Jipihorn's Blog

septembre 24, 2008

Pélerinage de septembre 2008

Filed under: Uncategorized — jipihorn @ 1:23

Les foires aux vins battent leur plein, celle du Leclerc de Pessac Léognan ne fait pas exception.
Contrairement aux dates nationales, ce magasin ont décidé de commencer une semaine avant, pour plus encore imposer sa différence.
Ceux qui aiment les graves ne peuvent passer à coté de cette adresse, le temple de l’appellation. Au sein même des appellations de bordelaise, on remarque un chauvinisme. Graves contre médoc, libournais contre les autres… C’est une peu étrange, mais on fait avec.
Cette année, finalement, pas grand chose. Les prix sont trop élevés car les 2005 et 2006 sont la majorité des millésimes disponibles. Pour se faire un idée du saut financier que cela représente, le fait que Pontet Canet 2002 soit à moins 23€ alors que le 2005 soit à près de 75€ va vite refroidir les ardeurs. La règle la meilleure est de se jeter sur le 2004 et oublier le reste pour l’instant.
Les bonnes occasions sont rares, comme le Fieuzal qui est parti au deuxième jour.
Néanmoins, y a quelques flacons qui méritent qu’on s’y attarde. O, peut y trouver du Smith haut Lafitte blanc 1997 tout à fait excellent et loin d’être vieux à moins de 20€, des valeurs sures comme le Citran 2004 dans les 11€ (ne pas prendre évidement le 2005 à plus de 15€), des petits façons abordables comme le Haut Vigneau à moins de 7€.
Autre château très intéressant, le Château Méjean 2005 à 15€ la (luxueuse) bouteille. Dans un autre genre, le Château Meyney Saint Estèphe de bonne tenue dans les 15€ ou le château Potensac 2001 à moins de 20€. Incontournable madiran Bouscassé 2001 à moins de 9€.
En fouillant un peu dans la cave, on peut dégotter des Grand Reserva Marques de murrieta 1997 à 26€, une merveille de Rioja.
Pas loin de chez moi, dans un trou paumé nommé Genissac à coté de Moulon (pas celui de Groland), se trouve un excellent domaine, Le château de Bellegarde. Il distribue des bordeaux et bordeaux supérieurs de grande qualité à des petits prix. Leur blanc produit en petite quantité (environ 2000 bouteilles) est une très bonne affaire (6€). Leur cuvée de luxe, (l’excellence de Bellegarde) est difficilement battable à 8.5€ vu la qualité globale à tous les niveaux. La démarche est qualitative au prix que l’on accepte de payer avec plaisir.

Jipi.

septembre 1, 2008

50000 visites !

Filed under: Uncategorized — jipihorn @ 8:31

Et oui, aujourd’hui 1er septembre, le site compte 50000 visites…
Et en plus, je sais qui est le 50 000 ème, il se reconnaitra, hein , Laurent !

On va continuer alors…

J.

Souvenir souvenir…

Filed under: Acoustique, Coup de gueule, Fondamentaux, Humour — jipihorn @ 12:17

L’article précédent du monde cite Yves Cochet comme étant une référence à penser. On a les références que l’on mérite, mais bon.
En 2001, j’ai eu la chance (si l’on peut appeler ça comme ça) d’aller chez lui écouter son système. Il faut se souvenir que dans les années 2000, il était LA référence. C’était le maitre à penser, le détenteur du Savoir. Sur Delphi, nombre d’audiophiles étaient à ses pieds, achetant des Philips 723 pour les faire modifier par le Maitre. C’était un individu qui suscitait finalement assez la peu la polémique, tellement il arrivait à hypnotiser son auditoire (ou lui faire peur, ce qui revient au même).
Et puis, j’ai retrouvé ce que j’avais posté à mon retour d’Islande à l’époque sur Delphi, relatant cette aventure tout à fait fascinante au pays du Grand N’Iimporte Quoi (GNIQ , désolé, c’est plus fort que moi).
Quel endroit serait le plus approprié pour ressortir ce document de la mémoire collective, qui, à l’épque avait fait couler un paquet d’encre…

