, le mienne au moins évite la grossièreté.
    « Moi, je… » ça fait un peu enfantin, non ?

    Commentaire par forr — avril 6, 2015 @ 10:28

  91. Forr, ce que je n’apprécie pas, c’est les gens qui veulent toujours en remontrer aux autres, et c’est ton cas. Que tu sois compétent, je n’en doute pas. Mais les faits sont là,il faut de la puissance. Toutes les personnes que je connais et qui s’intéressent à ce domaine, toute font l’erreur pour moi de jouer avec des petits ampli de environ 25,40w avec en plus des haut-parleurs dont l’efficacité est en général proche de 88db. Et pour moi c’est une erreur. Mais ils font ce qu’ils veulent. Et l’article de ce monsieur sur le site jipihorn me donne raison. Je suis une personne qui sait reconnaître mes erreurs quand j’en fait, mais quand j’ai raison alors c’est non, merde à la fin.

    Commentaire par Thierry Combaz — avril 6, 2015 @ 11:00

  92. >Forr, ce que je n’apprécie pas, c’est les gens qui veulent toujours
    >en remontrer aux autres, et c’est ton cas.

    Il ne s’agit pas d’une affaire de personnes mais de raisonnements et de faits indépendants des « appréciations ».

    > Que tu sois compétent, je n’en doute pas.

    Qu’importe. S’il y a matière à contester dans mes propos, faciles à suivre il me semble, j’en attends des preuves concrètes.

    >Mais les faits sont là,il faut de la puissance.

    Quels faits ?
    Je prétends que la puissance nécessaire pour un ampli se quantifie et que dès lors qu’il est doté d’un bonne dose de contre-réaction, tant qu’on n’approche pas la saturation (on prend souvent une marge de 1 dB), il n’y a pas de raison de passer à ampli plus puissant.

    >Toutes les personnes que je connais et qui s’intéressent à ce domaine,
    >toute font l’erreur pour moi de jouer avec des petits ampli de environ 25,
    >40w avec en plus des haut-parleurs dont l’efficacité est en général proche
    >de 88db.

    « toutes font l’erreur pour moi… » n’est qu’une appréciation personnelle.
    Avoir raison contre tous, pourquoi pas ?
    Mais encore faut-il de l’argumentation solide avec des faits.
    Des « pour moi », ce n’en est pas.

    >Et l’article de ce monsieur sur le site jipihorn me donne raison.

    Question d’interprétation, car je ne vois pas où.
    J’ai rappelé le caractère essentiel de ce qu’il dit dans mon post précédent.

    Ce monsieur qui ne t’est manifestement pas familier, on peut rappeler son nom : Bob Cordell. Son livre, sorti en 2011 et que toute personne impliquée dans l’amplification audio se doit de connaître, a intégré ma bibliothèque dès sa parution. A l’instant même, je l’ai sous les yeux : il ne suit pas vraiment tous les points de vue retranscrits dans l’interview.
    Pour l’anecdote, j’ai même relevé une erreur dans un de ses schémas et l’ai signalé à l’auteur sur DiyAudio où il intervient souvent :
    http://www.diyaudio.com/forums/solid-state/171159-bob-cordells-power-amplifier-book-120.html#post2997315

    Matière à réflexions : un ampli très puissant dont on limite la puissance maximale par un subterfuge quelconque et dont on prend bien soin de l’alimenter avec un signal d’entrée qui ne le sature pas sonne-t-il plus « dur » ?

    Commentaire par forr — avril 7, 2015 @ 11:30

  93. Forr, je ne comprends pas alors pourquoi, dans les studios où j’ai enregistrer ils emploient tous des amplificateurs de forte puissance pour le monitoring , je ne comprends pas pourquoi un technicien de salle de cinéma d’une taille moyenne emploie avec des haut-parleurs de 98db d’efficacité des amplificateurs de 800w, que un haut-parleur comme la sphère de la société Cabasse emploie des amplificateurs de 1000w rms dans le grave avec une efficacité de 96db, 1000w pour le bas médium 300w rms dans le médium, 300 rms dans l’aigu. Pourquoi dans les salles de cinema dans le passé avec des haut-parleurs jbl, altec, et plus de 100db d’efficacité étaient employés des amplificateurs de 200w rms. Explique moi, je ne comprends pas. Mais comme je sais que tu es très fort forr, tu vas donner une explication.

