Jipihorn's Blog

janvier 12, 2015

86 – Apprendre en détournant un existant (partie 2)

Filed under: Electronique, Fondamentaux, Test & mesure, Tubes, Vidéo Blog — jipihorn @ 9:55

Mise à jour :

Le package à inclure pour les modèles de tubes peut être récupéré ici :

Tubes.lib

Comme je ne peux que charger des documents standards ici, j’ai ajouté l’extension en pdf. Il faut la supprimer pour utiliser le fichier.
Il suffit de le copier dans le répertoire lib\sub dans LTSpice et d’inclure la directive « .inc tubes.lib » dans le document.

——————————–

Suite de l’épisode précédent avec comparaison des caractéristique sur les datasheets et simulations pour comparer les comportements.

Je suis désolé du mauvais son de cette vidéo. Windows 8.1 est absolument atroce à ce niveau, les vu-mètres sont faux, et le niveau est énormément plus faible que ce qui est indiqué. Et donc, j’ai du amplifier.
C’était ça ou je me pendais. Comme je n’ai pas trouvé de corde dans le coin…

Jipi.

96 commentaires »

  1. Bonjour JiPi,

    pourrais-tu me donner un lien pour la biblio de simulation des tubes dans LTspice ??

    Merci d’avance.

    Commentaire par Juju — janvier 12, 2015 @ 1:58

    • C’est un agrégat de différents modèles que j’ai rassemblé. Je le mettrai en ligne d’ici peu.

      J.

      Commentaire par jipihorn — janvier 12, 2015 @ 2:47

  2. Énorme merci J.

    Commentaire par giovani — janvier 14, 2015 @ 9:18

  3. Bonjour JiPi,

    Ayant cet ampli en construction, pourrais-tu, me faire parvenir la simulation LTspice avec les ECC83.
    Pourquoi ne pas avoir cité F. Blesbois, l’auteur de ce schéma ?

    Super ces 2 vidéos (comment toutes d’ailleurs).

    Merci.
    Christian Plénier

    Commentaire par Plénier Christian — janvier 14, 2015 @ 9:46

  4. Une fois encore un excellent travail. Il montre parfaitement les avantages – nombreux – et les limites de cet outil. J’ai beaucoup apprécié le passage de comparaison entre les differents étage en SRPP. Il est très difficile de parfaitement modéliser l’étage de sortie à cause des éléments parasites des transformateurs (self de fuite, capa parasites etc). Enfin le SRPP quoi qu’à la mode n’est pas un circuit très performant. La H2 n’est finalement que faiblement réduite – de ce point de vue le mu-follower lui est infiniment superieur – et vous avez raison de conseiller l’usage de pentode pour la réalisation de ce type de circuit. Le SRPP a deux avantages La H2 est réduite par le PUSH encore faut il que ce dernier soit parfaitement équilibré ce qui est toujours délicat quand on réalise un ampli de gain -1 à tube. Enfin vous avez eu parfaitement raison d’insister sur les impédances de sortie du préamplificateur. Une faible impédance de sortie est un gage d’élargissement des bandes passantes qui est un point crucial pour une bonne application de la contre réaction. Si un push bien équilibré réduit la H2 il n’en va pas de même des harmoniques impaires. Or seule la contre réaction permet un repli efficace de la H3 d’où l’intérêt de disposer d’une bande de fréquence large car le point faible des amplis à tube reste le tranfo de sortie.

    Commentaire par Jean Marc Cavalier Lachgar — janvier 14, 2015 @ 6:21

  5. Je voulais dire dans mon post précédent que le SRPP, malgré sa faible performance en réduction des distorsions – présente trois avantages : 1- il est facile à construire en particulier avec des doubles triodes 2- il est insensible au « dc blocking  » 3- les performances restent relativement constantes dans le temps car les tubes vieillissent de la même manière. Je ne suis pas certain mais je crois qu’à l’origine le brevet du SRPP était un étage de régulation qui permettait d’avoir exactement la moitié de la tension d’alimentation nonobstant le vieillissement des tubes. L’idéal est en fait d’avoir une charge de plaque infinie ou pseudo infinie. Il est possible de le réaliser aujourd’hui avec un FET ou des bipolaires. Si l’on veut absolument rester dans l’esprit du tube il faut utiliser des pentodes même si les audiophiles n’aiment pas cela.

    Commentaire par Jean Marc Cavalier Lachgar — janvier 14, 2015 @ 6:32

  6. Les audiophile n’aiment pas les pentodes car c’est compliqué à mettre en oeuvre…
    Et puis trouver des pentodes qui puissent s’accorder avec certaines triodes qui ont de forts courant d’anode, ça oblige à utiliser des pentodes de puissances… Ce qui n’est pas vraiment le top en terme d’optimisation place sur le PCB, consommation, prix, etc

    Ensuite, vient la problème de la stabilité dans le temps… Est-ce que la pentode va aussi bien vieillir que la triode ? Car si la pentode vieillit très mal, son courant de repos risque de s’effondrer et la polarisation optimal ne sera pas plus assuré… de même que ses caractéristiques dynamiques…

    Commentaire par Juju — janvier 15, 2015 @ 12:31

  7. « Ensuite, vient la problème de la stabilité dans le temps… Est-ce que la pentode va aussi bien vieillir que la triode ? »

    Leak, Marantz, Walker ont utilisé l’EF86 dans leurs montages… Il me semble que les Marantz 8B et autre Leak TL-12 plus ou encore le Quad 2 étaient ce qu’on pouvait faire de mieux à l’époque du tube. Quand on compare à ce qui se fait aujourd’hui en amplis à lampes, il n y a vraiment pas de quoi pavoiser.

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — janvier 15, 2015 @ 9:00

    • C’est certain que les composants passifs et les transfos de l’époque étaient super bien meilleurs que les nouvelles techno d’aujourd’hui……

      Cela dit, le QUAD 2, comme les Macintosh, restent des références dans leur domaine. Et je doute fort que le petit amateur dans son labo… quoique … Ces marques ont su bousculer les habitudes. Et quand on a écouté un MC275, on comprend vite le génie de leur topologie…
      Donc, avant de prendre des exemples, il faut comparer avec des montages « standard ». Et très peu de constructeur d’ampli à lampes d’aujourd’hui prennent des pentodes en pré-ampli car ce n’est pas avec des pentodes qu’on a de très bonnes amplifications linéaires Les pentodes sont souvent utilisées en source de courant pour la polarisation de certaines étages différentiels. Maintenant, cela se fait avec des transistors car c’est beaucoup plus pratiques et ne change rien en la qualité du son car se sont des composants qui ne sont pas dans le trajet du signal (enfin, façon de parler…)

      Commentaire par Julien — janvier 15, 2015 @ 10:58

  8. Je suis muet d’admiration du niveau technique et de l’ingéniosité des concepteurs de l’époque. Pour le unity coupled ce n’est pas un couplage si compliqué il est extraordinairement ingénieux et nécessite un transfo spécialisé de grande qualité. Maintenant les composants passifs de l’époque ce n’était pas la panacée non plus. Les résistances au carbone et les condensateurs chimiques fuyards étaient monnaie courante. Quant aux transfos il existe des produits de grande qualité comme les transfo van der veen par exemple. De plus l’arrivé des semi conducteurs permet de faire des étages hybrides dont les performances dépassent haut la main les meilleures conceptions de l’âge d’or des tubes. Si les ingénieurs des années 50 avaient eut des transistors il aurait à coup sûr réalisé des charges active d’anode ou de cathode.

    Commentaire par Jean Marc Cavalier Lachgar — janvier 16, 2015 @ 1:34

  9. Ne pas oublier les nouveaux matériaux magnétiques comme l’amorphe , les nouveaux di-électriques comme le téflon ou le polypropylène. Et de se poser la question : qu’est ce qui limitait la qualité de l’amplification à tubes? le tube lui-même ou les composants qui lui étaient associés.
    Néanmoins, cette technologie est loin d’être universelle. Adaptée avec des triodes au haut rendement, elle devient beaucoup plus discutable quand l’ampli doit fournir du courant.

    Commentaire par REGIS — janvier 16, 2015 @ 10:47

    • Le souci, c’est la modélisation des amplis à triode. Est-ce qu’on doit considérer un étage de sortie Single-Ended comme une source de tension ou une source de courant ? Je dirais plus une source de tension à cause du transformateur de sortie… A cause d’une montage lui-même aussi… !
      Le principal, que ce soit pour des amplis à transistor ou à tube, c’est de fournir un courant adapté aux enceintes…

      Il y a de plus en plus de très bon transistor FET. J’ai utilisé des JFET (des 2SJxxx) lorsque j’étais chez Harman/Kardon. Ils étaient très linéaire et leur caractéristiques très régulières. La série des 2SKxxx en bipolaire est moins facile à appréhender, mais ça reste de très bon générateur de courant pour des miroirs de courants…

      Les tubes ont encore le vent en poupe de part leur fiabilité et leur simplicité de mise en pratique. Il n’y a pas vraiment besoin de faire appel à une électronique compliqué pour stabiliser leur point de fonctionnement, comme des miroirs de courants et cie…

      Merci JIPI pour les modèles LTSpice

      Commentaire par Juju — janvier 16, 2015 @ 10:57

  10. LT spice est un formidable outil mais il n’empêche pas les expérimentations. En effet le courant grille est très mal simulé ce qui le rend inutile en classe AB2 par exemple. Mais cela reste un très précieux moyen d’infirmer ou de confirmer une conception.

    Commentaire par Jean Marc Cavalier Lachgar — janvier 16, 2015 @ 9:25

    • Ah ! Le mythe de cette fameuse classe AB2 (ou A2) qui fait travailler un tube avec une tension de grille positive pour éviter une distortion de croisement… alors que le tube n’est pas prévu pour… Ou comment faire vieillir un tube beaucoup plus rapidement que prévu… Ou comment créer un emballement thermique et porter l’anode au rouge… On peut faire travailler un tube en classe A2, mais si on l’alimente sous 12V… mais pas sous 400V ! …… La pauvre cathode…
      JiPI, ton avis sur la chose ?

      Commentaire par Julien — janvier 16, 2015 @ 9:31

  11. Je ne suis pas un spécialiste de l’histoire des conceptions électroniques. Mais la classe AB2 existe au moins depuis la fin des années 50. J’ai hérité d’un certain nombre de manuels de mon père qui a obtenu un diplôme d’ingénieur en 1946 et la classe AB2 est décrite dès les années 50. Je ne portais pas de jugement de valeur sur telle ou telle conception, mais on peut faire entrer en courant grille une 12AX7 facilement. Or l’impédance s’effondre et sans même parler de la distorsion. Or même dans ce cas la simulation n’est pas pertinente. Un simple préampli – en particulier avec les sources modernes comme les CD – peut entrer en courant grille. Certaines data sheets de tubes donnent du reste le comportement du tube en courant grille. Je ne suis pas certain mais il me semble que certaines docs de la 6SN7 donnent ces valeurs. J’utilise régulièrement LTSPICE que ce soit avec des semiconducteurs et des tubes. Comme l’a souligné JIPI rien ne remplace l’expérimentation. J’ai un manuel de 1954 qui indique  » Il arrive souvent que les des étages de puissances, pour obtenir des intensités suffisantes que les grilles soient amenées à être positives, et par là à débiter un petit courant. Il faut alors que l’étage précédent soit à même de fournir la puissance correspondante et que la liaison n’est pas lieu par un circuit RC. »
    I

    Commentaire par Jean Marc Cavalier Lachgar — janvier 16, 2015 @ 9:56

  12. Continue comme ça jipi, c’est géniale !
    et puis c’est con, mais ta voix n’est pas désagréable, du coup, même les longs vidéos ne sont pas dérangeante !