Hé oui, depuis le temps que j’en entend parler, j’ai finalement été me rendre compte de quoi il retournait…
Mais avant tout, je préfère préciser ma conception de la hi-fi pour éviter des malentendus et des querelles inutiles.
Par définition, pour moi, le but ultime d’une chaîne haute-fidélité est de reproduire fidèlement une source contenant une information sonore. Que cette source soit bonne ou mauvaise (disons bien ou mal enregistré), la chaîne doit reproduire ses qualités et défauts. Mais certainement pas de les corriger. Donc, clairement, un système qui modifie le son (qui n’est pas fidèle) a un problème. Dans la pratique, un système n’est jamais vraiment fidèle, mais une démarche honnête est d’évaluer les défauts (surtout par des mesures) et les corriger le mieux possible sans en créer de nouveaux. C’est difficile, c’est long, mais avec de la patience, on arrive à obtenir quelque chose que je qualifierais de raisonnable. Un système qui marche correctement sur tous les disques. Donc maintenant, voyons un peu mes réactions devant LE système dont tout le monde parle, tellement imité, jamais égalé, mais qui se DOIT d’être écouté chez le Maître (vu que qu’il marche mille fois mieux qu’ailleurs).

Rendez-vous était pris chez YC, juste avant que je m’envole pour l’Islande. Pas méfiant le gars, sans même me connaître, il me donne son code d’entrée direct (mais j’avais appelé au nom de quelqu’un qui le connaissait déjà). Donc, ceux qui voudraient tenter l’expérience (unique !) d’aller chez lui faire un brin de causette (4 heures non stop !), il est assez facile de l’aborder.

J’avais pris soin maniaque de graver un CD avec un échantillonnage d’exemples que j’écoute habituellement, surtout guidé sur des morceaux que j’aime. Leur prise de son est ce qu’elle est, mais je les connais très bien. A force de les avoir écoutés sur des systèmes corrects, au casque… Et bien évidement, j’ai comparé très attentivement la copie et l’original : impossible de les distinguer. J’ai une idée, je pense, juste de ce qu’ils contiennent. Certains sont très bien enregistrés et sont des pièges redoutables, bien que ce soit pas forcement le but. Je commenterai mes impressions sur ces morceaux, sachant qu’il m’est très difficile de juger sur des morceaux que je connais pas et que YC m’a fait écouter (dans ce cas, je ne fais que des remarques très générales).

Après mon entrée et un début d’un flot ininterrompu de paroles, il commence à me passer quelques CD, dont certains sont intéressants, même passionnants sur un bon système. J’ai pas les références sous les yeux, je les ai laissées à mon frère pour qu’il cherche à en obtenir. Je précise que je ne suis pas un grand spécialiste du classique, même si je suis ouvert à lui dans certains cas, mais totalement hermétique à d’autres

Le premier disque qu’il me passe ne me passionne guère, c’est typiquement le genre de classique qui m’ennuie très vite .C’est sur ce disque que j’entend un souffle qui me semble provenir d’une soufflerie ou d’un bruit analogique très élevé issu du repiquage. Ce qu’il n’avait pas remarqué d’ailleurs. Mais c’est absolument pas gênant. Mais ma première impression me fait pencher pour un système quelconque. Mais je me garde bien de donner un jugement sur un disque inconnu comme ça. Par contre, c’était une petite formation et j’ai été très étonné de ne pas pouvoir localiser leur positionnement approximativement. Je ne pouvais pas me mettre vraiment au milieu, il y a un piano dans la pièce qui me l’empêchait. Sur ce, il m’affirme que son système dépend très peu du positionnement, et que de toutes façons, au concert, on n’écoute jamais au milieu (!!!!). Et il embraye sur la stéréo qu’il juge inutile de reproduire car les prises de son sont incompatibles et elle est artificielle. Je comprenais mieux pourquoi il m’était impossible de localiser une scène sonore, puisque à ses yeux elle est illusoire et inutile. J’avoue que ça m’a un peu choqué, mais ne pouvant en placer une…

Il me passe un disque étonnant de musique contemporaine tout à fait étrange. Ma première impression est un mise en avant de chaque son, tous placés quasi au même niveau. Je me disais qu’il était dommage que le disque soit aussi défini mais qu’il avait une sorte d’agressivité qui faisait plus « défini que défini ». Mais j’écoutais à ce moment plus l’œuvre que la chaîne, car ça passait pas trop mal et l’originalité me détournait l’attention.

