Jipihorn's Blog

octobre 8, 2013

Ronflettes et boucle de masse : sources internes

Filed under: Electronique, Fondamentaux, Vidéo Blog — jipihorn @ 7:23

Troisième et dernier volet dédié aux ronflettes et boucles de masse à propos des sources de bruits internes aux appareils, comment les éviter au maximum quand on construit les siens et avoir une immunité et une influence minimale avec l’extérieur.

Jipi.

13 commentaires »

  1. Bonjour Jipi,

    Je suis régulièrement tes publications et souhaiterais juste rendre hommage à ton sens du partage et t’encourager à poursuivre ton oeuvre !
    Un grand merci !

    Meilleures salutations. Tony

    Commentaire par Tony — octobre 8, 2013 @ 10:01

  2. Bonjour, Jipi

    Très bon sujet, au combien sensible, auquel j’ai été (je suis toujours, puisque pas corrigé) sur un ampli HEXO 4 (Concepteur au non de code ; Jacovopoulos) réalisé à l’aide d’un KIT conçu par Selectronic dans les années 1997 et qui est tout basé sur un « pur câblage » en étoile.

    Vous avez parfaitement expliqué les problèmes et je m’aperçois que vous avez raison, car au départ, l’ampli (entrées non branchées) ne ronfle aucunement. Par contre, dès qu’on le relie par 2 câbles cinch au P.A. ou entre elles, (simple cordon entrée G=>D), un ronflette (gziiiiiiiiii!!, comme vous dites!!) apparaît.
    J’ai résolu le problème en insérant dans la masse, du point « étoile » 2 résistances de 10 Ohms dans les fils de masse venant de la cinch, : fini la ronflette!!

    D’autres problèmes avec la terre apparaissent aussi, d’où une isolation de celle-ci par adaptateur!!

    Également, sur cet ampli, un problème, encore plus gênant, de transfos toriques (2 x 500 VA sans P.E.) bruyants (ça me saoule!!) de marque ILP. Il faut dire, à la décharge de Selectronic, qu’à l’époque, il n’y avait pas beaucoup de choix dans ce domaine à des prix décents.

    MORALITÉ: Il faut refaire toute la conception du câblage et du CI de l’alimentation stabilisée. Je vais, peut être, en profiter pour le transformer en 2 bloc mono. Bien sûr, il va falloir refaire l’alimentation, en double, d’où un surcoût de prix. Je vais y réfléchir et peser le pour et le contre.

    J’ai déjà regardé une très grande partie de vos vidéos que je trouve, pour la plupart, très pédagogiques et fortes intéressantes.

    Donc, MERCI beaucoup pour le mal que vous vous donnez pour transmettre votre savoir de manière simple et dépouillée et parfois de remettre les pendules à l’heure à juste raison!!

    TOUS MES ENCOURAGEMENTS

    Gilles

    Commentaire par MARGUERON Gilles — octobre 9, 2013 @ 12:51

  3. Ca chamboule pas mal d’idée préconçue cette vidéo 🙂 Bravo…

    Commentaire par Mathieu — octobre 9, 2013 @ 8:21

  4. Et puis, si on ne veut pas entendre « bzzz-zz-zz » à chaque fois qu’un téléphone portable sonne, c’est assez compliqué aussi… je me demande d’ailleurs si la sensibilité à la RF pourrait être un point déterminant dans la qualité du son d’une électronique.

    Commentaire par Pierre — octobre 11, 2013 @ 8:59

  5. Les bruits dus aux trains d’impulsion GSM est un problème difficile à résoudre et dépasse souvent la simple notion de câblage dans les causes de présence. Il n’y a quelque fois quasiment aucune solution réellement efficace, surtout quand ce sont des jonctions qui captent le signal. Peut-être que l’on peut trouver une corrélation entre qualité globale et sensibilité RF, mais quand il s’agit de GSM, même les meilleures électroniques peuvent être impuissantes si elles n’ont pas été spécifiquement conçues dans cette lutte de parasites précise (comme les amplis casque dans les portables eux-mêmes).

    C’est un vrai sujet ou je n’ai vu que très peu de réponses réellement pratiques à part « ne pas téléphoner dans le coin ».

    J.