    Commentaire par Thomas — janvier 16, 2015 @ 10:50

    • Je n’ai aucun doute sur les anciens livres des années 50… mon père en a aussi…

      Mais la classe AB2 ou A2 n’est pas naturelle. On fait travailler un tube d’une façon dont il n’as pas été conçu pour.
      Quand courant de grille important commence à circule, l’impédance d’entrée du tube en question s’effondre littéralement et peux passer de quelques 100kOmhs à quelques 1kOmhs, par exemple. Si l’étage driver ne peut driver une charge de 1kOmhs, alors il sa se retrouver surchargé. Sa droite de charge va partir à la verticale et la distorsion à sa sortie va être très grande.

      Ayant construit des amplis à tubes, je ne me suis jamais aventuré dans ce genre de montage exotiques…

      Si les tubes pouvait fonctionner avec des Vg positives, alors pourquoi ont-ils été conçus pour fonctionner avec des Vg négatives ???

      Commentaire par Julien — janvier 16, 2015 @ 11:22

  13. c’est tres juste. Mon propos ne visait pas la pertinence ou non de cette classe mais la limite du modèle. Le seul avantage de ne pas mettre de circuit RC pour attaquer l’étage final c’est de supprimer une constante de temps, et d’éviter le DC blocking.

    Commentaire par Jean Marc Cavalier Lachgar — janvier 16, 2015 @ 11:46

  14. « Les tubes ont encore le vent en poupe de part leur fiabilité et leur simplicité de mise en pratique. »

    Un argument commercial comme on en entend trop souvent maintenant. Le tube n’est pas simple à mettre en œuvre, il vieillit mal, si bien que ses caractéristiques ne sont pas stables dans le temps (son débit va varier au court du temps). Ses capacités parasites, sa haute impédance, son bruit, sont autant de contraintes à sa mise en œuvre dans la vie réelle (circuit imprimé ou câblage en l’air). Ce qui a poussé certains constructeurs à réaliser des montages avec des systèmes de compensation du vieillissement des tubes. C’est le cas du Pultec Pc10 par exemple, un modèle du genre à son époque. Aujourd’hui, même l’antique NE5532 est des centaines de fois supérieur au Pc10 en terme des distorsions, de bruits, de bande passante et de prix… Tout ce que le tube faisait hier, le transistor le fait bien mieux aujourd’hui pour un coût de revient dérisoire.

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — janvier 17, 2015 @ 2:08

  15. De plus, le taux de réjection de bruits d’un NE5532 est de 80 – 100dB à comparer avec celui d’une triode montée en amplificatrice…

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — janvier 17, 2015 @ 3:16

    • Je crois que c’est vous qui avancez des arguments commerciales puériles. Typiquement des arguments audiophiles qui sont débiles.

      Qu’est-ce que le taux de réjection de bruit pour vous ? Le CMRR ? Le SNR ? Le PSRR ? Revoyez vos bases.
      Mon ampli à lampes que j’ai payé 750€ il y a plus de 10 ans a un SNR de 95 dB. Ce qui renvoie pas mal d’AOP standard dans les cordes. De même que mon ampli à lampes perso en pure classe A qui a un SNR de 90 dB et un PSRR de 110 dB grâce à son alimentation spéciale (c’est mon petit secret…)

      Ce qui fait la qualité d’un ampli, que ce soit à lampes ou à transistor, c’est son schéma et son alimentation.
      Je vous défie de prendre un simple étage cathode-commune, de monter son équivalent avec un JFET/Mosfet, et de le comparer en termes de fonctionnement, stabilité, etc… avec son copain à lampes.

      Quels sont vos arguments pour dire qu’un tube fait plus de bruit qu’un transistor ? De quel bruit parlez vous ?
      Quels sont vos arguments pour dire qu’une grande impédance produit plus de bruit ou distorsion qu’une faible impédance ? C’est certainement le mythe des résistances de grandes valeurs qui créent plus de distorsion qu’une de faible valeur… Va falloir encore me convaincre la-dessus… Car cet argument ne tiens absolument pas la route du fait que les montages audio à Aop sont réalisées avec des valeurs de fortes valeurs… comme les tubes ! Ou bien : pourquoi s’efforce t-on à avoir des charges infinies avec des sources de courant si une résistance de faible valeur est bien meilleure ? Franchement, c’est pathétique tout ces pré-jugés d’audiophile.

      Les transistors ont été inventé pour l’informatique à la base. Pas pour faire de l’audio. C’est quand certains se sont rendus compte qu’ils pouvaient faire des économies qu’ils ont fait des amplis à transistors, des récepteurs FM et tout et tout… Par contre, ils ont bien déjanté quand ils ont découvert qu’il fallait une usine à gaz et 100 fois plus de composants qu’un ampli à lampes…

      Je ne suis pas contre les transistors. Mais avancer certains chiffres pour dire que certains ampli à transistor sont meilleurs que les tubes, franchement…

      Il y a une règle de base dans l’audio : on ne fait pas de la musique avec des mesures, des chiffres. On fait de la musique avec de l’émotion. J’ai écouté des électroniques à transistors qui m’ont laissé sur les fesses (YBA, Pass Audio, Gryphon Audio). D’autres qui m’ont laissé de marbre (Linn, Naim, Devialet…).
      Tout comme des électroniques à tubes. Une expérience avec des LAMM, Jadis ou des Audio Note me laisseront toujours sans voix… D’autres avec des marques comme Cayin, Audio Research, Ayon me diront : BOF…

      Pourtant tous utilisent des schémas éprouvés et communs… tous évoquent les mêmes chiffres… alors, d’où vient cette différence ? Réponse : DE L’HUMAIN !! Car nous ne somme pas des machines, mais des êtres vivant avec des émotions. Ce que 90% des constructeurs audio oublient…
      J’ai fais écouté en aveugle des amplis 300B avec 2% de distorsion et des amplis à transistor avec 0,01% de distortion… A chaque fois, les personnes ont préféré le 300B car le son est plus rond, profond, moins dur, plus agréable, moins « chirurgical », moins agressif… etc…

      Et puis si les transistors étaient si parfait, comment expliquer vous qu’il faut des usines à gaz autour des étages d’amplification pour stabiliser le tout thermiquement et dans le temps ?
      Comment expliquez vous qu’il faut toujours travailler avec des sources de courant pour s’affranchir des disparités entre des transistors produits le 1er janvier d’autre le 1er juillet car les WAFER ne sont pas les mêmes, « silicium parlant…“

      Une dernière chose : avez-vous déjà entendu de la « distorsion de canal » dans un transistor ? C’est cette fameux distorsion qui apparait avec le temps dû au vieillissement du canal (P ou N) qui est déformé par le passages des électrons… Chose que l’on a pas dans le tube car on travaille à vide…

      Bon, j’arrête ici, sinon JiPi va piquer une crise … 🙂

      Commentaire par Juju — janvier 17, 2015 @ 5:29

  16. Les tubes ont effectivement des spécificités et présentent certaines particularités et règles de mise en oeuvre. Je ne crois pas que l’amateur doivent chercher à construire un ampli à tubes en envisageant de dépasser les performances des électroniques à semi conducteurs. A mon avis, étudier et comprendre et mettre en oeuvre l’amplification à bases de tubes c’est aussi – et avant tout – comprendre la genèse de toutes les briques de bases des circuits élémentaires. S’ils présentent les défauts indiqués, ils ont aussi quelques avantages. Même si leurs caractéristiques sont variables dans le temps, ils sont plus robustes. Il est facile de griller un transistor sur une fausse manip, un tube n’est pas si fragile que cela sauf à faire des erreurs de branchement. Ils ne nécessitent pas de compensation en température, ils n’ont pas de seuil. Les composants sont souvent plus gros. Autant d’éléments qui les rendre finalement assez faciles à utiliser pour des réalisations personnelles tout en faisant attention aux tensions. De plus avec quelques composants il est possible de réaliser des amplis honnêtes. Je n’exerce pas dans l’audio mais dans la radiocommunication. Or dans ce registre je me suis rendu compte que l’ignorance des montages élémentaires en radio analogique constituait un frein à la parfaite compréhension du numérique. La radio va dans le sens du SDR « software defined radio  » ce qui offre des avantages sans commune mesure avec les conceptions classiques. J’intervenais comme extervenant auprès d’élèves ingénieurs en 3eme année et j’ai pu constater leurs difficultés à appréhender des concepts élémentaires, ce qui est tout à fait normal. Alors que je me rendais en Chine en visite dans une usine, j’ai été surpris de la connaissance approfondie et de la pertinence des conceptions des jeunes ingénieurs en SDR. Il y avait une raison à cela. Il existait une collaboration forte entre les anciens ingénieurs et la jeune génération. En conséquence, ils implémentaient des fonctionnalités éprouvées avec les nouvelles technologies sans compter que leur enseignement était d’une excellente qualité. L’ampli qui est proposé à l’étude dans cette vidéo ne prétend pas – à mon avis – rivaliser avec les meilleurs produits actuels. Par contre son étude approfondie est riche d’enseignements. En plus une fois réalisé on obtient un résultat somme toute correct nonobstant les limitations indiquées. Du reste si l’on voulait approfondir et améliorer les performances avec les composants proposés pour cette réalisation, il y aurait là un terrain d’expérimentation immense. De ce point de vue les sujets relevant de l’audiophilie relèvent plus du domaine du lyrisme que de la technique.

    Commentaire par Jean Marc Cavalier Lachgar — janvier 17, 2015 @ 5:54

    • Il y a un truc que je ne comprendrai jamais … On m’a toujours appris : « La simplicité est la clé de la réussite. Il faut créer la fonction avec le minimum de composant… » Alors, si un tube monté en SRPP fait aussi bien le travail que 20 transistors qui se courent à la queue-leuleu, pourquoi ne pas utiliser les tubes ???

      Commentaire par Juju — janvier 17, 2015 @ 6:22

  17. Le débat Tubes/Transistors ne s’arrêtera pas de sitôt (si il s’arrête un jour ?)
    Chaque technologie ayant ses avantages/inconvénients….normal, la technologie idéale n’existe pas.

    Le principal défaut du Tube (sans même rentré dans les détails techniques que chacun peut défendre à sa sauce) est son prix de revient.
    Les transistors ont des prix ridiculement bas quand on voit les moyens mis en jeu dans leur construction (merci la production de masse).

    Les quelques rares fabricants de tubes de qualités qu’ils restent se compte sur les doigts d’une main et je pense pas que ça iras de mieux en mieux dans le temps.
    Quoi qu’on pense, le transistor l’emportera tôt ou tard. C’est mon avis.
    C’est qu’une question de marché.

    Les technologies qui resteront sont celles qui se vendent (qu’elles soit bonnes ou non).
    Après on pourra toujours les fabriqué au compte goutte..mais jusqu’à combien l’audiophile (?) est prêt à mettre pour retuber son ampli ?

    Thomas.

    Commentaire par Thomas — janvier 17, 2015 @ 7:46

    • Il y a plus de fabricants de tubes que vous le croyez. C’est encore une fois, une fausse information ou rumeur qui vient de je ne sais où.
      Les lampes seront encore et toujours fabriqués car elles sont utilisés dans de nombreux domaines autre que l’audio.