Puis, après s’être vanté (c’est le mot) du manque de traînage de son système et de ses caractéristiques de reproduction de l’extrême grave, il me passe un très bon disque (enfin, je suppose) d’orgue. Je me demande bien où il a vu de l’extrême grave, le 30 Hz devais bien être à -15 dB en dessous ! C’est sur que ça traîne pas, vu qu’il n’existe pas. Je me demande si il a déjà écouté un système qui descend très bas… A ce moment, je trouve vraiment que c’est pas très agréable, surtout dans le médium : ça me casse un peu les oreilles et ça tient pas le niveau. Et l’absence de scène stéréo embrouille le tout qui perd du coup toute définition qui se transforme en agressivité. Ce qui me confirme l’aspect fabriqué de cette définition à bas niveau. C’est sur que sur un système bien réglé, ça parait avoir moins d’impact, mais si ça n’existe pas sur le CD d’origine, je vois pas pourquoi le créer artificiellement.

Ensuite, quelques concertos pour piano qui passent assez bien à bas niveau. Mais c’est pas trop ma tasse de thé. Et je le répète, mes impression sont basées sur des impressions sur des disques inconnus. Néanmoins ça ne m’emballe pas vraiment, je trouve que ce système a un son particulier incompatible avec ma conception de la hi-fi.

Timidement (un peu), je sors mon CD. Après avoir essuyé l’ire de YC sur les CD gravés (mais je le défie de le reconnaître de l’original), on passe les morceaux que la, je connais sur le bout des doigts. Et donc, voici les références et les impressions brutes :

Virgil Donati/Stretch it : C’est un court morceau d’un solo de batterie aux balais, à la prise de son explosive, extrêmement réaliste, d’une dynamique (la vraie) hors du commun. Je peux vraiment parler de la prise de son, car ayant moi même beaucoup fait de batterie, je sais quel volume sonore et quel type de son cet instrument peut avoir. On entend même les bruits mécaniques et la résonance particulière d’un des fûts. Sur ce morceaux, le système est catastrophique. C’est insupportable de distorsion, la batterie sonne faux et les cymbales sont méconnaissables. Ca casse les oreilles, c’est infernal. Ca a été un choc, mais finalement, ça ne fait que corréler les impressions que j’avais. Mais c’est pire que ce que je croyais. Et la, effectivement, le manque total de scène sonore détruit encore plus l’enregistrement qui est bien large et précis.

Dave Weckl/Transition/wake up : Excellent morceaux, bourré de détails très clairs, percussif à souhait. La encore, ça sonne faux. Je reconnais pas la caisse claire qui a changé. C’est agressif, faussement défini. Bref j’arrête avant la fin, tellement le morceaux est foutu en l’air.

Mike Mainieri/Los dos Lorettas : Une superbe prise de son de vibraphone dans un morceau envoûtant. Toujours aussi agressif, le système se permet même de saturer sur un canal (une sorte de bzz caractéristique) mais YC visiblement ne s’en est pas rendu compte. Le médium est à bout de souffle, pourtant le niveau n’est pas énorme. Mais quand tous les watts vont dans un pauv’hp de 8 cm (en gros), évidement, ça fait ça. Des fois je me dis que les pavillons, hein… Je passe direct au suivant, c’est vraiment une corvée d’écouter ça.

Bobby Mc Ferrin/Sweet in the morning : Un beau morceau qui met bien en valeur la voix de Mc Ferrin, même si c’est un travail de studio en re-re avec un réverb importante. En plus d’être un morceau que j’adore, c’est un chant à 5 voix parfaitement situé dans la scène sonore, chaque voix étant très facilement distinguable parmi les autres. Le manque total de stéréo correcte ruine la scène, et on arrive juste à percevoir celles de droite et de gauche. Sinon, ça tape pas trop dur, c’est correct. Mais bon, c’est pas non plus terrible.

