Oui, Peter Belt est un champion.
Mais la relève s’annonce tout aussi passionnante !
Déjà cité ici, Machina Dynamica annonce une nouvelle génération tout à fait à la hauteur. Ils ne se privent pas de citer le maitre comme initiateur de la démarche. Mais l’élève, Geoff Kait, est en passe de créer un nouveau standard.
Au delà de la petite horloge maline (au testimonial impressionnant), jusqu’au petits cailloux brillants, tout est PWBesque au possible avec une apothéose : le chip intelligent. Certes, ca n’est pas nouveau et cette mascarade a fait couler pas mal d’encre. Mais, cette fois ci, l’auteur (qui semble être bardé de diplômes) nous donne l’explication définitive du phénomène.
Le physicien Alan Sokal avait osé publier un texte obscur pour démontrer à quel point il est aisé de faire passer n’importe quoi, pour peu que les formes soient insondables. C’est sur cette stratégie que se place la démonstration du Kait qui englobe à peu près tout ce que l’on peut imaginer touchant de près ou de loin le mot « quantique ». Même le chat de Schrödinger y passe, le tout dans un texte totalement grotesque et assez indigeste, beaucoup moins réussi dans le camouflage que celui de Sokal. Je ne parle même pas des contradictions d’une ligne à l’autre, sachez les retrouver…
Un monument dans le genre. Je n’arrive pas à croire que quiconque puisse tomber dans un panneau aussi grossier, mais…
Contrairement à Belt qui invente des « théories », ici, on recycle ce qui semble inatteignable aux yeux du profane, le sempiternel mot « quantique », usé jusqu’à la corde, même par Belt lui-même (ou plutôt sa femme). Une démonstration ici de la part d’un petit malin qui tente d’avoir quelques explications sur la pince crocodile… quantique.
Pathétique, mais drôle quand même.
Ces gens sont-ils sincères ou le font-ils exprès pour se venger de la bêtise humaine ?
Jipi.