      Et tant qu’il y aura des constructeurs d’amplis à lampes, il existera des fabricants de lampes. C’est une chaine sans fin. Et j’ai pu constaté qu’il y a de plus en plus de demandes d’ampli à lampes. On y revient. C’est un fait. L’âge d’or des amplis à transistor (comme les fameux Harman Citation 21) est bien révolu.
      Les constructeurs de transistors ne fabriquent pas de transistors pour l’audio. Mais uniquement pour l’électronique de puissance ou les petit signaux où la qualité du signal n’est pas la priorité…
      C’est un fait.

      Je n’ai pas encore vu un seul constructeur de transistor qui s’est spécialisé dans l’audio, comme le sont JJ-Tesla, Elektro Harmonix, PSVane, Erolg, Tung-Sol, etc…

      Commentaire par Juju — janvier 17, 2015 @ 7:58

  18. « Je crois que c’est vous qui avancez des arguments commerciales puériles. Typiquement des arguments audiophiles qui sont débiles. »
    « La simplicité est la clé de la réussite. Il faut créer la fonction avec le minimum de composant… » Alors, si un tube monté en SRPP fait aussi bien le travail que 20 transistors qui se courent à la queue-leuleu, pourquoi ne pas utiliser les tubes ??? »

    Encore des propos de mauvaise foi avec comme seuls arguments une avalanche de mythes, une irrésistible envie de renverser les rôles en répondant par l’agression sans oublier de jouer au passage au petit inventeur solitaire (« De même que mon ampli à lampes perso en pure classe A qui a un SNR de 90 dB et un PSRR de 110 dB grâce à son alimentation spéciale (c’est mon petit secret… »)). Il est évident que la basse impédance est un gage de réussite au niveau performances d’un montage audio BF (distorsions, bruit, immunité aux perturbations électromagnétiques…). Le taux de réjection au bruits est représenté par le CMRR (le mode commun) et le PSRR (en µV/V). Il suffit de regarder les chiffres indiqués (CMRR et PSRR) dans la doc d’un NE5532 et surtout de regarder le prix de cette puce, pour comprendre l’intérêt qu’il y a à ne plus utiliser le tube. Investir 750 euros dans une technologie obsolète est aujourd’hui un acte « puéril » et sans aucun fondement. Vous devriez lire autre chose que les revues électronico-mystiques et vous attarder sur ce qui est réellement important en électronique audio.

    « J’ai fais écouté en aveugle des amplis 300B avec 2% de distorsion et des amplis à transistor avec 0,01% de distorsion… A chaque fois, les personnes ont préféré le 300B car le son est plus rond, profond, moins dur, plus agréable, moins « chirurgical », moins agressif… etc… »

    C’est bien la preuve qu’il y a une différence entre un ampli monotriode qui écrête à 2% et un autre à transistor qui fonctionne normalement à 0,01%. Dans ce genre de test (ici manifestement détourné) l’important est d’expliquer la raison de cette différence sans s’appuyer sur des appréciations subjectives.
    Si vous regardez le schéma du préampli 2012 de D. Self dont la conception est basée sur la basse impédance, vous comprendrez que tout le monde ne peut pas prétendre être un Douglas Self ou un Peter Baxandall…

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — janvier 17, 2015 @ 8:43

  19. « Il y a plus de fabricants de tubes que vous le croyez. C’est encore une fois, une fausse information ou rumeur qui vient de je ne sais où. »

    Et ils sont de bonnes qualités ? Et non un assemblage de pièce sous vide, avec une étiquette « AUDIO »…avec encore une fois, un prix explosif !

    « Les constructeurs de transistors ne fabriquent pas de transistors pour l’audio. Mais uniquement pour l’électronique de puissance ou les petit signaux où la qualité du signal n’est pas la priorité… »

    Pour certains domaines, la qualité est priorité, pour d’autres moins. Que ce soit en petit signaux ou puissance ou autres.
    Heureusement qu’on a eu des transistors petit signaux d’excellente qualité, sinon rien que pour le domaine des télécommunications…cela aurait était bien difficile !
    On aurait pu dire adieu à la réception du satellite, ADSL ou autre. Il n’y a qu’a voir les échelles de niveau utilisé. Savoir extraire les informations du bruit, revient déjà à une bien belle mission.

    « Je n’ai pas encore vu un seul constructeur de transistor qui s’est spécialisé dans l’audio, comme le sont JJ-Tesla, Elektro Harmonix, PSVane, Erolg, Tung-Sol, etc… »

    Justement, tant mieux ! ça évite tout ce marketing idiot qu’on trouve juste pour le fait que c’est certifié soit disant « AUDIO ».
    Il existe énormément de transistors petit signaux par exemple qui sont utilisé dans certains montages et pourtant, ce n’est pas estampillé « AUDIO ».
    Anciennement MOTOROLA ou même Toshiba ont fabriqué d’excellents composants. Analog Devices pour ses matched transistors (MAT02 par-ex).
    Bref. Les exemples ne manquent pas…

    Quand on vois l’origine de certains tubes, très prisé maintenant en « Audio »… ça force à se poser des questions.
    A partir de quoi, le constructeur peut-il dire que tels composants est fait pour l’Audio.
    Douglas Self est un excellent ingénieur et lui-même le prouve en utilisant des transistors dans ces schémas, comme le MPSA42 qui n’est pas « AUDIO ».
    Et pourtant, les résultats sont excellents.

    Le marketing « AUDIO », ça fais vendre et on l’a bien compris !!

    Thomas.

    Commentaire par Thomas — janvier 17, 2015 @ 10:45

    • c’est quoi ces avis tranchés ? Mais vous vous êtes déjà regardé ? Sérieux ? Vous avez fabriqué quoi dans votre vie ?

      Trouvez-moi un seul transistor de puissance qui a des droites d’une 2A3 et après vous pourrez revenir causer. Franchement, ça me fait rire quand j’entend certains dire que les ampli en classe A à transistor sont mieux que les tubes. Quand on voit la tronches réseau de courbes Ic=f(Vce), ça fait pitié au niveau de la linéarité…

      Et au lieu de dire des conneries sur la fabrication des tubes, vous feriez mieux de regarder des vidéos sur ce comment c’est fabriqué.
      C’est con à dire, mais j’ai remplacé des EL34 sur mon ampli au bout de 10 ans : le courant de bias n’avait pas changé, et cela, sans installer une usine à gaz de contrôle du courant. Réglé en usine à 24mA… 10 ans plus tard, je mesure 26 mA…
      J’ai récemment remplacé les doubles triodes de pré-ampli sans rien toucher au montage : Tout fonctionne parfaitement. Mêmes point de repos, mêmes gains… etc… Alors, le jour où on pourra faire ça avec des transistor qui auront claqué, vous viendrez discutez sur les forums sur le prix d’une retubage comparé à l’achat d’un ampli à transistor neuf.

      Car quand on achète un ampli à lampes à 10000€, on a pour quelques centaines d’€ pour le retuber et le réparer si un problème survient. Un ampli à transistor, vous n’avez que vos 2 yeux pour pleurer. Personne ne voudra réparer. Résultat : 10000€ dans les reins…

      A vous de voir… Mais c’est si facile de claquer un transistor… Un tube : faut vraiment en vouloir

      Les 2 commentaires précédents n’ont rien de constructifs.

      Commentaire par Julien — janvier 17, 2015 @ 11:36

  20. Qui est qui? un SE et un ampli Pro transistors mesuré avec STEPS d’ARTA à niveau de croisière sur chambre de compression.

    Commentaire par REGIS — janvier 18, 2015 @ 10:56

  21. Puisque Francis LIBRE a parlé de PC10 PULTEC. Mesure sur un clone de PC10 construit récemment.

    Commentaire par REGIS — janvier 18, 2015 @ 11:01

  22. Je ne suis pas intervenu dans ce débat car je le trouve finalement hors sujet attendu que l’excellente vidéo ne portait pas sur la comparaison des performances entre les conceptions à tubes et à transistors. Cependant sur le fond des derniers échanges je souhaitais ajouter deux points. Heureusement que tous les électroniciens et les amateurs ne prétendent pas être Douglas Self ou bob Wildar pour réaliser des projets électroniques.

    De la même manière je ne pense pas que tous les peintres amateurs se prennent pour Michel Ange ou Picasso sinon on ne ferait jamais rien. Quand petit inventeur solitaire, il y a plus à dire. En 34 ans de carrière j’ai eu l’heur de voir démarrer dans leur garage, au propre comme au figuré des créateurs d’entreprises dans ma profession. Certains ont échoué. D’autres ont créé des entreprises à forte valeur ajoutée technique. Il ont fabriqué des ampli hyperfréquence de haute puissance qui sont maintenant des références mondiales. D’autres se sont lancés dans l’instrumentation de précision, dans la fabrication d’antennes, ou dans la radio numérique en SDR, les réseaux Mesh. Toutes sont titulaires de brevets et beaucoup ont été rachetés par des groupes industriels. Je les ai vu démarrer avec un ou deux ingénieurs et même parfois elles furent créées par des autodidactes. Je ne citerai qu’un exemple parmi ceux là. Un des mes collègues de travail en 1983 alors que je démarrais ma carrière avait décidé de développer un modem radio hautes performances pour contrer les effets du fading. Il le réalisait dans son HLM du près saint gervais et faisait les tests de tenue en température dans la cuisinière à gaz de sa femme. Non seulement en 1983 il n’existait pas de simulateur ni d’ordinateur personnel mais il faisait des tests avec un scope Hameg analogique. Aujourd’hui encore tous les modems FFSK utilisent ses procédés.

    Donc parmi les bricoleurs du dimanche, il y aura peut être des futurs Peter Baxandal. De la même manière, même si je ne suis pas toujours d’accord avec les propos de Van der Veen sur la contre réaction, je lui reconnais d’avoir commis des ouvrages remarquables sur les transformateurs de sortie. Mais surtout en sa qualité de consultant solitaire d’avoir réalisé des produits remarquables. Il a du reste exposé dans un papier de l’AES une contribution majeure à la modélisation des tubes.

    J’ajoute que lorsque l’on possède des connaissances l’attitude n’est jamais de condamner ou d’être condescendant. Il faut au contraire encourager les bonnes volontés et les innovations. Beaucoup vont réaliser des prototypes auxquels ils auront un simple attachement affectif qui n’auront que des performances sentimentales. D’autres feront des produits dont les performances dépassent les meilleures réalisations commerciales. La question de leur viabilité économique est un autre sujet.

    Une des raisons qui font que je trouve ce blog remarquable est qu’il est mené avec passion et d’une manière didactique exceptionnelle. Il délivre gratuitement de la connaissance avec passion, rigueur et générosité. Les sujets des câbles audio et autres calembredaines sont fort justement dénoncés à la différence des pseudos forum audiophiles.

    Enfin le sujet du marketing. Le marketing n’est pas une spécificité de l’audio. Même dans des domaines comme ceux de la radio professionnelle qui répondent à des normes ETSI les fiches produits et les propositions commerciales sont souvent mensongères y compris pour les sociétés qui vendent dans le domaine militaire alors même que les produits sont qualifiés par des tests et des mesures.