Michel Camillo/rendez-vous/ : Sans intérêt. Toujours pareil, je trouve plus les synonymes. Ca sonne faux, nom de Dieu !Je passe vite au suivant.

Jeff Babko-Simon phillips/Vantage point/Vantage point : Une très bonne prise de son live, très naturelle, large avec une bande passante d’enfer. L’extrême grave tant vanté par le maître est absent (normal), ça vrille les oreilles tellement c’est agressif. Surtout que ce disque est très difficile à passer. C’est d’ailleurs grâce à lui que j’ai pu déceler et corriger un problème sur mes enceintes. Décidément, y a rien qui passe sur ce système de malheur. Pour le ‘meilleur système du monde qui ridiculise les plus grands’, je commence sérieusement à me poser des questions.

Michel Camillo/One more Once/suite Sandrine part III : J’adore ce long morceau bien chargé, très latino américain avec camillo dans une formation plus imposante que d’habitude. Le son de ce disque est typique, tout doit être très distinct, ce qui la définition même de la heu… définition. Comme ce morceau commence doucement, YC met le son assez fort. Les percus du début sont pas terribles, mais bon, je craignais le pire au démarrage. Et ça a été vraiment cas : j’ai pas pu m’empêcher de faire la grimace tellement c’était agressif et faux. Ca sonnait mal à un point inimaginable. Quand à la scène sonore : une bouillie totale, aucune définition des instruments. Mais je me suis forcé à l’écouter jusqu’au bout (plus de 9 minutes !) pour constater l’ampleur des dégâts. A pleurer devant un tel massacre.

Simon phillips/ V8 : Ce morceau, issu d’une méthode de batterie, est un monument de la batterie sur séquenceur. S.P. jouant avec des fûts très peu amortis, les deux grosses caisses émettent un long son très grave infernal (on doit bien être dans les 25 Hz). Bon, ça c’est quand y a de l’extrême grave. ici, comme y en a pas (enfin, il fait croire qu’il y en a), le morceau perd de son coefficient testiculaire. Toujours agressif, je passe très vite à la suite, sans trop y croire.

Weather report/domino theory/domino theory : Cette curiosité délirante, à l’extrême grave soutenu par un traitement particulier des sons ne supporte pas la médiocrité. La preuve, j’arrête tout de suite le carnage. On entend bien le son typique des petits tweeters à dôme de merde à qui on demande trop de watts. Ca tue les oreilles.

Finalement, je laisse tomber le reste devant un tel désastre. Pas un seul morceau de ce que j’avais apporté était agréable. Dans le doute, je l’ai écouté après chez mon frère, sur le grand système et sur les casques qu’il a (dont un stax). Et la je retrouve le son dont j’ai l’habitude chez moi, aux différences de qualité près (mais qui ne dénaturent jamais la tonalité). J’avais donc pas rêvé, le système YC ne marche pas. C’est même pire, je crois bien que c’est le plus mauvais système d’un audiophile que j’ai jamais écouté (je parle dans un contexte de fidélité). Et ça ne fait que conforter ce que je dis toujours : faire n’importe quoi avec n’importe quoi, ça donne n’importe quoi. Et ça c’est la vraie physique. Si vous êtes pas convaincus, prenez RDV avec YC, prenez vos disques, passez outre le flot de critique de YC sur les disques que vous écoutez et jugez vous même. Ce que YC oublie, c’est qu’on est la pour écouter nos propres disques et juger si son système peut les reproduire correctement. Le contenu des CD eux-mêmes n’a pas à être jugé. Mais comme le son est mauvais, il faut bien qu’il trouve un moyen de dévier le problème. D’ailleurs, je suis certain qu’il est sincère, mais hélas… 40 ou 50 ans d’expérience pour arriver à ça, et ben… Je crois bien que mon premier système quand j’avais 15 ans était plus agréable que ça. C’est sur que les disques qui semblent avoir de l’impact sur ça, semblent tout de suite plats et sans définition sur un système bien réglé. Normal : le disque est comme ça ! Mais l’art de retourner la situation…