    Commentaire par Thierry Combaz — avril 7, 2015 @ 5:51

  94. J’ai bien pris soin de ne parler que d’installations domestiques où :
    1. l’on exploite des enregistrements limités en amplitude
    2. les locaux ne sont pas prévus pour des écoutes à niveaux très élevés.

    Aves ses sphères, Cabasse fait un produit phare qu’il équipe avec des amplis de puissance démesurée. Dans un seul but, en mettre plein les yeux dans un but purement marketing. J’ai écouté : la belle technologie ne tient pas ses promesses, et pas seulement à mes seules oreilles.
    Dans le genre, il y a ça aussi, très emblématique, 3000 W par canal
    http://www.tonnara-audio.fr/index.php/en/specification
    Qu’importe le son pourvu que le produit qui le diffuse soit cher.

    En regardant les vidéos de ce blog, tu verras ce que Jipihorn – tu ne saurais dire qu’il connaît mal son affaire – emploie actuellement pour alimenter ses pavillons et quels amplis il compte employer pour un prochain projet.
    Pas vraiment la débauche de puissance amplificatrice que tu préconises comme étant la condition sina qua non de la reproduction sonore de qualité.

    Commentaire par forr — avril 7, 2015 @ 7:55

  95. Forr, je ne parle pas de puissance démesuré,mais disons entre 100 et 150w avec des hp de 94/95 db. Les sphères je les ai écouté aussi,dans une très grande salle, mais pas en France. Tu n’as peut être pas eu la chance de les écouter dans de bonnes conditions, et comme la salle d’écoute est extrêmement importante. Pour jipihorn, c’est évident qu’il en as moins besoin, de puissance. Si j’ai bien regardé, je pense qu’ il emploie des pavillons avec des chambres de compression et que sa salle d’écoute n’est pas très grande, enfin d’après ce que j’aie vu.

    Commentaire par Thierry Combaz — avril 7, 2015 @ 9:13

  96. >Les sphères [Cabasse] je les ai écouté aussi,dans une très grande >salle, mais pas en France. Tu n’as peut être pas eu la chance de les >écouter dans de bonnes conditions

    Démo par le constructeur lui-même.
    Domaine où il ne s’est jamais montré très brillant, il est vrai.

    >Pour jipihorn, c’est évident qu’il en as moins besoin, de puissance.

    Et n’éprouvant pas la nécessité d’un surdimensionnement.

    >Si j’ai bien regardé, je pense qu’ il emploie des pavillons avec des >chambres de compression et que sa salle d’écoute n’est pas très >grande, enfin d’après ce que j’aie vu.

    Il est donc dans la même situation que nombre d’amateurs éclairés.

    Commentaire par forr — avril 7, 2015 @ 9:57

  97. Sauf que ,je n’utilise pas des haut-parleurs à pavillons, que ma salle d’écoute est plus grande donc que j’ai plus de recule , toujours d’après les photos sur son site, et je pense que c’est quand même la majorité des gens qui sont dans mon cas du moins pour les haut-parleurs. Et ils sont pour certains d’entre eux aussi éclairés, ou disons pas complètement néophytes

    Commentaire par Thierry Combaz — avril 7, 2015 @ 10:54

  98. Devialet, ou comment vendre à des cons 7000 balles une bouse (fabriquée chez les niaqoué) qui doit revenir à 100 balles FDP in en ROC…

    Commentaire par Bluesteeleyes — Mai 6, 2015 @ 9:57

  99. Ahhhh enfin quelqu’un qui ose dire les choses.

    Bravo.

    Commentaire par Vincent — Mai 25, 2015 @ 9:59

  100. Bonjour à tous,

    mille pardons pour ce fort décalage temporel, et juste un message à l’attention de forr.