    Commentaire par Jean Marc Cavalier Lachgar — janvier 18, 2015 @ 1:44

  23. C’est amusant de voir tous ces obsédés du détournement de vieilles technologies se manifester avec autant d’ardeur et d’agressivité que les gourous qu’ils vénèrent.
    Remercions cependant Régis de nous avoir fourni deux mesures. La première nous démontre l’inutilité du monotriode sur une chambre de compression. Nous attendons qu’il fasse une autre mesure avec, par exemple, un TDA 7293 qui coûte moins de 10 euros (il y a des kits de cet ampli à moins de 30 euros). La deuxième mesure nous montre que la distorsion du Pc-10 n’est pas constante tout au long de la bande passante et que les chiffres sont modestes en regard de ce qui se fait aujourd’hui. En effet que demande t-on à un correcteur riaa?
    1°) qu’il soit universel, c’est à dire qu’il s’adapte à tout type de cellules et pas l’inverse. Le Pc-10 DIY est loin d’être universel.
    2°) que ses performances soient constantes tout au long de la bande passante aussi bien en distorsion qu’en bruit et que ses niveaux de sorties soient identiques en respectant la norme riaa.
    3°) que son rapport qualité/prix soit le meilleur possible, ce qui n’est pas le cas du Pc-10. (filtre LCR, transfo d’entrée ect…).
    Regis ne nous a pas donné le rapport S/B ni l’écart de gain entre les canaux droit et gauche ainsi que la courbe de réponse du Pc-10 par rapport à l’horizontale.
    Comparons avec les performances du préampli riaa 2012 de Douglas Self, performances relevées à partir de l’ Audio Précision Two Cascade Plus 2722:
    Avec l’amendement IEC, l’erreur à 20Khz par rapport à la théorie est < 0,06dB. Pour 1V en sortie du préampli, nous avons un DHT+b < 0,01% en MD et de 0,015% en MC. Le rapport S/B est de 86dBA (1kHZ, 750 ohms source, 5mV entrée) en MD et de 76dBA (1kHZ, 1 ohm source, 0,2mV entrée) en MC. La BP est de 80kHZ et la déviation de l'horizontale est de -0,06dB entre 100Hz et 20kHZ.
    Rappelons les principales qualités de ce préampli: d'abord son universalité, ensuite son étage MC actif très faible bruit avec un gain de 30dB, plus performant et surtout beaucoup moins coûteux qu'un transfo MC, un correcteur riaa actif avec mise en parallèle de condensateurs au polystyrène dans la boucle riaa pour améliorer la précision, un synthétiseur de charge destiné à supprimer le bruit causé par la hausse d'impédance de l'inductance d'une cellule MM en fonction de la fréquence, le filtre subsonique du troisième ordre, l'amendement IEC commutable et enfin son commutateur de gain. Chaque composant actif et passif a été choisi en fonction de ses performances dans les endroits critiques du montage (2SA1085, NE5532/34, LM 4562, condos au polystyrène ect…).
    Douglas Self est un grand vulgarisateur, il est capable de vous faire toucher du doigt un problème fondamental et de vous expliquer la manière de le résoudre en quelques phrases à l'aide d'une courbe et quelques chiffres sans vous bombarder de formules. C'est la classe.

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — janvier 18, 2015 @ 2:33

  24. Quel rapport avec la vidéo de ce blog ?

    Commentaire par Jean Marc Cavalier Lachgar — janvier 18, 2015 @ 4:05

  25. Pourquoi le mono-triode est inutile avec une chambre de compression ? D’après les mesures, on pourrait dire de même pour le transistor. Franchement, qui peut distinguer à l’oreille la différence entre les 2 amplis tellement la différence est faible ?

    Pour en terminer avec ce débat qui n’a rien à voir avec la vidéo (quoique…), j’ai souvent remarqué que les pro-transistors sont les plus agressifs à l’encontre des tubistes.
    Au fait, chers amis NPN : et si on parlait transformateur de sortie… 😉

    En ce qui me concerne, je n’ai jamais prétendu à être un génie comme Self (c’est un génie ?… je ne connais pas ce type…) ou Jean Hiraga (qui lui, est une référence…).
    Je dis juste qu’avec mon petit niveau d’ingénieur, j’ai réalise et réalise des montages tout à fait honnête qui mélange le meilleurs des mondes entre les Tubes et transistors. Il ne me viendrait pas à l’idée de faire un miroir de courant ou une source avec un tube alors que le transistor fait ça super bien mieux et pour pas cher…

    Il ne me viendrait pas à l’idée de faire un ampli d’instrum à tube alors que le AD8220 est une référence dans ce domaine.
    Il ne me viendrait pas à l’idée de faire une conversion I/U ou faire une filtre actif du 2nd ordre avec des tubes alors que le LME49720 est une pure merveille dans ce domaine…
    Il ne me viendrait pas à l’idée de faire un driver pour une 300B avec des transistors alors que les tubes vont me fournir une impédance très basse par rapport à l’étage SE en 300B avec un swing de 150V crête-à-crête…

    Et puis cette légende vivante de la basse impédance… Encore une fois, tout est relatif…
    Les tubes travaillent avec des tensions élevées et des courant faibles : forcément les impédances sont élevés !!! En quoi cela gêne si c’est adapté pout attaquer l’étage suivant ????
    Les transistors travaillent en faible tension, fort courant… forcément, les impédances sont faibles…

    Bref.

    Commentaire par Julien — janvier 18, 2015 @ 4:57

  26. « Pourquoi le mono-triode est inutile avec une chambre de compression ? D’après les mesures, on pourrait dire de même pour le transistor. Franchement, qui peut distinguer à l’oreille la différence entre les 2 amplis tellement la différence est faible ? »

    Justement, cela démontre dans cette configuration qu’il n y a aucune différence à l’écoute entre un ampli de sono et un monotriode. La seule chose est que le monotriode est tellement mauvais dans ses performances globales qu’il devient complètement inutile au regard de son coût de revient élevé même en DIY. Je rappelle qu’il existe des kits d’amplis intégrés à moins de 30 euros très bons aux mesures. Pour paraphraser Julien je dirais « qu’il ne me viendrais plus à l’idée de driver un chambre de compression avec du monotriode ».

    « En ce qui me concerne, je n’ai jamais prétendu à être un génie comme Self (c’est un génie ?… je ne connais pas ce type…) ou Jean Hiraga (qui lui, est une référence…). »

    Self n’a jamais prétendu être un génie, il ne se pavane pas sur les fora à longueur de journée parce qu’il est avant tout un vrai électronicien audio (il suffit de lire ses bouquins). C’est typique de constater à quel point les audiophiles ne s’intéressent pas aux fondamentaux et adulent les gourous qui répandent ou ont répandu des idées toxiques pendant des dizaines d’années (« Hiraga qui lui est une référence »). Si l’on prend le métier d’électronicien au sens scientifique, Hiraga n’est pas un électronicien et il ne le sera jamais. C’est comme si on faisait la comparaison entre la médecine scientifique et la médecine alternative.

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — janvier 18, 2015 @ 6:37

  27. « Justement, cela démontre dans cette configuration qu’il n y a aucune différence à l’écoute entre un ampli de sono et un monotriode. »

    Il y en a pourtant une, qui n’est pas a chercher côté disto, et qui rend un ampli plus agréable que l’autre sur la compression.

    Commentaire par REGIS — janvier 18, 2015 @ 6:56

  28. « Il y en a pourtant une, qui n’est pas a chercher côté disto, et qui rend un ampli plus agréable que l’autre sur la compression. »

    Argument subjectiviste par excellence. Deux amplis qui ont exactement les mêmes caractéristiques à une puissance donnée auront exactement le même son, quelle que soit la technologie. Si différence il y a, c’est qu’un ou plusieurs paramètres diffèrent entre les deux amplis. Le fait qu’un ampli soit agréable à l’écoute ne veut pas dire qu’il soit bon aux mesures, cela peut très bien venir d’une coloration apportée par un défaut. Là encore, rien ne remplace le test ABx en double aveugle.

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — janvier 18, 2015 @ 8:10

  29. quid du facteur d’amortissement?

    Commentaire par REGIS — janvier 18, 2015 @ 9:02

  30. « Pour en terminer avec ce débat qui n’a rien à voir avec la vidéo (quoique…), j’ai souvent remarqué que les pro-transistors sont les plus agressifs à l’encontre des tubistes. »

    Taleur, j’aurais plutôt dis le contraire. « c’est quoi ces avis tranchés ? Mais vous vous êtes déjà regardé ? Sérieux ? Vous avez fabriqué quoi dans votre vie ? ».
    Pour ma part, je n’ai jamais prétendu être pro-transistors depuis le début.
    Après si tu t’es senti offensé, ce n’était pas le but du débat. Chacun expose ses idées !
    Qu’elles ne te plaisent pas, c’est une chose mais pas besoin de s’énerver 😉

    Bref, comme tu dis transfo de sortie, il y’a des choses à dire la dessus. Ça mériterai même une vidéo je pense ?

    Sinon, entièrement d’accord avec Francis, rien de mieux qu’un test ABx en double aveugle.

    Commentaire par Thomas — janvier 18, 2015 @ 9:14

    • Ok, je me suis un peu emporté … mais par moment certains arguments me courent sur le haricot.

      J’ai aussi l’impression que certains n’ont jamais été faire un tour dans un salon Hi-End comme celui de Munich… Pratiquement, 90% des amplis ont les mêmes caractéristiques sur le papier… mais branché à une même paire d’enceintes, chacun a sa signature sonore. Certains préféreront les TO, d’autres les Tubes…

      Je viens de regarder une vidéo de Nelson Pass lors d’une conférence « Burning » en 2011. Il explique comment il a conçu son transistor avec l’entreprise SemiSouth à l’époque. Il s’est basé sur les caractéristiques des triodes de puissances. Il a dit : « je veux la même chose, mais en JFET » (je résume…). Ils ont donc crée le VFET (vertical VFET). Très intéressant ! D’ailleurs Yamaha et Sony avaient déjà crée ce genre de transistor auparavant. Il en parle.
      Alors là, je suis d’accord : quand je vois les caractéristiques d’un VFET, je tenterais bien un ampli mais basés sur mes schémas…

      Malheureusement, SemiSouth a mis la clé sous la porte en 2012. J’ai travaillé avec leur JFET de puissance pour les électroniques à découpage (onduleur solaire). C’est le meilleur transistor de puissance que j’ai jamais eu entre les mains. Certes, développer un driver adéquat n’a pas été une mince affaire. Mais réaliser un convertisseur BUCK de 4kW avec leur JFET et leur diode SiC qui avait 98,5% de rendement, c’était quelque chose de grandiose. En ce temps, nous sommes en 2009, j’avais monté un prototype de classe D avec ce JFET. Pas eu le temps de vraiment le finir faute de temps et d’autres amplis à lampes qui m’attendaient les fils en l’air…

      Aujourd’hui, ce prototype dort toujours et ne verra sans doute jamais le jour. SemiSouth ayant fermé et les JFET (tout comme les VFET) n’étant plus produits. C’est bien dommage. Mais à 15€ le transistor pour 1000 commandés, on comprend pourquoi……

      Pardon JiPI de ruiner ton blog, mais parfois certains débats sont intéressants…

      PS : je ne prétend pas être un Dieu de l’électronique. Je suis juste un petit ingénieur en génie électrique avec une spécialité en électronique de puissance et électronique analogique… J’ai pas inventé l’eau chaude. Je n’inviterai pas la roue non plus. Mais j’essaie de faire la « meilleure » électronique à mon niveau et pour l’instant, personne ne s’en est plain, bien au contraire.