En fait, ce qui m’agace le plus, c’est que YC se croit être le seul dépositaire de la vraie HIFI. Il a le monopole de la qualité extrême. Avec son charisme certain, ses connaissances étendues qu’il tartine allègrement et qui épate l’assemblée, il arrive à faire passer l’impassable, tout en enfonçant les autres (Hiraga, Piel, Johannet et j’en passe, je les ai tous entendus). Normal, ils n’ont rien compris ! Mais YC a tout compris :

Prenez ce qui marche correctement : c’est de la merde.
Prenez ce qui ne peut pas marcher : C’est ça qu’il faut faire. Ne pas le comprendre, c’est être un crétin.

Mais YC a beau avoir une grande gueule, il ne m’impressionne vraiment plus, c’est pathétique. Parce que le résultat est la : son truc ne marche pas. Il fait croire sur des CD de classique soigneusement sélectionnés sur SON système à une grande définition et un impact d’enfer qui finalement n’existent pas. Alors quand on met un autre truc qui, lui, a de l’impact, c’est une catastrophe. La distorsion est tellement audible que je n’arrive pas à comprendre comment des gens de bonne fois ont pu être embobinés par son discours. Ses compétences techniques, mise à part une connaissance particulièrement encyclopédique, me font douter. Ses démonstrations sont soit floues (il ne sait pas de quoi il parle), soit simplistes, soit absurdes. Pourtant, il pose les bonnes questions ! Mais quand il y répond….

Bref, je vais pas en tartiner plus, je crois qu’on a compris. Que des gens écoutent des disques sur ce système et apprécient, c’est très bien. Ce système ne me plait pas du tout, surtout dans l’optique que j’ai de la hi-fi. Mais la chose que j’accepterai jamais, c’est que ces gens me donnent des leçon de hi-fi. Ils sont très mal placés pour ça, surtout avec un système pareil. Ce qui m’a bien fait rire, c’est que les gens qui ont du Cochet ne font que répéter les paroles du maître. J’ai été à demi étonné d’entendre exactement le même discours de la part du maître lui-même… Tout ceci pour dire à quel point il a réussi à influencer ses disciples ! C’est dément, tellement les défauts grossiers sont évidents. Je me dis que si j’avais obtenu un tel son avec mon système, j’aurais abandonné la hi-fi tout de suite !

Je ne m’étendrai pas trop sur les recettes à la Cochet sur ses systèmes, c’est tellement grotesque que ce serait une honte au bon sens. Il parait que ça s’entend.. Soit, mais faudra m’expliquer comment YC arrive à entendre l’influence d’un capuchon de Cinch sur un système qu’est même pas foutu d’avoir une stéréo potable. Faudra m’expliquer comment un gars qui entend des différences en rayant les CI n’a même pas entendu le bruit de soufflerie sur le premier disque qu’il m’a passé. Je crois surtout que l’auto suggestion individuelle, puis collective marche à fond. Et pour éviter de passer pour un ignare et un sourd, hein… Cochet est un gars intolérant et agressif avec une grande prestance, un prétention démesurée et une grande connaissance. Il n’en faut pas plus. Et ça marche. Et la connaissance, c’est facile à tartiner. La compréhension, c’est une autre affaire. D’ailleurs, je vais donner un exemple, pour donner une idée du contenu. C’est très typique du discours de YC :

Quand je suis entré, mes premiers mots on été « c’est pas très gros ! » (je m’en doutais, mais bon…). D’emblée (et à partir de ce moment), un torrent de mots débutait. Dialogue :

« Mais, cher monsieur, un système qui marche est forcement petit. C’est physique, c’est logique. Mais ça, personne en l’a compris. Les gros systèmes, c’est épouvantable, ça ne marche pas »
« Ha bon ? »
« Mais oui, à cause du traînage dans le grave »
« Mais encore ? »
« Il ne faut pas que la distance de l’onde arrière du HP de grave dépasse de 1 mètre celle de devant, sinon, c’est nul, ça traîne. Déjà un mètre c’est pas terrible . D’ailleurs, ici, je dois être à la limite avec plus de 50 cm. »

La j’ai résumé 10 minutes de dialogue, mais on a compris la logique du truc. Donc, les gars qui ont des enceintes de plus de 50 l, remballez vos gaules, vos systèmes sont à chier.