    > Ce qui me paraît simpliste, c’est de penser que les courbes d’impédance dépendent du mode d’attaque.
    La vérification est simple à faire, pour ma part je le constate presque tous les jours. J’en ai donné les justifications précédemment : la position du pic de Fs dépend du débattement, et tu trouves de nombreuses courbes de dépendance du pic de Fs en fonction du débattement sur le net. De nombreux phénomènes sont derrière cela (comportement des visco-élastiques à faible déplacement, Kms non linéaire, etc.), voir par exemple :
    https://secure.aes.org/forum/pubs/conventions/?elib=13774

    >Pour essayer de mettre en évidence la différence entre la fréquence du pic d’impédance et celle de la résonance mécanique, j’ai pensé à la méthode d’excitation mécano-acoustique de Merhaut :
    http://www.aes.org/e-lib/browse.cfm?elib=3804
    Cela dépend de la définition que tu prends de « résonance mécanique », mais une étude théorique te donne la réponse (d’ailleurs : dans ton protocole, comment définis-tu et mesures-tu la « fréquence de résonance mécanique » ?). La fréquence du pic d’impédance est exactement la fréquence propre du système mécanique, qui est par définition la fréquence de résonance du système non amorti (quelle que soit la fonction de transfert considérée : déplacement / vitesse / accélération par rapport à la force d’excitation).

    Commentaire par phuphus — juillet 4, 2015 @ 2:42

  101. Bonjour,

    > Par Bluesteeleyes :
    > Devialet, ou comment vendre à des cons 7000 balles une bouse (fabriquée chez les niaqoué) qui doit revenir à 100 balles FDP in en ROC…

    Très belle intervention, étayée, faisant montre d’une ouverture d’esprit rare et d’une érudition peu commune. Tant qu’à employer du vocabulaire à connotation raciste, autant éviter les fautes d’orthographe, ça fait plus crédible.
    https://fr.wiktionary.org/wiki/niakou%C3%A9

    Electronique : assemblée en France
    Haut-parleurs : assemblés en France
    Pièce centrale en aluminium : fabriquée en Europe
    Coques : fabriquées en France
    Enceinte complète : assemblée en France

    Commentaire par phuphus — juillet 4, 2015 @ 2:48

    • Vous fumez quoi ? Assemblage, conception, oui, peut être…Par contre la fabrication ? 100% en Chine, point barre.
      Niaquoué n’est pas une insulte, ça a le même sens que plouc en vietnamien. Tu vois des racistes partout, c’est habituel dans ce pays de cons….
      Vous devriez plutôt taper sur tous les enflures de capitalistes blancs qui les exploitent, ces paysans qui s’entassent et se tuent à la tâche dans les plus grandes villes chinoises.

      Commentaire par Personne — octobre 8, 2015 @ 8:43

  102. Phuphus,

    <>

    >La vérification est simple à faire, pour ma part je le constate
    presque tous les jours. J’en ai donné les justifications précédemment :
    la position du pic de Fs dépend du débattement, et tu trouves de nombreuses courbes de dépendance du pic de Fs en fonction du débattement sur le net. De nombreux phénomènes sont derrière cela (comportement des visco-élastiques à faible déplacement, Kms non linéaire, etc.La fréquence du pic d’impédance est exactement la fréquence propre du système mécanique<

    L'inductance de la bobine mobile introduit nécessairement un (très ?) léger décalage entre les deux.

    Commentaire par forr — juillet 4, 2015 @ 3:58

  103. Bonsoir forr,

    voir mon intervention #80 :
    > Je viens de faire le calcul avec les paramètres du Beyma 15P1000Fe. Les résultats sont les suivants pour un modèle d’impédance simple (celui qu’on trouve sur le site de F. Brouchier, par exemple) :
    > – Pic_Fs(Le=0) = 45.0 Hz
    > – Pic_Fs(Le=0.002) = 45.0 Hz (valeur nominale de l’inductance à 1kHz selon les données constructeur)
    > – Pic_Fs(Le=0.020) = 44.9 Hz (inductance 10 fois plus grande)
    > – Pic_Fs(Le=0.200) = 44.4 Hz (inductance 100 fois plus grande)

    Conclusion : rien de mesurable ; donc FAPP, « La fréquence du pic d’impédance est exactement la fréquence propre du système mécanique ».