      Commentaire par Julien — janvier 18, 2015 @ 9:54

  31. « quid du facteur d’amortissement? »

    Bien sûr, le facteur d’amortissement d’un ampli détermine sa capacité à contrôler un hp. Plus il sera faible, plus le son va « traîner ». Alors quand en plus un filtre passif vient s’intercaler entre l’ampli et les hps, cela n’arrange rien. D’où l’avantage de la multi amplification qui permet à l’ampli de garder une impédance de sortie très faible devant celle du hp sur une plage de fréquences déterminée. Alors pourquoi supprimer cet avantage en utilisant du monotriode au facteur d’amortissement ridiculement faible? Il s’agit là encore d’une volonté de colorer le son, mais cela ne correspond pas à la réalité.

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — janvier 18, 2015 @ 10:28

    • Heu… juste un truc… avant de critiquer du mono-triode : est-ce que certains savent ici qu’il y a un élément important dans un ampli à tube qui s’appelle : TRANSFORMATEUR ! Et que celui-ci adapte l’impédance de sortie de l’ampli à la charge ? Et qu’il y a aussi une contre-réaction dans un ampli à lampes ? Si, si ! Je vous assure…

      Commentaire par Julien — janvier 19, 2015 @ 5:37

      • C’est très juste même si le facteur d’amortissement d’un ampli à tube est généralement plus mauvais qu’à semi conducteur. Mais c’est une vraie question en rapport directe avec la vidéo proposé en fait. Car la principale cause de distorsion est liée à l’étage final. Le couplage avec le transformateur constitue une des difficultés majeures des amplis à tubes. Or je trouve que ce sujet n’est pas beaucoup développé dans la littérature. Du reste même en dehors de son utilisation en sortie d’ampli, je trouve que le transformateur est un des composants les plus compliqués au plan théorique et pratique contrairement aux apparences. Car l’ampli le mieux conçu peut être ruiné par une mauvaise alim et un mauvais transfo de sortie.

        Commentaire par Jean-marc Cavalier Lachgar — janvier 19, 2015 @ 7:10

        • Enfin quelqu’un qui appuie sur un point essentiel et qui a la réalité en face des yeux.
          Et c’est à cause de la difficulté de coupler l’étage aux HP à travers le HP qui fait la grande différence entre un TRES bon ampli à lampes et un TRES mauvais ampli à lampes…

          Les alimentations des amplis audio dans le monde de la HiFi haut de gamme et Hi-End sont une grosse blague et un hérésie à mes yeux. C’est franchement ce qu’il y a de plus mauvais à mes yeux dans un ampli.

          Et je suis certains que la plupart des amplis sonneraient bien mieux si leur alimentations étaient un peu plus soignées et sophistiqués. Encore un point où la recherche est très en retard.
          J’espère que mes travaux dans ce domaine vont un jour porter ses fruits…

          Commentaire par Julien — janvier 19, 2015 @ 7:18

  32. Je ne pense pas que la recherche soit en retard pour les alims. Il s’agit d’un critère économique tout simplement. Les constructeurs font des alims avec deux condensateurs et une résistance ou un self comme dans les années 50. Or faire une bonne alim protégée contre les surtensions et les courts circuits avec une faible résistance interne, qui ne s’effondre pas au moindre appel de courant coute plus cher. Pour les petits ampli on peut utiliser des régulateurs HT. Mais pour les amplis de puissance on travaille encore comme dans les années 30 avec des diodes à vides des condensateurs de 16 micro et des selfs. On considère que c’est le push pull qui va se charger d’éliminer la H2 etc. Maintenant certains constructeurs comme Jadis par exemple régulent leurs produits. Du reste je renvoie ceux qui sont intéressés par les alims à l’excellente vidéo de ce blog. Eu egard aux progrès considérables des alims à découpage, je me suis toujours demandé pourquoi personne n’avait fait des alims à découpage pour les ampli à tubes.

    Commentaire par Jean-marc Cavalier Lachgar — janvier 19, 2015 @ 7:36

  33. Cela dit vous avez raison de consacrer du temps aux alimentations car c’est un des points faibles des électroniques à tubes.

    Commentaire par Jean-marc Cavalier Lachgar — janvier 19, 2015 @ 7:50

    • Réponse au POST 45 : « je me suis toujours demandé pourquoi personne n’avait fait des alims à découpage pour les ampli à tubes. »

      Ca vient, Ca vient… ;-).

      Blague à part : fabriquer des alims à découpage, c’est mon métier. C’est beaucoup plus performant qu’une allm « classique ». Mais c’est plus difficile à concevoir, à construire, à maitriser, à faire certifier (car oui, il faut une certification ISO,TUV, CE,CSA et tout le bazar pour pouvoir intégrer des alim à découpage). C’est difficile de pas avoir trop de perturbations au niveau du bruit haute fréquence rayonné, c’est difficile à maitriser thermiquement,… etc……

      Commentaire par Julien — janvier 19, 2015 @ 8:39

  34. Je sais c’est une des raisons pour lesquelles les alims sont souvent des produits externes. Dans ma boite on fabrique tout c’est à dire le traitement du signal, l’amplification de puissance RF, les récepteurs UHF etc sauf les alims à découpage que l’on achète à l’extérieur pour les intégrer.

    Commentaire par Jean-marc Cavalier Lachgar — janvier 19, 2015 @ 8:47

  35. Tout à fait d’accord avec Julien et Jean Marc sur l’importance de l’alim et du transfo de sortie.
    Ce dernier nécessite de bien connaître le HP raccordé et donc sa courbe d’impédance afin de charger de manière optimale le tube de puissance et donc de gérer la distorsion.
    Pour l’alim, un logiciel comme PSU Designer permet de déterminer avec une certaine précision le taux d’ondulation résiduelle de celle-ci. Sans oublier qu’une bonne alimentation doit ouvrir vite et grand et qu’il convient d’alterner source de tension et source de courant. Exit le condo de tête après le redressement?????

    Commentaire par REGIS — janvier 19, 2015 @ 9:47

    • Une alim à découpage est plus compliqué qu’un simple condo après un pont de diode. Ce condo sert juste à avoir une tension continue pour attaquer le convertisseur. Ensuite, c’est la topologie du convertisseur statique qui va déterminer les paramètres dynamiques et ondulatoire de la tension de sortie.

      On n’alterne pas les sources de tensions et de courants. Il faut juste savoir si on fabrique un convertisseurs U/U U/I I/I ou I/U… mais pour les amplis, c’est toujours un convertisseur U/U. Donc une structure isolé si on veut être parfait. (Un convertisseur BUCK est un convertisseur U/I mais parce qu’on lui colle un condensateur en sortie, il retrouve une nature U/U…). On veut une tension constante avec un courant variable = source de tension.

      D’ailleurs, l’alimentation va elle aussi contribuer au facteur d’amortissement. C’est d’ailleurs elle qui en prend la responsabilité à 90% ! C’est sa manière de subir un appel de courant important tout en minimisant la chute de tension à ses bornes, et donc le dépassement… Le facteur d’amortissement est réglé par la boucle de régulation du convertisseur (en courant ou en tension, suivant ce qu’on veut…)

      Commentaire par Julien — janvier 19, 2015 @ 9:59

  36. J’ajoute que l’on dénombre des électroniques très bien pensées à tout point de vue. Réduction des distorsion des étages de tension, servo sur les polarisations des tubes de sortie, bonne application des contre-réactions. Et on voit des design d’alim directement pompés dans bouquins des années 50. Certes ça marche mais cela pourrait être meilleur. Je ne suis pas un inconditionnel des ampli en pure classe A quoique l’ampli de ma carte son soit fait avec une EL34 montée en triode, mais s’il est des amplis qui nécessitent des alims parfaites c’est précisément tous les étages asymétriques. Une mauvaise alim sur un ampli asymétrique c’est la chronique de résultats médiocres annoncés. Nonobstant les limitations de distorsion propre à ce type d’étage qui colore le signal.

    Commentaire par Jean Marc Cavalier Lachgar — janvier 19, 2015 @ 11:06

  37. JiPi : quand on blog sur le mythe des câbles secteurs audiophile ???? MDR

    Commentaire par Julien — janvier 28, 2015 @ 5:24

  38. Dans le même genre je vous propose des câbles USB pour la modique somme de 1150 euros pièce. Un câble USB à ce prix « élargit la bande passante et aucun registre n’est favorisé au détriment d’un autre » assez grandiose au plan technique je dois dire. Je ne sais jamais qui il faut féliciter le premier. Le commercial ou le journaliste. Cela dit pour ceux qui en ont de la mémoire il a aussi existé la croix vitafor

    Commentaire par Jean-marc Cavalier Lachgar — janvier 28, 2015 @ 5:45

    • J’aime bien débattre sur ce thème des câbles secteur, USB et Ethernet…… mdr

      Par contre, les câbles des enceintes, je ne dis pas… après 10 ans, j’ai fais le pas : j’ai acheté du OFC plaqué argent de 3,5mm2 en multi-brins de Litz. J’ai plus de détail, plus d’harmonie dans le message sonore…

      Commentaire par Julien — janvier 28, 2015 @ 5:51

  39. Dans la même catégorie de puissance, il existe le Revox modell 40 conçu autour d’un tube « deux en un », l’ECL 86. Un montage éprouvé comprenant une alimentation à deux ponts de diodes (1 par canal), un déphaseur cathodyne (ECC83) avec la présence d’une résistance de fuite de grille qui assure la polarisation correcte de la triode du déphaseur et améliore le rapport signal/bruit. La polarisation fixe des tubes de puissance est prélevée sur une alimentation négative de -12V dans laquelle se trouve en série les quatre filaments des tubes d’entrées (ECC83). Les tubes de puissance travaillent en classe AB proche de la classe B. Il y a un correcteur riaa, un correcteur de tonalités dérivé du Baxandall, la contre réaction est prélevée au point milieu du secondaire du transformateur de sortie rendant plus favorable l’amortissement du haut parleur (pour ceux qui prétendent toujours que chambre de compression va de paire avec faible facteur d’amortissement de l’ampli). Les filaments des tubes de la partie ampli de puissance sont alimentés en alternatif, deux résistances de 100 ohms créent un point milieu relié à la masse. Pas de prise de tête pour le transfo de sortie, puisqu’il ne s’agit pas d’un montage UL mais d’un simple montage en pentodes dont le grilles écran sont reliées à la HT via des résistances de 100 ohms. Un bon petit ampli, peux coûteux et aux performances honnêtes pour l’époque (1965) qui vaut peut-être le coup d’être construit juste pour le plaisir…

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — janvier 30, 2015 @ 8:13

  40. « Un bon petit ampli, peux coûteux et aux performances honnêtes pour l’époque (1965) qui vaut peut-être le coup d’être construit juste pour le plaisir… »

    Ce sont les 4 derniers mots les plus importants.

    Commentaire par REGIS — janvier 30, 2015 @ 9:36

  41. « une alimentation négative de -12V dans laquelle se trouve en série les quatre filaments des tubes d’entrées (ECC83). »

    Les quatre filaments des tubes d’entrée sont montés en série et ces filaments sont évidemment en parallèle avec l’alimentation -24V ramenée à -12V par un diviseur de tension afin de polariser les tubes de puissance… N’oublions pas le filtre HF constitué d’un RC série, en parallèle avec la résistance de charge du tube d’entrée (1/2 ECL86) de l’ampli de puissance, filtre destiné à éliminer les éventuelles oscillations de l’étage final.