    Commentaire par jipihorn — octobre 11, 2013 @ 10:10

  6. Toutes les bonnes électroniques grand public d’aujourd’hui peuvent être reliées entre elles sans équipotentialité. C’est d’ailleurs pour cela que les constructeurs peuvent se
    permettre de les protéger en classe 2 et éviter ainsi un raccord à la terre souvent de mauvaise qualité. Connectées normalement, ces électroniques ne posent aucun problème de
    ronflette. Si un bruit existe c’est qu’un ou plusieurs appareils sont mal conçus et ne répondent pas aux normes actuelles du câblage en électronique. L’équipotentialité n’est
    véritablement nécessaire que lorsque les niveaux mis en jeu sont très faibles et les amplifications très importantes comme par exemple l’amplification d’un signal provenant
    d’une cellule à aimant ou à bobine mobile. Dans ce cas, on relie logiquement la masse du bras de la platine TD à celle du préampli ou de l’intégré. Imaginons un cas typique: un
    préampli riaa avec un gain de 35dB à 1KHz. Une tension résiduelle de 10µV existe à l’entrée du préampli à cause de la résistance des cordons de modulation et du délicat câblage
    interne du bras de lecture le tout formant une boucle de masse propice à capter essentiellement du 50 Hz. Ce 50Hz va donc se balader sur les blindages et former une tension
    induite qui va se retrouver sur les étages d’entrées du correcteur riaa. Le gain du préampli à 50Hz est de 35+17=52dB (un gain de 398 qui correspond au point sur la courbe riaa
    inverse, à cette fréquence). Avec une tension de 10µV on a donc un bruit de pratiquement 4mV en sortie du correcteur. Ajouter les harmoniques du 50Hz et tout cela génère une
    joyeuse ronflette qui vient moduler le signal musical dont le niveau est souvent de l’ordre d’une dizaine de mV lorsqu’il attaque l’étage ligne. De quoi en énerver plus d’un.
    Bref, pour s’affranchir d’éventuels problèmes de ronflettes il faut:
    *Eviter les kits « audiophiles » et d’une façon générale les activités DIY à part quelques rares exceptions (comme les kits de D. Self). Si vous êtes un champion du CI et du
    routage de piste, alors oui, le DIY peut s’avérer rentable (il faut évaluer les performances et le coût de revient par rapport au produit fini).
    *Eviter le matériel ésotérique aux conceptions rétrogrades (comme Audio Research et ses électroniques aussi chères que peu fiables, bruyantes et surtout mal protégées).
    *Eviter le matériel vintage dont les normes de câblage sont dépassées depuis longtemps.
    *Eviter le matériel doûteux à la provenance incertaine (sono, hifi, pro ect…).
    *Bannir le câblage en l’air.
    Au final, seul un souffle pratiquement inperceptible (bruit des composants) doit se faire entendre en collant son oreille à un tweeter et pis c’est tout.

    Cliquer pour accéder à GT_Perturbations.pdf

    Cliquer pour accéder à Boyer_regles_CEM_PCB_v3.pdf

    Cliquer pour accéder à download_page.php

    Commentaire par FRANCIS LIBRE — octobre 13, 2013 @ 12:32

  7. je voudrais savoir s il vous plait qu est ce que  » la gestion des masses et capacité de découplage » veut dire.

    Commentaire par KAMAL — octobre 23, 2013 @ 1:22

  8. Monsieur,
    Je viens de découvrir votre blog. Je tenais à vous dire publiquement que votre travail est excellent et passionnant. Votre enseignement est clair et précis avec un parfait raisonnement analytique. Surtout j’apprécie au plus haut point l’amour que vous avez de transmettre le savoir.. C’est excellent. Je suis heureux enfin de trouver un exposé technique dans lequel la raison l’emporte sur la passion. L’audio est une science dure, elle n’est pas une pseudo science. Merci mille fois de l’avoir ainsi démontré. Bravo !

    Commentaire par Jean-Marc CAVALIER LACHGAR — mars 27, 2014 @ 12:30

  9. Bonjour,
    Je viens de découvrir vos vidéos très bien faites et je partage la plupart des opinions que vous exprimez sur la hifi et l’audiophilie. Dans cette vidéo ‘(Ronflettes et boucle de masse : sources internes), vous préconisez de relier la masse, la terre, le boitier et ceci près des connecteurs d’entrée.En tant qu’un humble bricoleur, je partage (si j’ai bien compris) vos commentaires sur la classe II réservée au industriels et pense que par sécurité il vaut mieux faire de la classe I.
    Dans ce cas, isoler les connecteurs d’entrée (fiches RCA) a t’il un sens? Ne vaut-il pas mieux les visser directement sur le boitier et les relier aux circuits de pré amplification/amplification par un fil blindé?

    merci de votre réponse

    Commentaire par Claude Goeuriot — avril 15, 2015 @ 10:11

  10. Bonjour,
    Je voudrai apporter un petit rectificatif concernant la connexion de la masse du réseau de contre-réaction. Le courant part de la sortie de l’ampli, laquelle est alimentée en AC par les condensateurs de découplage. Le courant doit retourner au condensateur de découplage. Il faut donc brancher la masse du réseau de CR à la masse des condensateurs de découplage (point n°8).
    Cdlt. Jacques

    Commentaire par Exbrayat — juin 10, 2015 @ 7:32

  11. Aussi, le complète mon message précédent pour la connexion de la masse en sortie (5). En AC c’est aussi les condos de découplage qui fournissent le courant, donc il faut relier au plus court le masse en sortie sur le point 8. Puis le point 8 doit être connecté à l’alimentation pour la boucle DC.
    Cdlt. Jacques.