    Commentaire par phuphus — juillet 4, 2015 @ 11:40

    • Salut Phuphus,
      J’ai fait un peu comme toi, un peu de simulation, à partir de différents modèles de HP et n’ai pas trouvé de quoi étayer sérieusement la proposition d’une « légère différence entre fréquence du pic d’impédance et fréquence propre sur système mécanique ».
      Je n’ai trouvé que des écarts négligeables (comme ceux que montrent ton post 80) sinon nuls, et probablement plus dus à la précision interne du simulateur qu’à autre chose.
      Je suis juste sûr de ne pas avoir inventé la dite proposition et de l’avoir bel et bien lue quelque part, sans doute dans un texte un peu ancien. En tout état de cause, s’il n’y a pas motif à s’en inquiéter, la question valait néanmoins la peine d’être abordée.

      Commentaire par forr — juillet 5, 2015 @ 1:17

  104. Je sors du showroom à l’instant. Arrêtez un peu de dégueuler sur Devialet. Vos arguments sont irrecevables. Vos oreilles sont incapables de faire le moindre calcul. à part avec ma TI!! Impossible de « ressentir » la fameuse inductance. J’ai appris tout ça pendant mes études, en MPI et MPSI et encore après, et c’est du pipeau. Impossible de déceler quoique ce soit à ce niveau-là, sans commencer à démonter le matos.

    Commentaire par cedric — décembre 5, 2015 @ 8:24

    • Ils ne « dégueulent pas sur Devialet »; ils leur disent, simplement: « Arrêtez de prendre les gens pour des…. Vous avez produit un bitonio. Pas mieux que les autres. Vous voulez (cf Apple) les vendre avec un mark-up de 5 (+); bien. Pour autant, est ce que ça vous autorise à sortir des arguments fallacieux, voire ridicules ? ». C’est tout.

      Commentaire par pm — décembre 12, 2015 @ 2:42

  105. Si le seul reproche que l’on a à faire à ce constructeur français (cocorico) porte sur une com trop agressive et à la serpe, je crois que toutes ces lignes écrites à ce sujet ci-dessus et toute la salive déversée sont sans intérêt…

    Je dispose depuis un quart de siècle d’enceintes Genelec dont des 1031A, des 1032A et des caissons 1094A. J’ai acquis les Phantoms depuis un an. J’ai comparé et mesuré dans ma salle d’écoute de 120 m3 (7x6x3) les deux systèmes (en particulier 1032A+1094A x 2 vs. Phantoms). Les résultats sont étonnants. A l’écoute l’écart est faiblement perceptible et on est étonné par le niveau de grave atteint par ces deux petites boules par rapport aux deux caissons de 400 W une fois les niveaux égalisés… Plus étonnant encore le résultat des mesures de réponse en fréquence et de réponse impulsionnelle…

    Il y a des améliorations sans nul doute à apporter, et des innovations seront selon toute vraisemblance inclues à moyen ou plus long terme. En discutant avec un des ingés j’ai cru comprendre que même des projets de corrections intrinsèques seraient à l’étude… (à quand une déconvolution en temps réel ?…).

    Alors, pour ceux que l’attitude des responsables Devialet exaspère, s’il vous plait soyez charitables, et comme nous l’a appris le catéchisme catho, ne regardez pas leurs pêchés mais la foi qu’ils ont en leur produit ! Et puis faites vous plaisir : écoutez ces petites enceintes qui ont l’avantage d’inclure le CDA, les amplis et les HP, la techno wireless et les programmes de commandes sur ordi et iDevices… Et tout ça avec comme seul câble : l’alimentation secteur… Quand je vois les spaghettis qui vont et viennent de et vers mes Genelec… Honnêtement : c’est pas si mal ! Voyons ce que nous réserve l’avenir…

    Commentaire par JM — décembre 29, 2015 @ 8:37

  106. Est il possible de rendre public le résultat de ces mesures (Genelec vs. Phantom) ?

    Commentaire par Stéphane Tsacas — décembre 31, 2015 @ 5:09

  107. Et bien mr puisque vous êtes si fort et qu il n y a rien de nouveau dans les phatoms restez donc à écouter votre tourne disque avec vos beau haut parleurs,et laissez vous emporté par la majesté du son.C ça la France des que l innovation et la qualité sont là ont critiqué. Au fait vous êtes ingénieur ?