    « Un bon petit ampli, peux coûteux et aux performances honnêtes pour l’époque (1965) qui vaut peut-être le coup d’être construit juste pour le plaisir… »

    « Ce sont les 4 derniers mots les plus importants. »

    Ce sont les qualificatifs « peu coûteux », « performances honnêtes » et « montage éprouvé » qui sont les plus importants…

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — janvier 30, 2015 @ 10:25

  42. La distorsion d’intermodulation (rapport 1:4) de ce « petit ampli » ne dépasse pas 1% à 10W. Je défie quiconque de montrer la même performance pour le même prix, à puissance équivalente en monotriode.
    Se faire plaisir ne veut pas dire faire n’importe quoi. La preuve en est faite avec les deux vidéos consacrées à l’ampli 10W tout tube de l’ancienne série de l’audiophile. Contrairement à ce que voudraient nous faire croire les spécialistes du détournement de vieilles technologies vantant les vertus magiques des tubes, à chaque époque correspond une technologie qui n’est pas plus simple à mettre en œuvre que celle qu’aujourd’hui.

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — janvier 31, 2015 @ 4:16

  43. L’argument consistant à affirmer que chambre de compression=>faible facteur d’amortissement de l’ampli est encore une rhétorique construite autour d’un mythe: le monotriode. Alors que tous les constructeurs d’enceintes et non des moindres (PSI audio) s’acharnent à maîtriser les problèmes d’amortissement de membranes, il faudrait au contraire sous amortir la membrane d’une chambre de compression? Où sont les preuves justifiant une telle affirmation?

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — février 22, 2015 @ 3:24

  44. Il n’y a pas que le monotriode. On peut utiliser des MOSFETS pour faire la même chose. Nelson Pass a travaillé sur le sujet.

    Pour le facteur d’amortissement :

    http://www.pssaudio.com/indexfr.php?rubrique=PC11
    http://chaud7.forumactif.fr/t393-le-facteur-d-amortissement-en-question . On est chez les objectivistes purs et durs et on ne peut taxer ROBERT du contraire.

    Commentaire par REGIS — février 24, 2015 @ 10:14

  45. Beaucoup de discours mais pas de preuves. Logiquement, seul le test ABx pourrait déterminer si le facteur d’amortissement d’un ampli a une action audible ou pas sur une enceinte classique. En tout cas, vous, Régis avez entendu une différence sur votre chambre de compression entre votre mono triode et l’ampli de sono, mais vos amis entendent-ils cette différence? Je sais qu’un système est l’extension de la personnalité d’un audiophile et qu’il est donc souvent difficile d’émettre une critique objective sur l’écoute de ce système. Mais quand les faits sont là, ils faut se résoudre à les admettre. En tout cas, cette polémique sur le facteur d’amortissement ne devrait pas avoir lieu puisque dans le milieu pro on constate que ce facteur est toujours grand et qu’on s’arrange même pour que le taux d’amortissement soit ajusté en fonction de la fréquence émise par le hp lui-même alimenté par son ampli dans un système multi amplifié (système AOI de PSI). Regardez encore la vidéo d’Alain Roux: agir sur la phase d’une enceinte et l’amortissement de ses hps a des conséquences parfaitement audibles et ces faits s’appuient sur des tests scientifiques, pas sur des affirmations 3615 Google.

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — février 24, 2015 @ 7:18

  46. « Beaucoup de discours mais pas de preuves »

    Ce que dit Robert, math à l’appui????????????????????????????

     » avez entendu une différence sur votre chambre de compression entre votre mono triode et l’ampli de sono »

    Il y a une différence à l’écoute. J’ai même testé une technologie à gauche et l’autre à droite en équilibrant les niveaux. Je me suis concentré sur l’écoute du centre, lequel est parfait. Pas facile de se faire une opinion tranché.

    « Je sais qu’un système est l’extension de la personnalité d’un audiophile  »

    La bonne cuisine, le vin ou le choix d’une automobile aussi. Rien n’étant parfait seul compte le plaisir que l’on retire.
    J’ai bien entendu regardé la vidéo d’Alain Roux, mais le travail de Nelson Pass m’intéresse aussi.

    Commentaire par REGIS — février 24, 2015 @ 8:13

  47. Merci à Régis de nous avoir donné le second lien sur le facteur d’amortissement d’un ampli et sa supposée influence sur le comportement d’un haut parleur, car ce qu’il faut retenir de la démonstration de Robert (forum objectiviste) c’est:
    « On peut admettre en première approximation de négliger la self électrique simplement parce qu’elle est en général négligeable devant la self « motionnelle » ,d’origine mécanique (en fait ,la souplesse des suspensions ramenée à travers le » transformateur » BL) C’est la self fictive Les = Cms (BL)² qui fait en général plusieurs centaines de mH ,alors que la self électrique ne fait que quelques mH.
    Les caractéristiques en fréquence du HP sont très largement imposées par la mécanique ».
    Donc c’est l’impédance motionnelle du hp qui est source de problèmes, c’est à dire le comportement mécanique du hp. La membrane d’un hp a de plus une propension à résonner selon la fréquence ce qui est source de colorations du message sonore (le pire des cas étant le hp large bande). Maîtrise de la phase et de l’amortissement devrait être la priorité de l’amateur, plutôt que de rechercher à tout prix le haut rendement qui est souvent associé à une écoute détaillée et dynamique (le haut rendement, c’est l’arbre qui cache la forêt). Comme le dit Alain Roux, le plus important est: « l’analyse objective des phénomènes perceptibles à l’audition. Lors d’une écoute critique, l’ensemble de ces phénomènes est perçu au cours de l’analyse. Les nuisances peuvent être quantifiées et il est donc possible de les améliorer ».
    Donc on ne peut choisir une enceinte acoustique comme on le ferait pour « la bonne cuisine, le vin ou le choix d’une automobile (quoique l’automobile soit un mauvais exemple…) aussi. Rien n’étant parfait seul compte le plaisir que l’on retire. » Le plaisir, oui, mais un plaisir raisonné et ce n’est pas ce que recherche la grande majorité des audiophiles qui se laissent influencer par leurs croyances, le côté subjectif et les solutions « faciles », or la réalité n’est pas simple, c’est elle qui nous rappelle le sens du mot « humilité ».

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — mars 1, 2015 @ 1:42

  48. Etre séduit par une écoute éloigne fortement du domaine de la croyance, pour ce qui me concerne. Pour revenir à la vidéo, Alain Roux propose 2 solutions : 10 all-pass pour linéariser la phase ou le filtrage FIR que j’utilise. La première solution est destinée aux professionnels pour qui l’ennemi est la latence. N’écoutant que de la musique et parfois des vidéos, pour moi cette dernière n’est pas génante.
    Toutefois, maintenir l’intégrité du signal lorsqu’il doit traverser 10 all-pass représente un beau défi en électronique.

    Commentaire par REGIS — mars 1, 2015 @ 7:19

  49. « 64.Etre séduit par une écoute éloigne fortement du domaine de la croyance »

    Etre séduit par quelque chose, c’est déjà croire en cette chose, c’est entrer dans le domaine du subjectif. Mais sans croyance, il n y aurait pas d’humanité. La difficulté majeure en audio aujourd’hui, c’est l’enceinte et son environnement, ça paraît tellement banal d’affirmer cela que la plupart des « initiés » passent à côté de cette difficulté. Le plaisir peut vite se transformer en frustration lorsque l’on prend conscience des réalités.

    http://pangolia.com/blog/?p=1814

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — mars 4, 2015 @ 7:07

  50. Je ne partage absolument pas le point de vue affirmant qu’être séduit par une chose est croire. Nous ne sommes plus dans le débat technique et même pas dans le débat philosophique mais dans un registre théologique. Je ne pensais pas trouver ces assertions sur un blog dédié à une science dure. Affirmer à juste titre qu’un ampli en classe A mono triode a plus de distorsion que n’importe quel étage c’est parfaitement vérifiable depuis au moins 50 ans que son rendement soit lamentable est également indiscutable. Beaucoup d’entres nous avons été élevés en écoutant des étages asymétriques en audio. Le plus souvent en mono du reste,il s’agissait de pentodes bon marché en particulier sur les radios et les téléviseurs. Un ampli en classe A en triode donnera cette sonorité caractéristique des équipements de TV d’électrophones et de radio des années 70. Les tubes n’étaient pas de l’audiophilie mais la seule technologie disponible sauf pour les transistors à piles. De nos jours on observe un engouement – avec les excès que cela comporte – pour une technologie qui était déjà en voie obsolescence à la fin des années 70. Je ne parle pas des câbles miracles et de la croix vitafor mais d’un gout pour ce type d’équipement. Or la croyance n’a rien à voir avec cela. La séduction est la croyance sont deux sujets sans rapport comme le dit Régis. Quelque soit le soin que l’on portera à réaliser un ampli à tubes – en particulier en classe A – Il se comportera comme un ampli à effet. Certes il n’a pas été originellement pensé comme tel, mais dans les faits face au technologies moderne c’est la sensation qu’il produit. Par ailleurs la neutralité et la parfaite reproduction du son est impossible. Aucune installation ne rendra le même son qu’un musicien sans même parler d’un orchestre symphonique pour ceux qui écoutent ce type de musique. Donc le registre du subjectif entre en jeu. Il y a des trucs délirants dans le domaine, les câbles, les sonorités des tubes NOS et autre calembredaines. Mais au delà de ces excès qui eux relèvent clairement du « credo ut » le croire que de la théologie, la séduction ne se discute pas. Il en va de même des enceintes. Envisager de réduire la THD à 0.001% pour la diffuser sur un casque de MP3 à 3 dollars ou sur des enceintes à 50 euros n’a pas de sens sauf à vouloir faire un exercice de style. J’ai un ampli très classique en Push Pull d’EL 84 dans mon salon, certes il existe de la part des auditeurs un effet placébo car les plus jeunes n’ont jamais vu ni entendu un ampli à tubes. La vérité est beaucoup plus prosaïque quand ils écoutent de la musique chez moi. 80 % du temps ils n’ont entendu que de la musique en MP3 au mieux sur une mini chaine Bose. Un de mes amis enseigne en fac la musique électronique. Il fait écouter des CD et des MP3 et les jeunes trouvent le MP3 meilleur. On ne dit pas plus fidèle, ils disent meilleur. Nous ne sommes pas dans la croyance mais dans le ressenti.

    Commentaire par Jean Marc Cavalier Lachgar — mars 9, 2015 @ 1:36

  51.  » J’ai un ampli très classique en Push Pull d’EL 84 dans mon salon, »

    Avez vous tenté de mettre ce dernier à droite et un ampli transistors à gauche, d’équilibrer finement les niveaux et d’écouter le résultat obtenu en vous concentrant sur le centre qui est la sommation de l’information centre des 2 ?
    Ne peut se tenter qu’en actif sur les voies supérieures à fort rendement.

    Commentaire par REGIS — mars 9, 2015 @ 11:33

  52. Le problème est que les faibles différences sont pour souvent noyés dans l’acoustique (la plupart du temps, pas extraordinaire) et de notre ressenti (bonjour la psycho-acoustique !)