    Commentaire par Exbrayat — juin 10, 2015 @ 7:41

  12. Bonjour et bravo pour ce blog !

    L’article est très bon et permet de tordre le cou aux idées persistantes qui viennent et reviennent continuellement sur les divers média audio (sites – forums).

    J’ai tout de même quelques remarques, principalement sur les termes employés.
    Pour l’histoire, je fais dans l’électronique audio depuis un moment, j’ai potassé pas mal de documentations (actuelles et officielles) pour me tenir à jour, professionnellement je suis en bureau d’études électrique (et je me bat tout les jours pour que les bons termes soient employés) et j’ai eu il y a peu une formation sur la CEM (4 jours – par AEMC) qui m’a permis de confirmer pas mal de mes idées et d’apprendre quelques bricoles quand même !

    Bref, ce qui me gêne, c’est le mélange des termes qui n’aide pas à la compréhension globale.
    D’après ce que j’ai lu, appris et confirmé pendant ma formation, la masse n’est que la partie métallique d’un système (plan de masse – châssis – tôle – …), point.
    Le reste ce sont les « 0V » ou plutôt les « Références électriques ».

    Autre point, ce n’est pas la « terre » qui il y a sur un appareil de classe I mais le PE (conducteur de Protection Électrique).
    Dans le domestique, ce PE a 1 fonction principale : La sécurité des personnes ! (par la mise au même potentiel des masses et l’évacuation des courants de défauts puisque nous sommes en régime de neutre TT)
    Un PE en régime IT, par exemple, n’a pas du tout besoin de liaison à la « terre » pour permettre la sécurité des personnes.

    La masse permet le blindage d’un système, à condition que celle-ci soit raccordée au dit système (généralement à la référence électrique et en 1 point).
    Le blindage (donc la masse) n’a pas du tout besoin de PE pour fonctionner et être efficace en blindage, et heureusement pour les avions, les voitures, les bateaux …
    La masse ne doit pas voir circuler de courant.
    Un câble blindé doit avoir au minimum 2 fils en interne afin de bien séparer les fonctions : La référence électrique, le câble « actif », le blindage (masse). Et c’est là qu’on se rend compte que les câbles RCA ne sont pas du tout adaptés.

    En classe II l’appareil électrique a généralement sa masse (carcasse métallique) relié à la référence électrique, permettant le blindage de l’appareil (pour éviter de rayonner et d’être perturbé).
    La classe II c’est la double isolation. au niveau de la NFC 15-100, « un matériel de Classe II est un matériel dans lequel la protection contre les chocs électriques ne repose pas uniquement sur l’isolation principale mais qui comporte des mesures supplémentaires de sécurité, telles que la double isolation ou l’isolation renforcée. Ces mesures ne comportes pas de moyen de mise à la terre de protection (PE) et ne dépendent pas des conditions d’installation. »
    Mais il faut se dire que la classe électrique d’un appareil ne concerne que la basse tension, en aucun cas l’électronique embarquée.
    Un appareil de Classe II peut parfaitement avoir une partie métallique accessible au touché. Dans sa conception interne, aucunes parties actives (secteur) ne peut être mis en contact avec d’autre partie métallique même en cas de défaillance.
    Typiquement, un radiateur électrique est classe II, et pourtant il est intégralement en métal !

    Et j’ai le même soucis de termes employés en basse tension … Terre, Terre des masses, terre des neutres, LES …

    D.

    Commentaire par Dagda — août 1, 2015 @ 1:26

  13. Bonjour,

    très intéressant comme toujours.
    Alors voilà, moi j’ai un soucis que je vois pour la 1ère fois depuis que je fabrique des ampli…
    J’ai un proto qui possède 3 alims flottantes : 1 pour le pré-ampli et 2 pour l’étage de sortie. Les 3 alims ne partagent aucunes masses communes !!!
    (sauf celle du pré-amp qui partage celle du signal audio, mais là n’est pas le problème…).
    Les 2 alims flottantes sont « référencées » avec la masse du pré-amp par une forte résistance de 100 kOhms.

    J’ai testé mon proto avec lecteur CD, MacBook : aucun soucis.
    Je branche mon DAC et boom ! de la ronflette et le son est pourri et les courant de repos de l’étage de puissance augmente !
    Même quand l’alimentation du pré-amp est OFF, le problème est là.
    Et c’est uniquement quand je branche la prise du DAC sur le réseau ! le DAC n’étant même pas ON !!! (quand il est ON, c’est pareil…).
    Dès que je retire la connexion du DAC à mon ampli, le buzz disparaît………

    Une idée JIPI ??

    Commentaire par Juju — avril 14, 2017 @ 11:55


RSS feed for comments on this post. TrackBack URI

Laisser un commentaire

Propulsé par WordPress.com.