J’étais tellement surpris, puis atterré par ce que j’entendais que j’ai même pas répondu (ça aurait été de toutes façons totalement vain, il n’écoute pas ce que l’on dit). Ce qu’il avait oublié, c’est que l’évent de ses enceintes est à l’arrière et que le mur était au moins à un mètre encore. Ce qui veut dire que l’onde pour revenir au niveau du HP doit faire l’intérieur de l’enceinte, un aller et retour sur le mur et la longueur de l’enceinte, ce qui doit faire au bas mot 3 mètres (de grâce, que celui qui aurait l’idée saugrenue de me dire que les ondes BF sont omnidirectionnelles et arrivent sans réflexion se taisent, c’est faux) . Et bien, il affirme haut et fort que, non seulement son système a de l’extrême grave (ou ça ?), mais en plus, il a un traînage nul. C’est marrant, hein , sur mes enceintes de 125 l, j’ai 3 fois moins de longueur et le 30 Hz à 0dB… Mais c’est de la merde (normal, c’est du JBL)!

Que tous ceux qui ont (en vrac) : une DL103 ( le pire qui soit ! la référence étant l’Ortofon AT33E ) , des pavillons, du JBL et autre Altec, du vinyle, des tubes… Sortez, c’est de la merde. Je rappelle que je répète exclusivement le discours à Cochet ! J’en oublie plein, évidemment, tout le monde en a pris pour son grade.
Par contre, les systèmes laids (parce que la, c’est un record, à croire que pour marcher, un système doit être laid), donnant une impression de bricolage de fiabilité douteuse et surtout très dangereux (le 220V à l’air, vu que les capots des prises est une cause majeure du mauvais son) sont une constante chez lui. Tout est ridicule, de la pièce de monnaie collée sur le palet presseur du pauvre lecteur CD (qui évidement, fonctionne exactement comme l’original, ou peut-être moins bien) jusqu’à cette sorte de tour Eiffel en métal plastifié rouge, monté sur aimant de HP posé sur deux bouts de bois dans le châssis du CD (je ne plaisante pas, c’est une sorte d’antenne qui , selon Cochet, détourne les champs, cause ultime des problèmes). Je préviens Bijojo, que YC a trouvé le pourquoi du comment et que les explications MDI viennent du fait que Bijojo n’a rien compris (texto). Il parait que ça se mesure, que c’est physique, mais j’ai pas pu en savoir plus (à mon avis, il disais plutôt n’importe quoi).

Bref, rien de nouveau dans ce monde ésotérique. Je comprends juste que je continue à poursuivre dans la voie que je me suis tracé : bon sens, mesures ad-hoc et discipline. Et la sûreté du résultat au bout.

Vous pouvez réagir entre vous, mais je ne prendrai pas plus de temps à me justifier, c’est pas la peine. L’expérience m’a appris que pour juger il faut écouter, pas croire sur parole. Jusqu’à un certain point.

Pour ma part, en étant poli, je qualifierais YC de « meles meles ».

J.

« Dans la qualité d’un ampli, le schéma est accessoire. Seule la qualité des composants est en cause. »
Y. Cochet, le 4/6/2001

Que de souvenirs…
Mais qu’est il devenu ? Cela fait quelques années que l’on en entend plus parler… Se serait-il rendu compte de son égarement ? Nul ne le sait…
Je suis rassuré, la relève est assurée et le monde du GNIQ peut s’enorgueillir d’avoir encore de beaux spécimens…
La seule erreur que j’ai commise dans ce texte est d’assigner l’ET-33 à Ortophon, plutôt qu’Audio Technica, chose que personne n’avait relevé à l’époque…

Jipi
(Pour ceux qui s’interrogent sur Meles meles, un 3615 google devrait les aiguiller. J’avoue que j’aime beaucoup.)

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