    Commentaire par Thomas — mars 10, 2015 @ 8:35

  53. Dans le même registre je suis en train de terminer un préamplificateur qui normalement doit faire bondir les audiophiles car j’ai inséré un baxendall dans la boucle de contre reaction et un correcteur physiologique et une balance. Donc à peut près tout ce qui est dénoncé sur les forums. Mais je persiste à dire que l’amplification n’est rien sans les correcteurs de tonalité. Du reste je vous conseille l’excellent article de Peter Baxendall sur ce sujet. Certes il ne date pas d’hier mais tout est dit 🙂

    Cliquer pour accéder à NegativeFeedbackTone.pdf

    Commentaire par Jean-Marc Cavalier Lachgar — mars 11, 2015 @ 1:24

  54. L’audiophile utilise toujours « le correcteur de tonalité » au travers des filtres actifs numériques et DRC. Ils sont même indispensables pour la correction de la courbe en cloche de chambre de compression et pour parfaire l’adaptation du haut grave bas médium au local même si ce dernier comporte du traitement acoustique.

    Quid du respect de la phase qui est aussi importante avec un circuit analo?

    Commentaire par REGIS — mars 11, 2015 @ 9:30

    • Je suis d’accord les enceintes et la salle sont des éléments essentiels. Je ne compare pas le filtre James Baxandall qui de mon point vue est à la fois un pionnier et un des génies de l’électronique analogique – qui a su faire un correcteur de tonalité avec quatre résistances et quatre condensateurs – avec des filtres numériques ou des DSP. On ne joue pas exactement dans la même cour. Cependant l’étude approfondie et la conception d’un tel filtre n’est pas si facile. Evidement le respect de la phase est ignoré dans ce cas mais on ne peut qu’être muet d’admiration sur l’efficacité et la pertinence technique d’un circuit en apparence aussi simple.

      Commentaire par Jean-marc Cavalier Lachgar — mars 11, 2015 @ 12:59

  55. Bonjour, moi je pense que les problèmes ne sont pas que l’amplificateur soit à l’ampes ou à transistors. Pour moi, si vous avez un amplificateur performant,cela ne sert à rien de le changer. Le changement d’amplificateur ne vas pas améliorer votre écoute de manière significative, ni le changement de votre lecteur de cd, si il est bon évidement. Les problèmes sont avant tout acoustique comme cela a été dit plus haut. Bouger vos haut-parleurs de 15 cm dans votre salle d’écoute vas vous apporter plus de changement,ça c’est une certitude. Si vous pouvez traiter votre salle d’écoute, c’est encore mieux, mais cela n’est pas toujours possible, en tout cas, comme on le voudrait. Pour moi dans ce cas, l’utilisation d’un très bon equalizer paramétrique comme celui que j’ai, et très important, correctement utilisé, est une bonne solution. Ce genre d’appareil, vas lui vous apporter une très nette amélioration. Beaucoup de salles d’écoute sont entachées de problèmes dans le bas médium,grave, et beaucoup de haut-parleurs ont un grave prédominant qui est souvent recherché par certains,et pour moi, c’est une erreur, et une méconnaissance du problème. Maintenant, il ne faut pas non plus interpréter ce que j’aie dit, les graves existent en musique, mais à leur niveau, et pas au dessus des autres fréquences.

    Commentaire par Thierry Combaz — mars 11, 2015 @ 11:00

  56. Merci jean-marc pour le lien ! très intéressent 😉
    Et ouais, malheureusement l’acoustique est souvent mis à l’écart la plupart du temps…pour deux raisons simple !
    ça coute cher et bien souvent, difficile de touché à la pièce en elle-même (sans compter le WAF…)

    Commentaire par Thomas — mars 11, 2015 @ 1:17

  57. « Il fait écouter des CD et des MP3 et les jeunes trouvent le MP3 meilleur »

    Test effectué en double aveugle?

    « Mais je persiste à dire que l’amplification n’est rien sans les correcteurs de tonalité. Du reste je vous conseille l’excellent article de Peter Baxendall »

    Oui, à ce propos je vous conseille également de jeter un œil sur son correcteur double entrée (graves et aigus séparés) imposé par la conception basse impédance du préampli 2012 de Douglas Self. Le bruit à la sortie de l’étage de ce correcteur de tonalité (+-10dB) n’est que de -113dB, avec les boutons en position neutre (tout ça avec du NE5532/LM4562)… Un grand exercice de style d’électronique audio et un magnifique pied de nez à la vision simpliste audiophile: un fil droit avec du gain.

    Pour les enceintes, pas besoin de se torturer l’esprit, tout est dit ici:

    Cliquer pour accéder à Article-RealisaSonPSI.pdf

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — mars 11, 2015 @ 6:56

    • Je ne sais pas si le test est fait en double aveugle. Car il enseigne la musique électronique. Mais le fait est que nous sommes souvent dans une telle pauvreté de reproduction sonore, en particulier avec tous les lecteurs MP3 et les ordinateurs – de ce point de vue il y a un recul de la qualité depuis les années 80 – qu’un simple push pull raccordé à un HP large bande fait l’effet d’un produit hight tech. J’ajoute à cela les diverses saloperies d’ampli home cinéma raccordés à des satellites affligeants et à des caissons qui n’ont de basse que le nom. Donc il est normal que un type 20 ans trouve la reproduction FM meilleur sur un clarville de 1955 que sur les équipements qu’il utilise au quotidien. Finalement c’est assez grave.

      Commentaire par Jean-marc Cavalier Lachgar — mars 11, 2015 @ 8:07

  58. Combien de ces gros systèmes DIY fort onéreux ne respectent ni la phase, ni la directivité et sont absolument pas linéaires, ça résonne de partout avec des colorations diverses et variées. Le minimum de critères objectifs requis n’est même pas respecté, ne parlons pas de l’environnement acoustique souvent déplorable. Comment ces gens peuvent-ils prétendre à ce point que « ça fonctionne » et que les auditeurs sont « surlecultés » (en vérité, plus par ce qu’ils voient et convoitent que par ce qu’ils écoutent), alors que de bonnes enceintes de pc surclassent sans difficulté ces monstres de l’absurdité.

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — mars 12, 2015 @ 7:41

    • Je ne partage pas ce point de vue dont la coloration de la rédaction me dérange fortement sur plusieurs points. Premièrement affirmer sans appel que le DIY accouche uniquement de monstres de l’absurdité est profondément choquant et totalement irrespectueux. Deuxièmement la démarche du DIY n’a pas forcément vocation à dépasser les performances des meilleurs laboratoires – quoique dans mon domaine de la radio j’ai vu des ingénieurs explorer des modems radio de hautes performances en faisant des tests de température dans leur gazinière et des star-up qui ont aujourd’hui pignon sur rue avec des CA de 60 M Euros qui testaient les terminaux radio dans le bac à glaçons dans leur réfrigérateur avec comme sonde de température le thermomètre de leur cuisine – je ne parle pas spécialement de mon entreprise qui a 30 ans et qui fabrique intégralement les solutions du traitement du signal aux étages de puissance RF avec seulement 20 ingénieurs dont certains n’ont que des BTS. Enfin le DIY a deux vocations d’une part tirer une satisfaction de la réalisation par soi même et enfin l’apprentissage. Que des dérives existent dans le domaine c’est un fait entendu. Par ailleurs pour ce qui est des tubes et du discret il n’existe plus de RD car la messe est dite depuis 50 ans. Cependant quand je recrute un technicien ou un ingénieur qui ne sait pas calculer un dB ou un facteur de bruit et ne connait pas le code de couleur des résistances et qu’il ne sait même pas utiliser un scope analogique je suis inquiet même si il me fait une brillante démonstration sur la transformée en Z. Car certes on est passé au cms et aux DSP sauf que si on ne comprend pas la genèse de l’électronique on va pomper allègrement dans les bibliothèques sur le net au pif. Les meilleurs ingénieurs de développements sont hélas les bricoleurs du dimanche qui prennent leur fer à souder et leur scope pour se fabriquer ce qui existe déjà sur le marché et mieux et moins cher. Sur dix bricoleurs à la con, il y a en au moins trois qui, si on les encadre deviennent des bons voire des très bons. J’ai acheté un insoleuse sur le bon coin à un môme de 26 ans qui s’était monté un labo dans son garage. Il travaille pour un grand groupe et bricole pendant son temps libre. Il m’a dit je vais partir pour créer ma boite. Je suis certain qu’il le fera. J’avais le même dans mes équipes un fana du fer à souder et du tournevis résultat il dirige une SA. Oui il existe des saloperies en DIY mais j’ai des types actuellement qui me font des algorithmes de crypto radio et qui ont démarré en réalisant des chenillards à led en kit. Il y a aussi des types comme moi qui exercent des fonctions de direction et qui ne tournent plus une vis dans leur boulot depuis 15 ans et qui sont gavés du spectre étalé des systèmes en TDMA et du traitement numérique car c’est leur quotidien. Ils bricolent du tube à la maison pour le fun. Quand je restaure un poste FM de 1955 je ne dit pas qu’il est supérieur à une station en 4G ou à une station en CDMA. Donc oui il y a des types qui fabriquent des amplis à faibles performances avec des tubes ou des bipolaires qui sont plus mauvais que s’ils avaient été chez DARTY acheter un home cinéma à 200 Euros. Il a aussi des types qui peignent comme en 1590 des pommes et des fruits et qui collent des croutes sur les murs en pensant qu’il ont du talent. Ils ne sont pas Giuseppe Arcimboldo mais où est le problème ? Les premiers à enfumer le monde avec des watt musicaux des câbles miracles autres calembredaines se sont précisément les grands industriels. Alors restons à minima respectueux de ce loisir faute de le partager.

      Commentaire par Jean-marc Cavalier Lachgar — mars 12, 2015 @ 9:28

  59. J’ajoute que le môme auquel j’ai acheté l’insoleuse m’a dit une seule phrase qui fait que je l’aurai engagé sans même regarder son CV. Il travaillait sur un système d’alarme quelconque et m’a dit. « J’ai du le refaire dix fois car je ne comprenais rien mais une fois que j’ai réussi j’en tire beaucoup de satisfaction ». Tout est dit. Je me souviens lui avoir dit : « Ingénieur ce n’est pas un diplôme c’est un métier ». Quand un type conçoit sa fonction technique comme un métier et aime son boulot tout est possible. La connaissance s’acquière. Pour le coup est à la portée du premier abrutit venu qui sait poser une équa dif (et encore). Ce qui ne s’acquière jamais en revanche c’est deux choses – l’envie d’apprendre et celle de créer. De ce point de vue je suis un inconditionnel de ce vidéo blog car il communique avec passion ces deux éléments : l’envie de savoir et celle de créer.

    Commentaire par Jean-marc Cavalier Lachgar — mars 12, 2015 @ 9:45

  60. Le monde du DIY audio se divise en deux catégories: ceux qui s’efforcent de respecter les fondamentaux dans un environnement acoustique donné (la quête du savoir justement) et les autres, les collectionneurs fétichistes qui acceptent mal la critique objective du fait que leur système est une extension de leur personnalité.

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — mars 13, 2015 @ 11:05

  61. « l’envie de savoir et celle de créer »

    Le paradoxe de la reproduction sonore est qu’il faut savoir pour créer l’électronique qui permettra de savoir comme sonne la création sur un transducteur donné. Et il est intéressant de tester plusieurs technologies.

    « ceux qui s’efforcent de respecter les fondamentaux dans un environnement acoustique donné (la quête du savoir justement) »

    Le but du jeu n’est il pas de partir sans a priori et de tester. Hier, j’ai pu écouter un ROTEL classe D sur des domes béryllium(enceinte Yamaha NS1000x multiamplifiée) de 92dB/w/m avec un résultat excellent.