    Commentaire par Benoit — janvier 17, 2016 @ 12:21

  108. Pauvre homme vous ne comprenez rien à la hifi pour laisser de tel commentaires c lamentable soit vous n avez pas d oreilles soit vous n’avez pas de cerveau, les 2 je pense. Vive devialet et ses phatom c la hifi demain et pour très longtemps va falloir que les ringard de la hifi à papa s’y habituent.

    Commentaire par Benoit — février 26, 2016 @ 1:33

  109. Que ce post est nauséabond ! On peut critiquer tout en restant factuel, correct et élégant. Imaginez que vous écrivez un papier pour IEEE, ce sera plus correct pour vos lecteurs.

    Ceci étant dit :
    1° je m’étais dit en voyant la com’ sur la Phantom, jamais pour moi
    2° en cherchant un nouvel ampli HiFi, j’ai fini par tomber sur des revues de leur ampli. La com’ m’a intrigué, j’ai voulu écouter, pour voir, sans trop y croire
    3° comparaison en salle chez un revendeur spécialisé contre un Accuphase largement plus cher et avec des B&W. Plus j’égrène les disques classiques aux prises de son et aux types de musiques différentes, plus le verdict (de mes oreilles de musicien) se fait net : on a l’impression d’être dans la salle d’enregistrement. En tant qu’ingénieur, je ne sais pas comment ils s’y sont pris. En tant que musicien, il n’y a pas photo et l’Accuphase est largué loin derrière et donne l’impression d’une électronique bas de gamme.
    4° aussitôt je le ramène à la maison, et là le verdict de ma famille (ingénieurs ET musiciens) est le même : on a l’impression de pouvoir toucher les musiciens. Jamais ils n’ont entendu reproduites une intonation de voix, un phrasé d’archet, une puissance d’orchestre aussi délicate, musicale et précise, hormis pendant une répétition ou lors d’un concert

    Evidemment il ne s’agit pas d’un test psycho-acoustique réel, d’une mesure en salle anéchoïde et certains d’entre vous vont sans douter se mettre à crier, mais j’ai appris avec l’expérience à plus me fier à mes oreilles qu’à des mesures souvent superbes sur le papier… et décevantes dans la réalité.

    Commentaire par CM — Mai 9, 2016 @ 9:22

    • Bonjour CM
      C’est la chose la plus censée que j’ai lu jusque là.
      Enfin on parle de musique et d’émotion.
      Merci

      Commentaire par Thierry — janvier 25, 2017 @ 11:04

  110. En réponse a Monsieur Benoit alors un ingénieur n a pas une écoute ou des oreilles mieux conçus ni un vendeur de hifi ni un critique de revue ca c est certain et ce n est pas devialet qui pourra prouver le contraire moi j ai comparer des blocs mono accuphase et la configuration en bloc mono devialet pour moi il n y pas photo émotion beauté des timbres Accuphase loin devant.Nb l essai c est fait chez un revendeur en Allemagne qui a les deux marques ma question a ce revendeur pourquoi Devialet réponse pour en avoir la demande est surtout pour le look

    Commentaire par Ruffenach Claude — juillet 29, 2016 @ 9:44

  111. vous êtes rigolos, les audiophiles. quand vous vous chamaillez à savoir qui a la plus grosse, c ‘est tordant , et je ne parle pas de distorsion. il y a du point Godwin à distribuer.

    Commentaire par david — août 16, 2016 @ 5:17

  112. Commentaire bien vu d’un grand électronicien, Scott Wurcer, à propos du Pantom :

    <> (Bose rencontre Dyson).

    Source :
    http://www.diyaudio.com/forums/lounge/284147-devialet-phantom-4.html#post4814714

    Pendant qu’on y est, à propos des aspirateurs sans sac de Dyson,
    le port d’un casque anti-bruits lors de leur utilisation est plus que recommandé.
    Sinon l’économie réalisée sur l’absence de sacs va s’évaporer en oto-rhino-laryngololie.

    Commentaire par forr — août 29, 2016 @ 12:09

  113. Bonjour à toutes et à tous.

    Le samedi 31 décembre 2016, France Inter invitait Quentin Sannié, lors de l’émission « On n’arrête pas l’éco » :

    https://www.franceinter.fr/emissions/on-n-arrete-pas-l-eco/on-n-arrete-pas-l-eco-31-decembre-2016

    Ecoute de l’émission lancée, pour passer les autres sujets, aller à 35’00 ».
    Jusqu’à 45’20 ».

    Notions techniques inexistantes. Il s’agit là d’appuyer sur l’ascension « fulgurante » de la marque. Comme pour promotionner l’excellence d’une industrie française.
    Logique, dans une émission d’éco !
    Eco Cocorico, en quelque sorte…

    Que cette nouvelle année vous soit grandement profitable.

    Jean-Pierre.

    Commentaire par Jean-Pierre — janvier 1, 2017 @ 5:03

  114. hé bien on ne rigole pas sur ce site , je laisserai bien un commentaire mai j’ai peur que ce soit mal pris ! salut

    Commentaire par Guy DANEL — septembre 27, 2017 @ 9:57

  115. Je suis obligé de donner raison à jipihorn . Au décès de ma mère j’ ai bêtement gâché une partie de mon héritage dans une paire d’ amplis Devialet D premier one et il fallait pour les faire évoluer rajouter 6500 € pour changer
    toute l’ électronique pas au point à l’ époque . Très déçu , au bout de 2 ans je m’ en suis débarrassé car très séduisant à première écoute son caractère asseptisé m’ agaçait de plus en plus ( scène sonore sans profondeur ,
    bande passante tronquée aux extrémités , dynamique compressée , petits détails gommés ) par contre il est vrai que ces amplis , quelque soit les enceintes et sources associées étaient extrêmement tolérants vis à vis des
    mauvais enregistrements et pressages .

    Commentaire par TREMBLAIS Philippe — décembre 31, 2017 @ 6:13

  116. Bonjour.

    Ce matin samedi 13 janvier 2018, Quentin Sannié est invité à répondre à quelques questions, par téléphone, sur RMC.

    Devialet était présent au CES 2018 de Las Végas, parmi 320  » Start Up  » françaises.

    — Une des nouveautés de l’entreprise est l’intégration de systèmes audios dans l’automobile, en relation avec Renault, en ce qui concerne les futures voitures autonomes-connectées.
    — De cet entretien, ressort la grande insistance de Devialet de placer l’innovation et la technologie partout. Innovation et technologie sont des mots-refrains perpétuels.
    — Notion insistante de renommée mondiale, par le journaliste.
    — Le journaliste ne manque pas de placer :  » Devialet, le meilleur son au monde. »
    — Une quarantaine de magasins représentent la marque dans le monde. Elle est même intégrée dans les Apple Stores !
    — Participation à « Skype TV « .

    C’est troublant. Il y a en France une centaine de marques de matériels de reproduction sonore à haute fidélité, et je ne parviens pas à entendre un journaliste parler par exemple de 3bLab, d’Apertura, d’Artec, d’Atlantis, d’Atoll, de Davis, de Lavardin, de Leedh, de Néodio, de WaterFall… etc…
    Peut-être tout ce monde reste à la traine technologique… Dépassé par 10 ans de Devialet the best.
    J’imagine un goût ou un flottement politique, quelque chose d’influent quelque part dans des bureaux capitonnés.
    Ou alors les journalistes à l’intérêt technique, néanmoins ignorants techniquement parlant, se font séduire par une propagande floue mais lumineuse… Paradoxal ? Non, pas du tout, dans le monde commercial.

    Mais je plaisante, bien sûr ! Evidemment. Certainement. Absolument. Catégoriquement. Véritablement. Entièrement. Parfaitement. Totalement.

    Comme je me régale avec mes 3 petits Scott 255S…! (sourire).

    Jean-Pierre.

    Commentaire par Jean-Pierre — janvier 13, 2018 @ 1:45

  117. discuss

    Devialet a encore frappé. | Jipihorn's Blog

    Rétrolien par discuss — septembre 28, 2020 @ 8:43


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