    Commentaire par REGIS — mars 13, 2015 @ 12:23

  62. …La seconde catégorie, vulnérable, est une proie facile pour les illusionnistes de tout poil:

    « La première chose à acquérir est un « savoir écouter » : il ne faut rien vouloir entendre, il ne faut rien attendre, rien écouter en particulier, juste accueillir le ressenti.
    Le ressenti ne ment jamais, et il reste « gravé » dans le corps (sensations corporelles) définitivement : c’est pour ça qu’il faut l’utiliser, plutôt que de se fier à une hypothétique mémoire, à un raisonnement, une pensée, bref quoi que ce soit de mental, non fiable !

    Ensuite il faut avoir (ou prendre) une référence, à laquelle on revient à chaque fois. par exemple on prend un condo SCR simple comme « base », parce qu’on le connait depuis longtemps, aussi bien ses qualités que ses défauts.
    Et à chaque écoute d’un nouveau condo, on commence par ré-écouter le montage avec ce SCR de base. La deuxième écoute avec un autre condo montre tout de suite ce qui a changé.

    Mais encore une fois, si on écoute les sons, on n’apprend pas grand-chose !
    Il faut au contraire « ne pas écouter », mais accueillir des impressions : impression d’aération ou d’espace plein et bouché, d’ouverture ou de confinement, de netteté des contours ou de flou, de présence ou de distance, d’arrières-plans définis ou brouillon…
    Donc on n’écoute pas des sons, surtout pas des timbres, mais on perçoit un événement (une action, un lieu, comme au théâtre).
    C’est finalement la mise en scène et le décor qu’on évalue… Le texte, à la limite il faudrait qu’il soit dans une langue qu’on ne comprend même pas (une gamme, des timbres, un instrument inconnus), comme ça on ne sera pas influencé par un discours ! »

    Inutile de citer l’auteur de ces écris…

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — mars 13, 2015 @ 12:35

  63. On a bien compris. PSI c’est le GRAAL, Alain Roux le grand prêtre…………..Et Francis LIBRE le gardien du temple.
    Ben, non il propose une solution comme une autre, ni mieux ni pire.

    Commentaire par REGIS — mars 13, 2015 @ 1:16

  64. « On a bien compris. PSI c’est le GRAAL, Alain Roux le grand prêtre…………..Et Francis LIBRE le gardien du temple.
    Ben, non il propose une solution comme une autre, ni mieux ni pire. »

    Vous inversez les rôles Régis: c’est une réaction typique que l’on rencontre chez les adeptes des pseudo sciences, des solutions alternatives basées sur le subjectif qui mène au déni d’évidence. Non, la solution PSI n’est pas une solution comme une autre, elle va dans le sens du progrès en se basant sur des faits testés scientifiquement. Bien sûr, d’autres utilisent des méthodes différentes mais celles-ci sont toujours élaborées à partir de principes méthodologiques rigoureux: l’observation (les faits), les hypothèses vient ensuite la théorie qu’il faut tester autant de fois qu’elle reste vraie jusqu’à ce qu’elle soit améliorée (la réfutabilité).
    Quand aux gardiens du temple, ils seraient plutôt à rechercher dans les diverses sectes audio, où toute forme de critique est immédiatement sanctionnée par une fin de non recevoir.
    « plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre ».
    Je préfère les gens qui doutent à ceux qui ont des certitudes.

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — mars 13, 2015 @ 3:04

  65. Bonjour, j’aimerais vous dire une chose, les vrais professionnels respectent les lois acoustiques, ça, c’est sur,mais ils écoutent aussi! Si certaines personnes croient naïvement que les pros ne se basent que sur des données techniques ils se trompent lourdement. Que se soit des ingénieurs du son, des ingénieurs travaillant chez des constructeurs de haut-parleurs, ils écoutent toujours. Et savoir écouter correctement, n’est pas donné absolument à tous le monde de la même manière, n’en déplaise à certains. Comme savoir piloter une moto de compétition ne l’est pas non plus. Les pros choisissent toujours leurs haut-parleurs de contrôle sur des spécifications techniques ,mais en les écoutant aussi. Il ne peut pas en être autrement . Ayant moi même enregistré dans divers studios comme musicien, et ayant eu comme ami un ingénieur du son ( malheureusement décédé ) qui travaillait régulièrement avec des artistes connus, je peux en témoigner. Certains studios emploient comme moniteurs de contrôle des Jbl, d’autres des Genelec,d’autres des Dynaudio, ou des B&W, et j’ai même été dans un studio où était employé pour le mastering des Duntech. Ce n’est quand même pas la même chose. Et quand c’est pas les moniteurs qui sont différents, c’est les micros employés à la prise de son, et leurs placements . Je l’ai remarqué à maintes reprise quand j’enregistrai . Mon ami, lui employait des Electro voices comme moniteurs de contrôles. Donc les pros on leurs goûts personnels qui rentrent en ligne de compte,et c’est tout à fait normale. De toute façon ,la neutralité absolue dans une reproduction n’existe pas. Une des rares choses où les pros sont d’accord en général, c’est sur le logiciel qui gère la prise de son, très généralement c’était le protools et sur mac, car beaucoup plus stable que sur les pc. Donc pour terminer mon point de vue, la subjectivité rentre aussi en ligne de compte chez les pros ;et j’attend que l’on me démontre l’inverse.

    Commentaire par Thierry Combaz — mars 13, 2015 @ 4:07

  66. Il y a confusion entre la coloration que l’ingénieur du son souhaite apporter à l’enregistrement et la reproduction sonore qui elle doit être exempte de défauts gênants, car il s’agit dans ce dernier cas de contrôler le résultat d’une production dans les meilleures conditions possibles, et c’est là où les paramètres objectifs de l’enceinte acoustique prennent une importance capitale.

    « Et savoir écouter correctement, n’est pas donné absolument à tous le monde de la même manière, n’en déplaise à certains »

    Encore le mythe de l’oreille en or qui stipule que l’audiophile entend ce que le commun des mortels (qu’on aurait tendance à prendre pour un imbécile, audiophilement parlant) n’est pas capable d’entendre. Tout être normalement constitué possède exactement la même oreille qu’un audiophile. Tout ce qui est supposé être entendu et qui n’existe pas dans les tests relève du fantasme.

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — mars 13, 2015 @ 5:49

  67. Je ne prétends pas avoir l’oreille d’or, je dis que savoir écouter cela s’apprend, et qu’il faut une certaine habitude pour repérer les fréquences parasites dans une restitution. C’est comme goûter les vins, on peut les apprécier, mais ne pas être capable de faire des différences en aveugle comme certains grands oenologues dont ont cache les bouteilles et il vous disent d’ou viens le vins, l’année et tutti quanti. Si tous les gens, pros y compris étaient aussi performant que certains le prétendent, il n’y aurait pas de mauvais enregistrements à notre époque avec les moyens techniques que l’on a, hors cela n’est pas le cas.Tous les gens qui conduisent une voiture sont sensés avoir leur permis de conduire,mais tous ne s’appelle pas Alain Prost, où Ayrton Senna.

    Commentaire par Thierry Combaz — mars 13, 2015 @ 7:10

  68. « la solution PSI n’est pas une solution comme une autre »

    Oui, je le reconnais. Mais en son temps, Philips avait incorporé un accéléromètre dans le cache noyau du HP de grave. Enfin le grave allait être fidèle, et les ingés Philips ne pouvaient être taxés d’illuminés.

    La « nouveauté » a fait un flop, car aujourd’hui on devrait en trouver partout surtout chez les PROS.

    « Je préfère les gens qui doutent à ceux qui ont des certitudes. »

    Alors, serions nous pareils???????????????

    Commentaire par REGIS — mars 13, 2015 @ 7:11

  69. Quant a PSI audio ,c’est certainement une bonne marque,mais il y en a d’autres,et a mon avis il y a des centres de recherches plus avancé que eux dans ce domaine, comme la société Cabasse, pour ne citer qu’ elle. Je précise que je ne suis pas français, mais belge,pour que l’on ne me taxe pas de chauvinisme.

    Commentaire par Thierry Combaz — mars 13, 2015 @ 7:29

  70. Petite précision, Cabasse a été le premier constructeur à incorporer des amplificateurs dans ses haut-parleurs en 1958, et première enceintes asservies en 1975.

    Commentaire par Thierry Combaz — mars 13, 2015 @ 7:44

  71. Merci Thierry pour la précision

    Commentaire par REGIS — mars 13, 2015 @ 7:47

  72. Merci Thierry pour la précision.

    Commentaire par REGIS — mars 13, 2015 @ 7:51

  73. « Alors, serions nous pareils??????????????? »

    Non bien sûr et heureusement, c’est humain. Je respecte le choix de chacun, il faut juste remettre les choses à leur place et j’estime qu’on peut prendre plaisir à fabriquer un système tout en gardant un esprit critique sur ce que l’on fait.

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — mars 13, 2015 @ 10:09

  74. Ce qui compte, c’est de choisir des constructeurs sérieux, qui apportent réellement quelques choses à la restitution de la musique,et des constructeurs comme Cabasse, Tad,Thiel , et très certainement psi audio et d’autres en sont des exemples. En d’autres termes des constructeurs réellement scientifique sont réellement préférable.Et malheureusement c’est pas toujours le cas.

    Commentaire par Thierry Combaz — mars 13, 2015 @ 11:37

  75. Allez, encore un p’tit dernier pour la route, histoire de rigoler un peu:

    « il m’est arrivé d’utiliser des Os-con, en remplacement de chimiques standards et de tantales, dans divers préamplis : pour des raisons d’encombrement il était impossible de mettre autre chose.
    Mais si j’avais eu la place j’aurais mis des Black-Gate à l’époque, et aujourd’hui je mettrais des Elna : ils dévoilent, éclairent, rendent les sons vivants, ce sont les seuls chimiques qui font ça, tous les autres en comparaison paraissent plat, triste, fade, et parfois lourd et dur pour les moins bons.
    En découplage de cathode, je n’ai certes pas tout essayé… mais presque 😉
    Si tu as la place de mettre un papier huilé, c’est parfait. Sinon, ben fais-lui de la place ! »

    Rappelons que les vieux papier huilé sont les champions des fuites ( même les audio note ont des fuites énormes), mais c’était ce qu’on avais sous la main il y a plus de soixante dix ans. Heureusement, la technologie a progressé et on peu disposer aujourd’hui de condensateurs chimiques issus de la gamme « standard » au dessus de tout soupçon.

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — mars 21, 2015 @ 12:05

  76. Et pour finir, la suprême insulte à l’intelligence:

    « Croyances.
    Les mesures ne te donneront aucune certitude sur les résultats audibles, puisque ces deux choses ne sont pas correctement corrélées. »

    Heureusement, il y en a qui cherchent:

    Cliquer pour accéder à Sound_Reproduction-Loudspeakers_and_Rooms.pdf

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — mars 27, 2015 @ 3:36

  77. Bonjour,

    Je découvre vos vidéos qui sont très intéressantes et aussi LTspice……Comme j’ai envie d’utiliser la bibliothèque tubes.lid pour me familiariser un peu avec les tubes que je ne connais pas j’aimerais savoir ce qui faut faire quand vous dites:

    Il suffit de le copier dans le répertoire lib\sub dans LTSpice (ça c’est fait) et d’inclure la directive « .inc tubes.lib » dans le document. (Dans le document? vous parlez du fichier « new shematic? ou ça? ou alors autre chose? j’ai pas du tout compris ou ajouter cette directive)

    Merci

    Commentaire par Fred — novembre 4, 2018 @ 10:53


RSS feed for comments on this post. TrackBack URI

Répondre à FRANCIS LIBRE Annuler la réponse.

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.